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La première occurrence du nom Jefferson Starship est le fait de Paul Kantner, qui sort en 1970 l’album psychédélique Blows Against the Empire, sur lequel il réunit la crème de la scène de San Francisco avec des membres de Jefferson Airplane, Grateful Dead, Crosby, Stills & Nash et Quicksilver Messenger Service. La troupe éphémère adopte ce nom qui renvoie à celui de son propre groupe. Il s’installe dans l’esprit de Paul Kantner et Grace Slick, qui décident de se l’approprier quatre ans plus tard lorsque vient le moment de baptiser le successeur de Jefferson Airplane au terme d’une année 1969 terrible pour la formation, qui assiste impuissante au drame du festival d’Altamont, au cours duquel un homme est tué par un Hell’s angel, qui enregistre les défections de Marty Balin, chanteur et guitariste, et Spencer Dryden, batteur, et commence à s’incliner devant l’importance que commence à prendre Hot Tuna, le projet parallèle de Jack Casady, le bassiste, et Jorma Kaukonen, le guitariste. Paul Kantner et Grace Slick prolongent l’aventure embryonnaire de Jefferson Starship en 1971, avec l’album Sunfighter, dont la pochette célèbre la naissance de leur enfant, puis Baron Von Tollbooth & the Chrome Nun, qui sort en 1973 pendant que Jefferson Airplane vit ses dernières heures. L’année suivante, il est temps d’officialiser la renaissance de ce dernier sous sa nouvelle mouture, Jefferson Starship. Paul Kantner et Grace Slick sont à la manœuvre, épaulés par Marty Balin qui fait son retour au chant pour l’album Dragon Fly, David Freiberg, John Barbata, Papa John Creach, Craig Chaquico et Pete Sears. L’album qui suit, Red Octopus, s’il apparaît plus commercial, connaît un succès probant, devenant disque de platine, en grande partie grâce à la ballade de Marty Balin, « Miracles ». Cette période faste se prolonge avec Spitfire (1976) et Earth (1978). Mais Grace Slick, pourtant figure de proue de la formation, doit jeter l’éponge et se retirer suite à son comportement erratique sur scène dû à ses excès alcooliques. Marty Balin lui emboîte le pas dans la foulée. C’est Mickey Thomas et sa voix de fausset qui reprend le flambeau au micro, accompagnant le groupe vers un rock plus musclé. En 1984, Kantner lui-même, alors seul membre fondateur encore en place, quitte le navire et s’assure par voie juridique que le nom Jefferson ne soit plus utilisé. Le groupe devient donc par la force des choses Starship. Mais l’hémorragie continue : c’est bientôt David Freiberg qui démissionne à son tour. Résistant à toutes les tempêtes, Starship montre de la ressource avec Knee Deep in the Hoopla, qui offre deux numéros un : « We Built This City » et « Sara ». Presque devenu un rituel à chaque sortie d’album, un nouveau départ vient émailler le parcours du groupe avec Pete Sears qui part à l’occasion de No Protection. Ce qui n’empêche pas l'album de terminer disque d’or. Un dernier album sort en 1989, Love Among the Cannibals avant la séparation, qui intervient en 1990. Spencer Dryden succombe à un cancer du colon le 11 janvier 2005 et Signe Anderson et Paul Kantner disparaissent le même jour, le 28 janvier 2016. Suite à la disparition de Paul Kantner, la famille indique aux autres membres qu’ils peuvent poursuivre l’aventure sous le nom de Jefferson Starship. Une nouvelle formation est mise en place avec David Freiberg à la guitare et au chant, Donny Baldwin à la batterie, Chris Smith aux claviers, Jude Gold à la guitare et Cathy Richardson au chant. Un nouvel album est enclenché et voit le jour en 2020 sous le nom de Mother of the Sun.