Souvenir d'un lieu cher, Op. 42 (Arr. Lascae for Violin & String Orchestra) : Tchaikovsky: Souvenir d'un lieu cher, Op. 42 (Arr. Lascae for Violin & String Orchestra): III. Mélodie
Né le 31 août 1975 à Oxford (Angleterre), Daniel Harding partage son éducation musicale entre le violon et la trompette.
C'est avec ce dernier instrument qu'il officie à l'âge de 13 ans dans le National Youth Orchestra. Dès l'année suivante, le musicien choisit de devenir chef d'orchestre. Ambitieux, il envoie une cassette de sa prestation dans Pierrot Lunaire de Schoenberg à Simon Rattle,? qui l'engage comme assistant pour l'Orchestre symphonique de Birmingham. Après ce contrat d'une saison, le jeune chef est contacté par Claudio Abbado pour l'assister à l'Orchestre philharmonique de Berlin. À 21 ans, Daniel Harding se retrouve à conduire la prestigieuse phalange sans avoir terminé ses études à l'Université de Cambridge, ni suivi de formation spécialisée dans la direction d'orchestre.
D'un orchestre à l'autre, la carrière du plus jeune chef d'orchestre des Proms de Londres, en 1996, prend les rênes de l'Orchestre symphonique de Trondheim (1997-2000), de l'Orchestre philharmonique de chambre de Brême (1999-2003), du Mahler Chamber Orchestra (2003-2008), puis de l'Orchestre symphonique de Londres, de 2004 à 2006. En 2005, il fait ses débuts à la Scala de Milan en remplacement de Riccardo Muti dans Idoménée de Mozart. Fidèle chef invité du festival d'Aix-en Provence depuis 1998, Daniel Harding y dirige notamment Don Giovanni, Cosi fan Tutte, Les Noces de Figaro et La Flûte enchantée mais aussi The Turn Of The Screw (Britten), Eugène Onéguine (Tchaïkovski), La Traviata (Verdi) et crée en 2013 La Chute de Fukuyama de Grégoire Hetzel et Camille de Toledo.
Son répertoire porté sur la période romantique comprend des interprétations de concertos pour violon (Beethoven, Mendelssohn, Tchaïkovski, Brahms) ou violoncelle (Haydn, Dvorak) et des symphonies (Brahms, Mahler). Il s'étend aux domaines moderne et contemporain avec des oeuvres de Bartok, Berg, El-Khoury (Les Fleuves engloutis), Jörg Widmann et les opéras de Benjamin Britten (The Turn Of The Screw, Billy Budd). En 2015, son interprétation des Scènes de Faust de Schumann est récompensée par un Diapason d'or. La même année, Daniel Harding est nommé à la direction de l'Orchestre de Paris.