Bienvenue dans mes FRUITIONS
Il y a chez lui une joyeuse mélancolie, une ténacité aventureuse ainsi qu'une une façon gourmande d'embrasser le présent qui chante. Adrien Fruit est à l'image de sa musique : vibrionnant, alerte et accueillant. Chanter, ce n'est pas un choix de sa part mais une évidence. Chanter, c'est son arme de défense. Chanter c'est l'acte qui lui a permis de faire face aux railleries subies au cours de sa scolarité. Lors d'un spectacle de fin d'année, il interprète Maniac, une des chansons phares de Flashdance. Le jeune poitevin met tout le monde d'accord. Les regards changent. Fin des moqueries autour de son androgynie et de sa voix aiguë. Rien de toute façon ne va ébranler les convictions et la passion d'Adrien. De ces expériences, il en tire toujours un enseignement. Ou mêmes des spectacles comme ce two men show impulsé à la suite de sa participation à X Factor. Plutôt que de jouer les prolongations dans le genre - l’humour ayant pris le dessus sur le chant - Adrien revient à ses élans premiers. Il devient l'un des trois membres de MCFB (Mon cœur fait boum), groupe vocal décomplexé et pop qui multiplie les clins d’œil à destination des années boys bands.
Puis il y a trois ans, il se rend au festival de Coachella, en Californie. Une claque. Il y voit briller un vent de liberté artistique, une création ouverte à tous les vents et tous les possibles. Parce que s'il a été biberonné à la variété exigeante d'un Michel Berger ou d'un Daniel Balavoine, Adrien éprouve le désir de s'épanouir sur le terreau de l'electro-pop. Prendre donc son destin en main. Devenir le capitaine de son propre navire. Et adopter enfin la casquette d'auteur-compositeur-interprète. Ce changement de braquet, il le sait, ne se conjugue pas avec vitesse et précipitation. Adrien Fruit place son curseur au croisement d’influences européennes et nord-américaines. Celles - liste non exhaustive - de Michael Jackson , Years and Years, The Weeknd, d'Ariane Moffatt ou d’un Sohn. Épaulé par son acolyte et fidèle complice Kevin Bugajski, il ne veut rien maquiller et se transforme en obsessionnel du ton et de l'habit adéquats à sa sensibilité. Il veut s'approcher au plus près des sentiments. Les siens.
Adrien Fruit n'avancera pas masqué. Le premier EP Vertige, sorti en 2017, embrassait une humeur introspective et inquiète. Reflets miroir de cette période de sa vie. Des émois amoureux comme sur la chanson éponyme, mais surtout un questionnement tourmenté sur les titres Atmosphère et Jours sombres. Cette première déclaration d'intention ne lui suffit pas. Un désir viscéral de sauter des haies plus hautes, d'aller plus loin dans sa vocal-electro-pop.
Il enchaine en 2018 et 2019 Flashback et Les vagues qui testent ces nouveaux chemins et envoient des ondes de plaisirs subtiles et accrocheuses qui font monter le feu aux joues et aux lèvres. Ses chansons comme des boissons énergisantes s'incrustent dans les synapses et font perdre toute velléité de résistance aux jambes et aux hanches. Le corps peine ? La tête flanche ? S'engouffrer dans la soul-electro de Flashback. Le propos est plus direct et batailleur, les sonorités analogiques plus dansantes. Et pour des nuits d'été sans fin, LES VAGUES convoqueront un rapprochement des corps. Une invitation à ses fruitions, chanson après chanson.
Pendant le confinement du printemps 2020 naît Ensemble, pour remercier et célébrer les héros sans paraître dont l’engagement et le courage révèlent un lien qui nous unit et pourrait nous inspirer pour relever tous ces défis qui nous attendent.
Indigo, une chanson écrite le lendemain de l’attentat d’Orlando (juin 2016), l’accompagne en face B.
Chaque mois Adrien continuera à dérouler son invitation aux Fruitions et fera découvrir sa nouvelle collaboration avec des musiciens. Son nouveau titre « Superloin » servi par sa voix d'alto-ténor, voltigeuse, aérienne et immédiatement reconnaissable, avec la ferme intention de nous emmener loin loin de tous nos démons.