L’expérience Bronski Beat s’étant soldée par son depart après deux albums pourtant réussis, Jimmy Somerville s’associa au pianiste Richard Coles afin de monter The Communards.
Ne me laisse pas tomber
Pas très éloignée de Bronski Beat dans son essence, la nouvelle formation de Jimmy Somerville se voulait moins gay-friendly que la précédente et tout simplement plus festive. « Don’t Leave Me This Way » fut le tube qui, dès 1986, démontra que la voix aigüe et cristalline de Jimmy Somerville trouvait toujours un large écho auprès du public. Surtout avec The Communards, Jimmy Somerville aborde un répertoire plus riche qu'avec Bronski Beat. Les ballades de pop aérienne telles « Reprise », permettent au chanteur de démontrer l'ampleur de son organe cristallin.
Rouge c'est rouge
Jouant la sécurité, The Communards choisirent de piocher dans le répertoire Disco pour donner naissance à ce premier album, mais furent suffisamment inspirés pour donner un cachet authentiquement londonien à ces standards américains. Red, leur second album, est également le dernier. Le succès est encore plus important que celui de Communards, « Never Can Say Goodbye » l'hymne de Gloria Gaynor y est revisité de façon magistrale.
Vocation tardive
Le duo se sépare à l’amiable en 1988, laissant Jimmy Somerville seul dans le monde musical (que Richard Coles abandonne pour lui préférer le journalisme et, quelques années plus tard, la prêtrise au sein de l’Eglise Anglicane, assurant désormais son ministère au sein de l’église Saint-Paul de Knightsbridge.) Désormais seul, Jimmy Somerville peut se consacrer à sa carrière solo.
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