Née le 7 mai 1975, Martina Topley-Bird grandit à Maidenhead, dans la banlieue de Londres, puis à Somerset. Elle commence tôt à chanter dans des chorales, puis dans un groupe de jazz de son école.
Coup de foudre à Bristol
En 1990, scolarisée à Bristol, Martina Topley-Bird rencontre Tricky, compositeur et rappeur pionnier du trip-hop, et devient sa compagne et sa muse. Après avoir participé à son titre « Aftermath » en 1994, elle chante sur son premier album, Maxinquaye (1995), qui deviendra un classique, puis sur le suivant, Pre-Millennium Tension (1995). Les deux artistes donnent naissance à une fille prénommée Maisie, avant de se séparer.
Expériences
Martina Topley-Bird tourne alors aux Etats-Unis en tant que choriste du groupe Porno for Pyros. Elle chante sur les titres « Dirty Drownig Man » et « Coattails of a Dead Man » issus de l'album Antipop (1999) du groupe américain Primus, puis sur le disque Bow Down to the Exit Sign (2000) du DJ irlandais David Holmes.
Carrière solo
Martina Topley-Bird réalise son premier album solo intitulé Quixotic (2003), coécrit avec Alex McGowan, Steve Crittall, Nick Bird et Tricky (« Ragga »). Nominé aux Mercury Music Prize, il sort aux Etats-Unis l'année suivante, sous le titre Anything (2004). Le titre « Sandpaper Kisses » sera repris sur le jeu Fahrenheit de Quantic Dream.
La chanteuse se fait ensuite assez discrète, hormis quelques collaborations avec Diplo (« Into the Sun »), Gorillaz (« All Alone »), Son of Dave (« Devil Take My Soul »), The Gutter Twins (« The Body ») ou le rappeur Common (« Everywhere »).
Martina Topley-Bird sort un deuxième album, The Blue God (2008), produit par Danger Mouse, dont sont extraits les simples « Carnies », « Baby Blue » et « Poison ». Ce dernier propose sur la face B le titre « Soldier Boy » écrit avec Gorillaz. La chanteuse apparaît en 2010 sur deux titres de Heligoland de Massive Attack. Martina Topley-Bird tourne également avec les vétérans trip-hop, tout en prenant le temps de sortir Some Place Simple en juillet.
