Stéphane Grappelli a la douleur de perdre sa mère à l'âge de quatre ans, son père l'initie au violon et le jeune Stéphane joue dans les restaurants et les cours d'immeuble pour survenir à ses besoins. En 1923, il commence à jouer du piano dans les cinémas, en accompagnement sonore des films muets.
Surdoués
Venu au jazz, il rencontre un jeune surdoué de la guitare, Django Reinhardt. Ensemble ils fondent le Quintet du Hot Club de France et initient leurs compatriotes au styles New-Orleans et Dixieland. La Seconde Guerre Mondiale sépare les compères, Stéphane Grappelli se trouve bloqué en Angleterre.
Collaborations
De retour en 1946, Stéphane Grappelli devient le précurseur reconnu du violon jazz. Les plus grands jouent alors avec lui, Oscar Peterson, Jean-Luc Ponty, Philip Catherine, Michel Petrucciani parmi beaucoup d'autres. Le maître du violon classique Yehudi Menuhin, l'adoube en jouant avec lui.
Tristesse
Stéphane Grappelli devient le mentor de Didier Lockwood qui publie For Stéphane après la mort du virtuose. Ouvert musicalement, il colore de son violon la fin du titre « Wish You Were Here » de Pink Floyd. Actif, il donne encore des concerts dans les années 90, à plus de 80 ans. Son décès le 1 décembre 1997, attriste la planète jazz et le public qu'il soit connaisseur ou profane.