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Orange Blossom naît en 1993 de la rencontre du violoniste PJ Chabot et du chanteur Jay C, avec Carlos Robles Arenas. D'origine mexicaine, adepte d'electro, ce dernier intègre des samples dans les compositions du groupe qui enregistre sa première démo en 1994. Tourné vers une revitalisation des musiques et chants d'Orient et d'Afrique du Nord, le groupe attire des musiciens, comme les Égyptiens et Nubiens du collectif Ganoub, ainsi que l'attention du label de world music Prikosnovenie, sur lequel paraît le premier album Orange Blossom, en 1997. Celui-ci se vend à plus de 13.000 exemplaires.
Le groupe se produit au Caire, en Egypte, et en Europe, mais le cap artistique que souhaite maintenir Arenas ne correspond plus à celui du chanteur Jay C, qui s'en va créer un autre groupe. Orange Blossom renaît en 2001 avec l'arrivée de Leïla Bounous au chant et de Mathias Vaguenez aux percussions.
Avec cette nouvelle énergie, le groupe donne une centaine de concerts entre 2002 et 2003 et envisage sereinement son avenir. L'année 2005 est marquée par la sortie de Everything Must Change, deuxième album issu de deux années de travail et publié par Bonsaï Music. Orange Blossom s'associe sur certains titres (« Souffrance ») à une chanteuse lyrique et à un orchestre classique, The Cosmic Orchestra, ainsi qu'aux cuivres de Chacha Hills, apportant une autre dimension à sa musique métissée.
En 2009, Orange Blossom retourne en studio pour l'enregistrement d'un troisième album dont la gestation prend plus de temps que prévu. C'est finalement en septembre 2014, après de longues tournées, que la formation lance son nouvel opus Under the Shade of Violets, enregistré partiellement en Jordanie. Celui-ci marque une nouvelle étape avec l'arrivée de la chanteuse égyptienne Hend Ahmed, dénichée au Caire. Cette réussite signalée par le titre phare « Ya Sidi » (et l'EP cinq-titres du même nom) permet à Orange Blossom de parcourir à nouveau l'Hexagone de long en large, devant un public fidèle, et de plus en plus nombreux.
