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Vapeurs de jazz | ZoB', Jessy Afonso | 04:15 | |
Clop' Jazz Beat Air | ZoB' | 03:01 | |
Dindon | ZoB' | 06:42 | |
Auréole aquatic land | ZoB' | 02:37 | |
Odadataké | ZoB' | 03:54 | |
Humeur 303 | ZoB' | 03:32 | |
Si ça vient j'prends | ZoB' | 03:03 | |
Je danse comme un fossile | ZoB', Catman | 03:18 | |
La vie est là Léo | ZoB' | 03:00 | |
Magret dada (le fight ou la paix) | ZoB' | 04:33 |
Temps long bâtard | |
Humeur 303 | |
Si ça vient j'prends | |
Dindon |
« Magret Dada » projet de zoB’ à paraître, est un nom qui dit tout : foutraque et généreux, authentique et décalé. On y retrouve la veine profonde du trio qui oscille, déconcerte, brutalise, légère entre hip-hop, chanson électro et énergie punk. Chaque titre cherche à en découdre au sein de nouveaux territoires comme celui de la tendresse. Ici, on cache les fêlures intimes au creux d’une langue noueuse et ciselée, qui dérive par associations sonores. Il y a de la poésie, bien sûr, d’abord, avant toute chose. Cet univers s’abstient de vous donner les clés comme on débiterait des évidences. Ses textes balancent de l’uppercut à la caresse, du collectif à l’intime, de voyages en portrait, de l’ironie à la douceur. Côté musique, zoB’, (micro mitraillette), Gerbeck (beatmaking-percussions) et Dandy Punk (basse-claviers Live - composition additionnelle) : nouvel opus et noyau dur. Si la voix reste le plus souvent dans le spoken word, elle ose le chant mais jamais le cri. Avec zoB’, même la rage a de l’élégance. L’album est centré sur le son d’un clavier analogique, dont le nom délecte les connaisseurs : les lignes mélodiques d’un MS10. Pour l’authenticité, la qualité, le kiff, tout simplement. La musique joue en rebonds - boucles sonores, beats circulaires, percussions africaines : on vous invite à danser mais il est probable que vous ne sachiez pas sur quel pied. Peu importe : les bras, la nuque prendront le relai de la transe. Au gré des titres, l’explosion sera décomposée : la surprise, l’énergie, le souffle, la brisure, le repos, l’étreinte,... Magret Dada vous prend au dépourvu et parfois... dans ses bras.