Nicholas Angelich est né le 14 décembre 1970 aux États-Unis. Enfant prodige, il commence le piano à cinq ans et joue déjà devant un public à sept ans. Soutenu par ses parents, il quitte les États-Unis pour Paris où il intègre le Conservatoire national supérieur à l'âge de treize ans. C'est avec Yvonne Loriod, Aldo Ciccolini et Michel Béroff que le jeune pianiste va perfectionner son apprentissage.
En 1994, il remporte à Salt Lake City le Premier prix du Concours international de piano Gina Bachauer. L'année suivante, il enregistre Rachmaninov : Études - Tableaux chez Harmonia Mundi. Il n'a alors que vingt-cinq ans.
En 2002, Nicholas Angelich remporte le Prix du meilleur jeune talent du festival international de piano de la Ruhr. Sa réputation est internationale est définitivement acquise. Après une interprétation réussie des Années de pèlerinage de Liszt chez Mirare, il signe chez Virgin Classics pour y entamer un cycle consacré à son compositeur de prédilection, Johannes Brahms. Parmi de nombreux enregistrement, le programme Piano Trios avec Renaud et Gautier Capuçon fait l'unanimité.
Nicholas Angelich multiplie les collaborations avec les orchestres comme le New York Philharmonic ou l'Orchestre de France dirigé par Kurt Masur. Il a le don de captiver le public dès les premiers instants. D'une aisance rare, son interprétation fixe toutes les attentions comme le faisait déjà Radu Lupu. Français d'adoption, revendiqué par le public américain, Nicholas Angerich est partagé entre ces deux pays et les origines slaves de ses parents.
En 2011, il s'attaque aux Variations Goldberg de Bach. Le compositeur allemand trouve en Nicholas Angelich un grand interprète. En 2013, il remporte une Victoire de la musique classique dans la catégorie « soliste instrumental de l'année ». Cette récompense s'accompagne du titre d'Officier des Arts et des Lettres décerné par le ministère français de la culture. En 2016, Nicholas Angelich réserve un programme romantique par excellence à travers l'album Dedication: Liszt - Schumann - Chopin.
