Igor Levit

Pianiste classique russe et allemand, Igor Levit s'est distingué lors de concours internationaux et enseigne à l'École supérieure de musique de Hanovre. Né dans l'ancienne Union soviétique à Gorki - renommé depuis Nijni-Novgorod -, le 10 mars 1987, Igor Levit apprend le piano dès l'âge de trois ans et donne des concerts dès l'enfance. Il grandit à Hanovre où ses parents se sont installés en 1995 et poursuit ses études musicales au Mozarteum de Salzbourg avec le professeur Hans Leygraf (199-2000), puis à Hanovre avec Karl-Heinz Kämmerling, Matti Raekallio et Bernd Goetzke, entre 2000 et 2010. Parallèlement à sa formation, Igor Levit multiplie les récompenses lors de concours internationaux : deuxième prix au Grand Prix Maria Callas d'Athènes et premier prix à la 9e Académie d'Hammamatsu au Japon (2004), médaille d'argent et trois autres prix au Concours Arthur Rubinstein de Tel Aviv (2005) et lauréat du Prix Luitpold du festival Kissinger à Bad Kissingen (2009), où il entre en résidence en 2015. Le pianiste, qui a enregistré dès 2007 pour le label Naxos le cycle des cinq concertos pour piano de Beethoven avec Helmut Müller-Brühl et l'Orchestre de chambre de Cologne, signe avec Sony Classical pour l'enregistrement de tous ses récitals suivants, comprenant Beethoven: The Late Sonatas (2013), Bach: Partitas BWV 825-830 (2014) - récompensé au titre d'enregistrement du mois par la revue Gramophone - et le triple album de variations autour de Bach (Variations Goldberg), Beethoven (Variations Diabelli) et Rzewski (The People United Will Never Be Defeated!), paru en 2015. Au programme varié de Life (2018), dédié à un ami décédé et comprenant des pièces de Busoni, Liszt, Wagner et Bill Evans, suit l'intégrale des sonates pour piano de Beethoven (2019), qui le voit élu artiste de l'année au palmarès de Gramophone. Professeur à l'École supérieure de musique de Hanovre depuis 2019, Igor Levit donne, pendant la période de confinement lié à la pandémie de Covid-19, une série de cinquante récitals en direct à son domicile de Berlin, les « Hauskonzerte » (Concerts à la maison). Après le récital Encounter (2020), il enregistre le morceau « Nothing Else Matters » pour la compilation caritative The Metallica Blacklist (2021). Paru simultanément, l'album On DSCH inclut les 24 Préludes et fugues, op. 87 de Chostakovitch et la Passacaille sur DSCH de Ronald Stevenson. Le double album thématique Tristan (2022), constitué de pièces de Liszt, Henze, Wagner et Mahler, est enregistré avec Franz Welser-Möst et l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Il signe ensuite le récital solo Fantasia (2023), comprenant la Sonate en si mineur de Liszt, puis fait équipe avec Christian Thielemann et l'Orchestre philharmonique de Vienne pour le Concerto pour piano n° 1 de Brahms dans un enregistrement agrémenté d'autres pièces du compositeur.