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Harry Araste (chant, accordéon), Lauriane Marceline (choeurs), Aldo Araste (percussions, choeurs), Pascal Mariama Moutin (percussions, choeurs), Frédéric Madia (percussions, choeurs), Guillaume Imare (balafon, flûte, choeurs), et Valéry Servan (percussions, choeurs) forment Lindigo en 1999 à La Réunion. Le groupe s'inscrit dans la riche tradition du maloya, à l'origine musique des esclaves africains amenés à La Réunion par les Français. Le maloya a des origines d'Afrique continentale, mais aussi malgaches, et sa base est constituée de chants et de percussions. Le maloya est inscrit depuis 2009 au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Lindigo commence sa saga en 2005 avec l'album Misaotra Mama. L'année suivante, Lindigo sort Zanatany qui explore les racines malgaches du maloya. 2006 est surtout l'année de la révélation pour Lindingo qui brille dans le cadres des festivals Sakifo à La Réunion et Africolor en Métropole. Lindigo explore ensuite tout l'héritage multi-culturel de son île natale avec Lafrikindmada en 2009. Lafrikindmada part sur les traces des apports créoles, malgaches, et malbars. Ces populations aux origines européennes, africaines, et hindoues ont toutes apporté leur écot au maloya et aux autres formes musicales présentes à La Réunion.
La musique libre et instinctive de Lindigo trouve en la personne de Fixi de Java, un canalisateur qui lui permet de gagner en efficacité. Rencontré lors de Sakifo en 2009, Fixi passe du temps avec le groupe et l'aide à réaliser l'album Maloya Power. De par ses racines, le maloya est une musique de combat, de rébellion. Ce que rappelle Maloya Power au moment où l'île s'embrase avec des manifestations contre la vie chère. Ici comme ailleurs, l'oppression ne s'est pas arrêtée avec la fin de l'esclavage, elle est simplement devenue économique et sociale. Maloya Power dit tout cela au son d'une musique faite aussi pour danser et s'éclater, avec des apports funk ou brésiliens du meilleur effet.