Changer de démarche a eu « un grand impact » dans la façon d’aborder la musique, juge Takana. Il s’est imprégné plus en profondeur des vibrations du pays. Lui que l’on surnomme le « Sizzla africain » depuis ses débuts discographiques au Mali en 2007, en raison de son style vocal, s’est lié d’amitié au fil des années avec celui qui fait donc figure de référent, Sizzla Kalonji. Notamment en Guinée où, à l’initiative de Takana, l’auteur de Mama Africa est venu pour un concert en 2015. A son palmarès, le chanteur africain peut se targuer d’avoir collaboré avec nombre de pointures du reggae, comme Capleton (en 2011) ou encore Bunny Wailer (en 2016), l’un des trois Wailers originaux qui vient de rejoindre le royaume de Jah en mars 2021.