Figure emblématique du mouvement jungle, Goldie fonde au milieu des années 80 en Angleterre un groupe de breakdancers surnommé The B.Boys.
Sourire brillant
En 1987, il s'envole pour les Etats-Unis où il rencontre les maîtres de la Zulu Nation et devient un acteur du mouvement. Il s'installe à Miami et monte avec son ami Orlando un commerce de dents en or et s'adonne aux plaisirs de la peinture.
Cavaliers du rythme
En 1991, ses pulsations musicales le reprenant, il repart en Grande-Bretagne et à l'image de Fabio et Grooverider qui sont ses modèles, il devient résident du club londonien The Heavens. Il fonde bientôt le label Metalheadz avec son ancien partenaire Grooverider.
Pas le temps
Il sort en 1992 deux singles sur les labels Reinforced et Synthetic : le clash ! Les fans de la drum & bass ne voient plus que par lui. En 1995 le premier album Timeless est vendu a 250 000 exemplaires. S'ensuit une tournée avec Bjork.
Vers Saturne
En février 1998 sort Saturnz Return, l'album qui lui ressemble le plus et sur lequel il collaborera avec Seal, KRS One et Noel Gallagher. Le cinéma lui ouvre ses portes en fin de millénaire aux côtés de James Bond (The World Is Not Enough)
Tête de fer
La suite de sa carrière est moins créative, il pilote surtout des albums thématiques pour Metalheadz. Malice in Wonderland en 2007 est réalisé avec le Rufige Kru, un collectif d'artiste aux contours mouvants. Goldie est un précurseur, comme beaucoup d'artistes issus de la techno, il n'a cependant pas développé suffisamment de talents de composition pour pouvoir perdurer sur le devant de la scène. Pourtant, il ressurgit en 2017 avec The Journey Man, un album de compositions personnelles.