L’idée de Little Joy a germé dans la tête de Fabrizio Moretti en 2006 lors d’un festival à Lisbonne, où était présent Rodrigo Amarante, chanteur guitariste du groupe indie brésilien Los Hermanos, et accessoirement fidèle collaborateur de Devendra Banhart dans Megapuss. Les deux amis avaient envie d’un projet très différent de ce qu’ils font avec leurs groupes respectifs. Et c’est plus d’un an plus tard que Little Joy est né.
Amarante et Moretii recrutent alors Binki Shapiro, chanteuse originaire de Los Angeles qui deviendra la petite amie de Moretti. L’idée est originale : composer des chansons douces, teintées de pop des années 50, de folk des années 70, de rock des années 2000 et de bossa nova…. Tout un programme.
Litle Joy : un bar à cocktail, puis un disque
Pour le nom du trio, Amarante, Moretti et Shapiro ont cherché moins loin : Little Joy est tout simplement le nom d’un bar à cocktail non loin de la maison louée pour composer les titres, dans le quartier de Echo Park à Los Angeles.
L’OVNI spatio-temporel nommé Little Joy
Début 2008, les trois acolytes signent chez le célèbre Rough Trade Records et s’attèlent à la composition de ce leur premier album. Sobrement intitulé Little Joy, il paraît le 4 novembre 2008 et suscite l’intérêt de la critique, non seulement parce que Fabrizio Moretti est le batteur de The Strokes, mais aussi, et surtout a posteriori, parce que ce disque est totalement digne d’intérêt. D’une pop d’un autre temps à des titres plus rock en passant une douce folk et de la bossa nova, l’album de Little Joy a bénéficié des louanges de la critique, totalement sous le charme.