Si ses origines sont à Madagascar, c’est dans la ville rose qu’elle est née il y a vingt ans après un premier frère qui lui donnera le goût de l’instrument. Très vite, elle écrit et compose. Mais comme un jeu : ça ne prend pas toute la place car il faut en laisser au sport : compétitions de tennis, de foot et de volleyball, Maheva se forge un mental de compétitrice et ne lâche rien. Jusqu’à ce que la musique emporte tout et devienne sa seule et unique activité extrascolaire. Se frottant aux télecrochets, elle termine lauréate d’un concours qui l’emmène jusqu’à Los Angeles, et grâce auquel elle a droit à des premières promesses du métier que le Covid freinera brusquement. So what ? Pas de quoi décourager cette artiste pluridisciplinaire qui va se lancer dans des covers, se mettre en scène, filmer, monter et poster ses propositions sur TikTok, fédérant ainsi des dizaines de milliers de personnes en quelques mois à peine. La « machine » est lancée. Orelsan like ses posts. Les maisons de disques se positionnent. Aujourd’hui Maheva a trouvé son équipe de producteurs. Une team avec laquelle un répertoire pop s’apprête à embarquer ses premiers fans, sur des textes qui racontent ses amours, tantôt réussies, tantôt déçues (quoi de plus normal à vingt ans…) mais elle sait à quel point elle a bien d’autres choses à nous dire à l’aube d’une carrière et d’un parcours qu’on lui souhaite volontiers flamboyant. Ça tombe bien, c’est exactement ce que signifie son prénom en malgache.