Dark Dark Dark naît en 2006 de la rencontre de Nona Marie Invie et Marshall LaCount. Musiciens de Minneapolis, aux univers complémentaires. Tous deux sont pianistes et chanteurs. Elle joue de l'accordéon, lui du banjo et de la clarinette. Ils aiment le folk européen et le jazz, auxquels s'ajoutent l'influence de l'americana et de la musique minimaliste. Ils croisent, à La Nouvelle-Orléans, le chemin de Walter McClements (piano, trompette). Puis, le bassiste Todd Chandler venu de New York les rejoints, et toute la troupe part sur les routes.
Au bout de deux ans passés sans batteur, ils recrutent Brett Bullion pour assurer cette fonction primordiale et enfin Jonathan Kaiser qui joue du violoncelle. Dark Dark Dark s'est enfin trouvé une identité en assemblant toutes ces influences et ces régionalismes.
Leur premier album sort en 2008 et s'intitule The Snow Magic. Dans ce premier disque minimaliste et parfois maladroit, qui mélange le style cabaret européen et le folklore américain, on décèle le talent d'écrivains doués. Le groupe, qui aime se présenter comme un orchestre de chambre, étoffe ses compositions sur l'album Bright Bright Bright qui sort chez Supply & Demand Music aux Etats-Unis en 2009.
Puis Dark Dark Dark publie Wild Go en octobre 2010 aux Etats-Unis avant de séduire l'Europe où il parait en avril 2011 sur le label Melodic. Le single « Daydreaming » démontre que leur folk, mieux dompté, gagne en grandeur et en émotion. La voix de la chanteuse Nona Marie Invie est plus harmonieuse que jamais grâce aux services du producteur Tom Herbers (The Jayhawks, Low, Soul Asylum), ami de Minneapolis, qui a permis au groupe de se surpasser. Pour fêter cette nouvelle dimension, Dark Dark Dark entame tambour battant une tournée mondiale.
La séparation début 2011 du couple formé par Marie Invie et Marshall LaCount n'a pas déteint sur l'évolution du groupe qui revient inspiré après un passage mitigé au festival parisien Rock en Seine. Dark Dark Dark livre un honnête Who Needs Who salué par la critique en octobre 2012.