L’émission "Le vrai dialogue" reçoit un eurodéputé et un expert pour un échange de vues sur le partenariat Nord-Sud.
La Violence faite femmes: une justice à deux vitesses? Un autre scandale de l'état français. En cette Journée internationale des droits des femmes, Le Vrai Dialogue, consacre une édition spéciale à un fléau toujours d’actualité : les violences faites aux femmes.Malgré les engagements politiques et les instruments juridiques existants, l’Union européenne ne dispose toujours pas d’un cadre contraignant garantissant une protection efficace des victimes. Les chiffres sont alarmants : en Europe, sept femmes meurent chaque jour sous les coups de leur conjoint ou d’un membre de leur famille, selon les Nations Unies.À l’échelle mondiale, 51 100 femmes et filles ont été tuées par leur conjoint ou un proche en 2023. Et toujours selon l’ONU, les femmes les plus vulnérables sont les plus exposées.En Europe, les disparités entre États membres persistent. En France, où la lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée "Grande Cause Nationale", la situation reste préoccupante. En 2023, les forces de l’ordre ont enregistré 271 000 victimes de violences conjugales, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente.Nous évoquerons l’histoire de Madame M, victime de violences conjugales car elle illustre les failles de nos systèmes judiciaires. Son affaire pose une question fondamentale : existe-t-il une justice à deux vitesses ? Pourquoi certaines victimes semblent-elles moins protégées que d’autres ? Le traitement des violences faites aux femmes dépend-il de leur statut social, de leurs origines ou des liens de l’agresseur avec le pouvoir ?Et Quid de l’autre violence invisible en France, Quand l'État protège l'agresseur et abandonne la victime issue de l'immigration maghrébine ? Quels progrès ont été réalisés ? Quels obstacles restent à surmonter ? Comment garantir une protection réelle et équitable pour toutes les femmes ?Pour en débattre, Lila LEFEVRE accueille :Estelle Ceulemans, eurodéputée belge du groupe des Socialistes et Démocrates ;Emma Fourreau, eurodéputée française du groupe de la Gauche ;Diane Protat, avocate au barreau de Paris, spécialisée dans les affaires de violences conjugales ;Xavier Azalbert, journaliste scientifique à France-SoirRegardez l'intégralité de l'émission sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=EW16Hnv_gvg
07/03/2025 • 55:03
Aujourd'hui, le Parlement européen à Bruxelles est en parfaite harmonie avec le Parlement algérien. En effet, "Le Vrai Dialogue", l'émission phare d'ATIPIK TV, accueille pour la première fois Ibrahim Boughali, président de l'Assemblée populaire nationale (APN) d'Algérie. Le 13 février 2025, il a présidé à Alger un colloque commémorant le 65ᵉ anniversaire des essais nucléaires français dans le Grand Sud algérien.L'émission reçoit également, pour la première fois et de manière historique, Louis Bulidon, un vétéran français de 88 ans ayant perdu la vue. Il témoigne des tirs de Béryl de 1962, longtemps empêché de s'exprimer et même menacé. Au crépuscule de sa vie, il choisit de partager son expérience sur ATIPIK TV, la chaîne belge francophone internationale, les médias français lui étant interdits. Classés secret défense, les tirs Béryl ont causé de nombreux torts aux habitants du Grand Sud algérien, entraînant maladies et malformations dues à la radioactivité. Plusieurs milliers de personnes sont affectées par les irradiations de Béryl. La France refuse toujours de reconnaître ces crimes.L'eurodéputé allemand Frank Schwalba-Hoth remet les pendules à l'heure et appelle à une conférence internationale au Parlement européen. Il prône un dialogue entre députés européens et algériens sur les essais nucléaires français. Il est également invité, aux côtés de cinq autres intervenants, dans cette émission spéciale.Le témoignage inédit de Louis Bulidon, dernier survivant des témoins des explosions nucléaires, confère une puissance inégalée à cette émission, éclairant d'un jour nouveau les conséquences tragiques de ces essais et l'urgence d'une reconnaissance officielle.Invités : Ibrahim Boughali, président de l’APN Louis Bulidon, vétéran français et dernier témoin encore en vie Frank Schwalba-Hoth, ancien eurodéputé allemand Mohamed Hani, député algérien Jean-Marie Collin, directeur de l’ICAN Benjamain Boutin, auteur, historienRegarder cette épisode sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=UFEvZhzSOZo
19/02/2025 • 71:08
Le vrai dialogue de cette semaine est consacré à la crise en République démocratique du Congo s’impose aujourd’hui. Depuis plus de trois décennies, le peuple congolais subit une guerre qui ne dit pas son nom. Ce conflit, complexe et meurtrier, a déjà coûté la vie selon des statistiques congolaises à plus de 12 millions de personnes dans un silence quasi total de la communauté internationale. Qui se cache derrière le groupe armé M23 ? Pourquoi bénéficie-t-il du soutien militaire du Rwanda ? Quel rôle jouent les grandes puissances, comme l’Union européenne et les États-Unis, dans cette crise ?Alors que le M23, soutenu par les forces rwandaises, contrôle des territoires stratégiques dans l’est du Congo – riches en coltan, en cobalt, en or et autres minerais essentiels, nous devons nous interroger : l’Europe a-t-elle commis une erreur en nouant un partenariat stratégique avec Kigali ? En décembre 2023, l’Union européenne annonçait 900 millions d’euros d’investissements au Rwanda dans le cadre du programme Global Gateway, un projet censé favoriser le développement des infrastructures. Pourtant, quelques mois plus tard, les mêmes institutions demandent à Kigali de retirer ses troupes du Congo.Le Congo est le plus grand producteur mondial de coltan et de cobalt, des minerais indispensables à nos téléphones, à nos voitures électriques et à nos batteries. Mais cette richesse est aussi une malédiction : elle alimente le conflit et profite à ceux qui pillent ces ressources avec la complicité de milices armées.Les invités de Lila LEFEVRE :Charles Goerens, eurodéputé luxembourgeois et ancien ministre du Développement international ;William Ikolo, rédacteur en chef du magazine congolais : « Institutions RDC »Voir l'émission sur Youtube :https://www.youtube.com/watch?v=Qcti1x3Cpyo
07/02/2025 • 53:38
Dans le cadre de la 4ᵉ Conférence internationale sur « Le récit palestinien : une nouvelle ère ? », qui s’est tenue les 18 et 19 janvier 2025 à Istanbul, l’équipe de Le Vrai Dialogue a redoublé d’efforts pour produire une émission spéciale, diffusée en direct depuis le lieu de l’événement.Lila Lefèvre a accueilli deux invités d’exception : François Burgat, politologue et expert du Moyen-Orient, ainsi que le Dr Christophe Oberlin, chirurgien renommé.Ensemble, ils ont brillamment déconstruit et analysé les multiples dimensions du conflit israélo-palestinien.Les invités :François BURGATPolitologue et islamologueChristophe OBERLINChirurgien et HumanisteRegardez l'épisode sur Youtube ;https://www.youtube.com/watch?v=4txs1hYt9zU
21/01/2025 • 56:19
Nous abordons une question audacieuse, presque provocatrice : la France, jadis berceau des lumières, glisse-t-elle dans la régression, dans le déclin ? Devenue une nation en perte de vitesse, pourrait-elle être perçue comme un pays en voie de développement, voire sous-développé ?Désormais, les déclinistes s’affrontent à coups de chiffres. Selon eux, la vérité est, que la France décline vraiment. Et pour cause, le taux de pauvreté atteint plus de 14 %, avec des millions de citoyens vivant sous le seuil de pauvreté. Le chômage reste très élevé, sans parler de la dette publique qui dépasse les 3 000 milliards d’euros, frôlant 115 % du PIB, et côté innovation, la France perd pied complètement face aux nouvelles puissances émergentes.Nous recevons deux invités d'exception : Mourad Belguedj, ancien ministre des Transports et du Tourisme, et Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor.Voir l'émission sur Youtube ;https://www.youtube.com/watch?v=FbbSlXTTgoM
09/11/2024 • 60:16
Aujourd’hui, nous abordons un sujet complexe et d’une importance capitale sur le plan du droit international, mais aussi pour la stabilité et l’avenir d’une région en proie à des tensions depuis plusieurs décennies : le Sahara occidental.Il y a deux semaines, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu deux arrêts très attendus, portant sur les accords commerciaux entre l’UE et le Maroc. Ces accords, relatifs à la pêche et à l’agriculture, incluaient l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, un territoire non autonome depuis 1975. Mais ce qui est crucial dans ces décisions, c’est que la Cour a rappelé un principe fondamental du droit international : le consentement du peuple du Sahara occidental, représenté par le Front Polisario, est indispensable pour valider tout accord économique touchant ce territoire.Or, la Cour a constaté que ce consentement n’a pas été dûment obtenu, soulevant ainsi des questions essentielles : qui doit parler au nom du peuple sahraoui ? Qui doit contrôler ses ressources naturelles ? Et comment les principes de l’autodétermination et de l’effet relatif des traités peuvent-ils être appliqués concrètement dans ce cas ?Pour discuter de ces enjeux, nous avons le plaisir d’accueillir, d’une part, Pierre Galand, ancien sénateur belge et figure emblématique de la solidarité internationale, qui a longuement milité pour la cause sahraouie. D’autre part, François Alfonsi, ancien député européen français, particulièrement engagé sur les questions des droits des peuples et des relations entre l’UE et les territoires non autonomes et the last but not the least Mansour Omar, représentant du Front Polisario auprès de l’Union européenne à Bruxelles.Regarder l'épisode sur youtube ;https://www.youtube.com/watch?v=l3MGUs8c9gw
18/10/2024 • 49:42
Aujourd’hui, nous célébrons une réussite historique pour l’Algérie. En 2020, le Président Abdelmadjid Tebboune a pris une décision audacieuse : stopper les importations de produits agricoles que l’Algérie pouvait produire elle-même. Cette décision, critiquée à l’époque, a permis à l’Algérie de renouer avec son rôle de grenier, non seulement pour l’Europe, mais aussi pour l’Afrique.En seulement quatre ans, grâce à la détermination de ses agriculteurs, l’Algérie est passée du statut d’importateur à celui d’exportateur. En 2023, les exportations agricoles ont bondi de 20 %, atteignant 500 millions de dollars. Aujourd’hui, les produits algériens, d’une qualité exceptionnelle et conformes aux normes européennes, inondent les marchés européens, notamment en France, où la demande explose. Des fruits comme les pommes, les bananes, et même le fruit du dragon sont désormais cultivés localement.Mais concentrons-nous sur ces véritables joyaux algériens : le melon, la pastèque et le raisin. Ces fruits, non seulement délicieux, surpassent les standards de qualité. Leur goût, leur texture, leur fraîcheur font sensation, tant sur les étals locaux qu’à l’exportation. Ils symbolisent ce renouveau agricole qui n’est pas seulement une victoire économique, mais aussi une affirmation de la souveraineté alimentaire algérienne.L’Algérie redécouvre son potentiel et démontre au monde qu’elle possède non seulement les ressources et le talent, mais aussi la volonté politique pour redevenir un acteur majeur de l’agriculture mondiale.Pour discuter de cette révolution silencieuse, nous recevons aujourd’hui Faysal Ouchene, marchand emblématique de la place de l’Opéra à Paris, qui aspire à voir ses melons et pastèques orner la table royale belge, ainsi qu’Imen Harkouk, directrice de la maison Khazana à Rouiba, pionnière du fromage de chamelle, un produit qui fait déjà sensation au niveau national et a remporté des prix à l’international. Imèn aspire à voir son fromage servi à la table présidentielle du palais d’El Mouradia.
22/08/2024 • 37:41