James Vincent McMorrow commence la musique par la batterie et le hard rock, avant d'élargir son horizon au folk et à la soul. Il commence alors à écrire et à enregistrer, a donner corps à un style inspiré de Will Oldham ou Bon Iver. James Vincent McMorrow ne se contente pas d'un folk aérien, il écoute les grands producteurs rap pour étoffer son art de la mise en son.
Languide et habité d'ambiances spectrales, Early in the Morning connaît un succès retentissant lors de sa sortie irlandaise, le 7 mars 2010. L'album se place en tête des ventes locales et incite James Vincent McMorrow à aller plus loin. Il entreprend à l'automne 2010 une tournée américaine de trente dates qui le fait connaitre au pays de Crosby, Stills, Nash & Young.
Le 15 novembre 2010, les quatre titres de l'EP James Vincent McMorrow font patienter le public français avant la sortie hexagonale de Early in the Morning qui a lieu le 7 mars 2011. Puis trois nouvelles années séparent la sortie du premier album à celle de son successeur, enregistré dans une ferme américaine faisant frontière avec le Mexique. Composé et presque entièrement joué par son auteur, l'album Post Tropical sorti le 13 janvier 2014 est constitué de dix titres originaux oscillant entre folk et electro, dont le premier extrait intitulé « Red Dust ». Il pousse encore plus loin le curseur de l'electro sur le disque suivant, We Move, paru en 2016, qui marque ainsi une nouvelle étape stylistique dans son oeuvre. Il s'y montre également plus disert sur sa vie personnelle, abordant les problèmes de santé et notamment d'alimentation qu'il a traversés durant sa jeunesse. Frank Dukes et Nineteen85 l'ont assisté pour ce disque à la production.