Adam Stephens (guitare harmonica et chant) et Tyson Vogel (batterie et chant) sont Américains, originaires de San Francisco, en Californie. Nés en 1981, ils se connaissent depuis l’âge de 5 ans et ont pratiqué la musique dans différents genres, sous différents noms et pseudonymes au cours de leur adolescence, avant d’opter pour le registre folk-rock en 2001, année au cours de laquelle ils choisissent le nom de Two Gallants, d’après le titre d’une nouvelle de l’écrivain James Joyce.
Southern comfort
Tous deux aiment ces histoires réelles ou fictives qui font les légendes, que l’on se raconte au coin du feu. Le duo avoue puiser autant son inspiration dans la littérature (le grand écrivain sudiste William Faulkner) que dans la musique. C’est dans cet état d’esprit qu’ils parcourent les Etats-Unis en 2002, pour livrer des concerts au plus près des gens, dans la rue ou sous le porche de leur maison. La méthode paye et les concerts dans des vraies salles s’enchainent et font grandir leur réputation. En 2004, Two Gallants publie The Throes, abum qui malgré un son roots et lo-fi attire des comparaisons flatteuses (avec The White Stripes, par exemple).
Des maîtres et de la classe
What The Toll Tells est publié en 2006 sur le label Saddle Creek et est attendu de pied ferme par les critiques qui se réjouissent à nouveau, la majorité s’accorde sur l’influence évidente de maîtres comme Bob Dylan, Phil Ochs et les albums plus acoustiques de Bruce Springteen, tant on retrouve cet art de raconter des histoires sur un mode doux-amer. En juin 2007, les galants hommes publient l’EP The Scenery of Farewell. Il ouvre la voie à leur troisième album, simplement intitulé Two Gallants, sorti quelques mois plus tard. Avec une telle classe, ce jeune duo prendra peut-être lui aussi l’allure d’une légende.