A l'origine de ce groupe, il y a l'idée de rassembler toute les différences (de parcours, de styles, d'envies) pour former une entité, un groupe aux idées larges prônant les bienfaits du métissage « du nord de la France au nord de l'Afrique », comme ses membres le formulent eux-mêmes, dans un joyeux barouf où chacun peut revendiquer ses idées.
C'est en 2003 que naît Mon Côté Punk à l'initiative de Mourad Musset et Olivier Leite (de La Rue Kétanou), qui montent ce projet avec leur ami du Théâtre du fil, le chanteur Fathi Oulhaci, et Loïc Lantoine. Au fil des répétitions et des envies, les rejoignent Hélène Avice, contrebassiste, Dikès, chanteur algérien, Loraine Ritmanic, flûtiste et saxophoniste, Jean-Michel Martin, aux cuivres, et Karim Arab, chanteur et guitariste (venu du groupe Padam).
Le jazz manouche, le reggae, le rock, le raï, et la chanson française côtoient les textes engagées et humanistes écrits par les membres ou bien encore Allain Leprest, une référence pour toute la troupe.
Après l'EP J'y Peux Rien (2004), l'album Mon Côté Punk lance officiellement la machine de ce groupe furieusement énergisant (les deux titres sont tirés du refrain de leur chanson phare « Mon côté punk » qui rassemble, en concert, musiciens et public le temps d'une danse endiablée où tous forment une crête au dessus de la tête à l'aide des doigts de la main).
Puis, le groupe accueille de nouveaux membres alors que Olivier Leite, Loïc Lantoine, Mike André et François Pierron s'en vont vers de nouvelles aventures. S'ensuit la sortie d'un très réussi deuxième album, Anawha, en 2007, s'inspirant davantage des musiques traditionnelles (Afrique du Nord) et moins de la fusion rock. Ces musiciens nomades, taillés pour la scène, publient en 2009 l'album Mon Côté Punk Live, nouveau prétexte à une tournée d'envergure.
Six années, dont une bonne partie passée sur la route, passent avant le retour en studio pour l'enregistrement du troisième album Picaflor (2017), avec une variété de styles et un engagement intacts.