Show cover of Nouvelles Voies Urbaines

Nouvelles Voies Urbaines

En France, les villes concentrent 80% de la population mais aussi l'essentiel du pouvoir et sous toutes ses formes. Ce sont des zones particulièrement vulnérables aux changements à l'œuvre et qui contribuent, de fait, à l'émergence de ceux-ci (pollutions, cécité écologique, chaleur, inondations, etc.).  Seulement voyez-vous, un des nombreux principes de permaculture dit ceci : "The problem is the solution". Littéralement, "le problème est la solution". Je m'appelle Simon et il y a quelques mois j'ai décidé de prendre mon vélo pour vivre en itinérance, à la rencontre de femmes et d'hommes qui rendent leurs zones urbaines plus sobres, durables, inclusives et résilientes. J'ai envie de rencontrer ces personnes qui se sont un jour mises en mouvement par le biais d'une association, d'une entreprise, d'un mandat politique ou que sais-je encore, pour métamorphoser leur ville, les rendre plus soutenables, les repenser, les vivre différemment. Je souhaite découvrir leurs activités, leurs contextes, leurs territoires ; écouter leurs parcours, leurs idées, leurs problématiques ; accueillir leurs peurs, leurs joies et leurs colères ; comprendre leurs motivations et leurs engagements ; reconnaître leurs humanités, tout simplement.  Nouvelles Voies Urbaines c'est un outil qui dessine de nouveaux contours aux villes actuelles et futures, qui les habille d'initiatives vertueuses qui ne demandent qu'à être développées, dispersées et agrégées. C'est un éloge à l'engagement, au passage à l'action, à faire bouger les lignes. Enfin, c'est un plaidoyer pour un nouvel imaginaire urbain, pour une culture commune et collective de la résilience, pour un changement nécessaire de trajectoires urbaines face aux enjeux sociaux et écologiques de notre époque. Enfile ton plus beau cuissard (pas obligatoire), ajuste ton casque (recommandé) et viens explorer de Nouvelles Voies Urbaines (vivement conseillé). Tu peux aussi me rejoindre sur les réseaux à @nouvelles_voies_urbaines ! Podcast produit par "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.org Montage, mixage et générique de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tracks

"La véritable irrévérence aujourd'hui, c'est faire du lien dans une époque qui sépare les êtres."Cette phrase de Abd al Malik pourrait presque résumer cet épisode.Alors que je vois défiler les côtes bretonnes, traversant villes et villages, une question se répète dans ma tête."Comment peut-il encore être aussi difficile de se loger dans des endroits parfois déserts et vides de vie ?"Un début de réponse se trouve évidemment dans la spéculation foncière et l'infernal résidentiel secondaire des zones côtières.Il y a un an lorsque j'étais à La Rochelle, j'ai rencontré Pascale Morel, la directrice de Horizon Habitat Jeunes, un foyer de jeunes travailleurs et travailleuses (FJT) et le constat était déjà le même.Jeunes et moins jeunes peinent et cherchent désespérément à se loger.Par définition les FJTs mélangent, éduquent et font du "vivre ensemble" et du "collectif" les briques fondamentales de la vie des jeunes. Mais à Horizon, on ne s'arrête pas là. L'éducation populaire n'ayant pas de frontières, ce foyer donne aussi la chance à des jeunes de devenir gestionnaires d'une entreprise coopérative avant même leur majorité, le RestoKoop.Alors curieux et sensible à la condition de la jeunesse, je suis allé en rencontrer des jeunes et j'ai pris le temps de la discussion avec Pascale.Nos échanges nous ont permis d'explorer les questions de l'accès à l'information, de la politisation et de l'engagement de la jeunesse, de l'accès au foncier urbain bien sûr, de la régulation des résidences secondaires, de la place du collectif dans nos vies, de l'économie coopérative ou bien même de ce que c'est que "habiter un territoire".Au-delà de remplir la fonction du logement et sans être "nouveau" pour autant, les FJTs sont de véritables leviers d'inclusion urbaine. Bien que réservés à la jeunesse, la vie menée et la dimension collective prônée ne sont-elles pas des exemples de contre-pouvoirs puissants pour faire face à l'individualisme exacerbé de la vie urbaine occidentale ?Aussi anciennes soient-elles, ces structures ne sont-elles pas pour autant un exemple typique de ce que pourrait être une nouvelle voie urbaine ?Je vous laisse mûrir ces questions tout en écoutant ce nouvel épisode.Je vous souhaite une très belle écoute 🎧Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

11/28/24 • 76:16

"Quelle stratégie adopter pour valoriser au mieux nos biodéchets ?"Aujourd'hui, cette question devrait être à l'ordre du jour de n'importe quelle collectivité.La réponse à y apporter n'est d'ailleurs pas unique et nécessite sérieusement d'être travaillée.Croyez bien que ce n'est évidemment pas le cas, et c'est bien dommage.La législation du 1er janvier 2024 qui oblige les différentes structures à mettre en place un tri à la source des biodéchets aurait pu être une formidable opportunité pour créer de véritables circuits courts de compostage et de valorisation du compost en agriculture vivrière et biologique de proximité.Devinez quoi ? C'est encore loupé.Maintenant, voyons le verre a moitié plein.Il existe des structures associatives et entrepreneuriales qui se sont saisies du problème et qui proposent des manières plus ou moins efficaces de gérer les biodéchets et de les valoriser au plus proche du gisement.Outre un potentiel business (parce que oui, le compost, même si tout le monde ne l'a pas encore compris, c'est de l'or), je fais partie de celles et ceux qui pensent qu'en produire est une véritable démarche militante et engagée.Pourquoi ?Nos sols sont en état de mort imminente et l'une des conditions pour les sauver serait de leur apporter du compost, et pour assurer la nourriture dans nos assiettes, la vitalité de nos sols est essentielle.Et ces structures alors ?Dans cet épisode, je vous propose d'aller découvrir l'une d'entre elles.J'ai échangé avec Lucas Rigoland, co-fondateur de la Scop Alter-Gaïa, une entreprise qui gère et collecte une partie des biodéchets de l'agglomération rochelaise, le tout en privilégiant la mobilité douce et une réutilisation en agriculture de proximité.Notre conversation a permis de soulever quelques uns des questionnements qui sous-tendent la gestion des biodéchets en ville et leur valorisation.Quelle organisation est la plus efficace ? Pourquoi choisir une stratégie de gestion plutôt qu'une autre ? Comment mutualiser la compétence entre public et privé ? Comment créer davantage de porosité entre le restaurateur et l'agriculteur par le compostage ?Le compostage peut devenir un véritable levier de résilience territorial à condition d'être réalisé intelligemment et dans une boucle la plus courte qui soit.Alors qu'est-ce que l'on attend ?Très belle écoute 🎧Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

11/14/24 • 60:42

Produire et consommer moins, ce sont les bases de la sobriété, quelques unes des conditions sine qua non pour garantir l'habitabilité de notre planète.Ce n'est pas une opinion mais un fait. Un fait avéré et très bien documenté.Renoncer (ou refuser), c'est le premier pas vers la sobriété et de loin, le plus efficace.Or, ça ne suffit pas.Les logiques économiques linéaires doivent se circulariser.Mettre fin à notre société consumériste nécessite qu'entre la production et la destruction d'un bien, plusieurs boucles se développent.Le recyclage en est une, mais face à l'obsolescence programmée et au réflexe de la destruction, des pratiques comme le réemploi ou la réutilisation apparaissent comme étant bien plus pertinentes.Le milieu de la construction et de la décoration d'intérieur se transforment peu à peu et font appel à des experts et expertes de l'économie circulaire, des ressourceries, des matériau- ou bâti- thèques.L'objectif ? Prolonger la vie de biens matériels déjà en circulation avant qu'ils finissent dans une décharge ou un incinérateur. Il faut alors redoubler de créativité pour transformer par exemple une jante de vélo en un attrape-rêve ou bien la fenêtre d'une école en châssis nantais.Quand le design rencontre l'économie circulaire, alors il arrive qu'elles fusionnent et cela donne des lieux comme "La Matière", tiers lieu de a ressource et de la circularité sur La Rochelle.Aujourd'hui je vous invite à découvrir les coulisses et les enjeux d'une telle structure. Une structure qui n'attend qu'une chose, le soutien à la création d'une nouvelle filière. Celle du réemploi.L'ère de la consommation de matières est révolue et pour en sortir, c'est de matière grise dont on a besoin.Une réalité que mon invité du jour, Pierre Braud, a bien compris.Place donc à cette nouvelle voie urbaine.Très belle écoute 🎧Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

10/31/24 • 67:40

Est-ce que la crise démocratique que l'on vit aujourd'hui ne nécessite pas simplement que l'on retrouve des espaces pour se parler ?Je veux dire, de vrais espaces, pas virtuels, des endroits physiques et palpables.A la fin des années 80, feu Ray Oldenburg définit la third place, littéralement le "troisième lieu", aujourd'hui plus communément connu sous le terme de "tiers-lieu".Pour Oldenburg, c'est assez évident, le secret d'une démocratie saine et fonctionnelle se trouve dans ces espaces de rencontres que sont les pubs, les rues et autres cafés où les gens se croisent et peuvent discuter.Le premier lieu (la maison) et le deuxième (le travail) ne favorisent pas par essence cette mixité et cette rencontre caractéristique des troisièmes lieux. Aujourd'hui, à l'ère numérique où chacun et chacune évolue dans sa petite bulle (paradoxalement perçue comme ultra connectée) et où notre gouvernement, par ses choix, crée des conditions d'austérité toujours plus navrantes, le temps (et l'argent) qu'il nous est permis d'allouer dans ces "troisièmes lieux" est de plus en plus mince.Antoine Braud, mon invité du jour, co-fondateur de Petite Lune, observe avec désarroi ce que je dis là.Petite Lune c'est une entreprise de l'ESS qui cherche à (re)créer des places de villages en cœur de ville, dans des endroits incongrus, où inclusivité, créativité et circularité sont les maîtres mots.L’urbanisme transitoire, circulaire, l’alimentation durable et le lien social en cœur de ville ont été nos fils directeurs, avec une question en toile de fond : Comment créer des espaces de vies, festifs, gourmands et de mixité durables dans un monde et dans une ville qui change si vite ?Très belle écoute 🎧Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

10/17/24 • 84:09

L'eau est l'un des enjeux les plus grands des décennies à venir et surtout d'aujourd'hui.La compréhension de ses cycles et sa gestion sur nos territoires a toujours été une question fondamentale pour nos sociétés humaines. Pourtant en occident, on a peu à peu perdu ce lien avec cet élément naturel essentiel constitutif du vivant. Il suffit de voir les limites administratives des instances qui gèrent cette ressource et le peu de considération et d'importance que l'on accorde aux problématiques qui lui sont liées.Et en ville alors ? Eh bien là aussi, on a du chemin, et ça Barthélémy Schlumberger et son ONG Bleu Versant l'ont bien compris. Du bassin versant à la parcelle, l'ONG peut compter sur son équipe de scientifiques-artistes-paysagistes et son "géant bleu" avec lequel ils se baladent partout.Remonter les cours d'eaux autour de l'histoire du territoire, peindre sur les arbres le niveau futur de l'océan, débitumer les cours d'écoles et en dessiner une nouvelle avec les enfants, bref autant de méthodes créatives, sensibles et percutantes pour créer un sursaut et une culture de la gestion de l'eau à tous les échelons de la société. Une culture qu'il est bien indispensable d'avoir au regard des défis que ce sujet impose.Comment mieux intégrer l'eau en ville ? Quelle échelle est la plus pertinente pour penser sa gestion holistique ? Quelles perspectives d'avenir pour favoriser la biodiversité aquatique ? Quid des systèmes d'épurations "naturels" à grande échelle ?Voici quelques unes des questions que explorées dans ce nouvel épisode de Nouvelles Voies Urbaines et dans lequel Barthélémy me partage sa vision, ses envies et ses travaux sur la place de l'eau en ville. Très belle écoute 🎧Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

10/3/24 • 84:36

L'épisode d'aujourd'hui a une saveur un peu particulière, puisque j'ai eu le plaisir de m'entretenir avec Sébastien Wittevert, un ancien de la finance, aujourd'hui permaculteur et responsable de l'équipe salariée de Graines de Troc, une association permacole située en pleine zone industrielle aux abords de La Rochelle.Eh oui, de la permaculture en pleine zone industrielle.Il y a peu, alors que je donnais une initiation à la permaculture à un groupe, j'ai entendu cette phrase : "Avant j'étais urbain, mais depuis que je vis à la campagne je m'intéresse ENFIN à la permaculture."Du pain béni pour moi. En fait, cette pensée en dit long sur comment est perçu ce concept en France et à quoi il reste cantonné. Pour beaucoup, et pour vous aussi peut-être, la "permaculture" est souvent limitée à "jardinage sans pesticides" ou quelque chose qui s'en rapproche.Eh bien je suis au regret de vous dire que ceci est complètement faux. Vraiment.Si vous avez écouté plusieurs épisodes du podcast, vous sentez peut-être que la permaculture c'est un peu plus complexe que cela. Eh bien c'est le mot : complexe.La permaculture, c'est avant tout une philosophie avec une éthique bien spécifique, c'est un art composé de multiples principes, mais c'est aussi une méthode de conception de systèmes humains durables, productifs et efficaces inspirée du fonctionnement de la nature, des savoir-faire et savoir-être de peuples premiers, mais aussi de la science moderne.C'est répondre à nos besoins, et strictement rien que nos besoins en concevant des systèmes où se multiplie les interactions et synergies positives entre éléments tout en s'assurant du soin à notre environnement, au vivant humain et non-humain qui le peuple et en partageant équitablement tous les surplus."D'accord, mais concrètement, ça donne quoi une organisation permacole ? Et surtout en ville ?"Eh bien en voici un avant goût.Très belle écoute 🎧Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

9/19/24 • 71:00

Faisons simple, mais efficace.Novembre, c'est le mois où l'on récolte les olives ; et des oliviers, à la Rochelle, il y en a en réalité beaucoup.Alors oui, La Rochelle n'est pas connue pour son huile d'olive, ni même pour sa production de pommes, de cerises, de kaki ou de je ne sais quel autre fruit. Pourtant, je peux vous assurer qu'il y en a des kilos et des kilos.Le pire dans tout ça, c'est qu'ils se perdent et qu'on l'ignore.Enfin, ils se "perdaient". Oui parce que depuis 4 ans bientôt, Coralie Tisné-Versailles s'est dit que ça ne pouvait plus durer. Alors elle a crée "Aux Arbres Citoyens", une association de cueillette de fruits solidaire.L'idée est d'aller récupérer les fruits qui se perdent dans les jardins communaux et surtout chez les particuliers pour les donner à celles et ceux qui ne peuvent pas s'en payer.Je vous l'ai dit, simple, mais efficace.Avec mon vélo, je me suis rendu, chez une, puis deux, puis trois personnes pour ramasser des olives dans leur jardin. Et ce que je peux vous dire, c'est que ça fait vite des kilos.Alors bien sûr, ces fruits qui se perdent, il y en a partout, pas seulement à La Rochelle. L'enjeu est juste colossal.Comme le dit Coralie, cueillir des fruits est un geste simple, gratifiant, où l'on gagne à tous les coups.Pourtant, derrière ce geste anodin se cache peut-être une révolution pour nos vi(ll)es.De la place de l'arbre, à la mixité sociale en passant par l'accueil de la biodiversité et la résilience alimentaire, Coralie, partage à mon micro, parfois avec émotions, ses réflexions quant aux multiples synergies possibles qu'il nous reste à développer.Une parfaite nouvelle voie urbaine.Très belle écoute 🎧Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

9/5/24 • 72:56

Transformer nos villes pour répondre aux enjeux des limites planétaires nécessite d'avoir une bonne vision du territoire et de la marge de manœuvre que l'on possède.L'une d'entre elle, bien connu du grand public, concerne la concentration des gaz à effets de serre (GES) dans notre atmosphère et son impact sur le réchauffement climatique.Pourtant, le sujet du stockage de carbone semble encore nébuleux et compliqué à appréhender tant les variables qui influent sur la concentration de GES dans l'atmosphère et leur impact sont multiples. L'intérêt de faire son bilan carbone personnel ou pour sa structure est mal compris et le discours politicien tend à cristalliser le problème du réchauffement climatique sur la nécessité de chacun et chacune à multiplier les petits gestes quotidiens et individuels pour espérer enrayer une situation pourtant globale et collective.Parce que oui, c'est bien de ça qu'il s'agit, d'un problème collectif.Un problème collectif, dans lequel les grandes entreprises possèdent une part importante de la responsabilité et une capacité d'action conséquente dans la réduction de leur empreinte carbone.Une problème collectif, dans lequel le rôle de l'état est d'une part, de contraindre et réguler les activités délétères de ces entreprises et d'autres part, d'inciter et faciliter la mise en œuvre d'actions permettant un stockage de carbone massif et efficace via notamment des projets de gestion et de renaturation d'espaces naturels partout où c'est possible.Alors bien sûr, tout cela est bien joli, mais dans la pratique nous en sommes encore loin. Si les choses bougent difficilement à l'échelle nationale et internationale, peut-être qu'il nous faut changer d'échelle.C'est un peu ce que fait la Coopérative Carbone, qui par son activité et sa gouvernance spécifique (SCIC), participe à organiser la réduction des émissions de GES et à favoriser le stockage de carbone à l'échelle du territoire rochelais (voire un peu plus). En formant, accompagnant et finançant des entreprises et projets impactant du territoire, cette coopérative cherche à faire prendre conscience tout en donnant des solutions concrètes de stockage de carbone sur La Rochelle et ses environs.Cet entretien avec Anne Rostaing, la directrice de la Coopérative Carbone, a été enregistré en novembre 2023 et permet d'avoir une petite vision d'ensemble sur ce qu'est cette entreprise de l'économie sociale et solidaire et donne un éclairage simple et concis sur l'état de la situation climatique actuelle et sur notre capacité d'action individuelle et collective.Comme toujours, j'ai interrogé Anne sur sa vision de la ville et sur notre gestion des problématiques urbaines avant de lui demander qu'elle nous parle un peu d'elle et de sa vision pour l'avenir.J'espère que cet entretien un peu différent de d'habitude vous plaira et qu'il saura vous inspirer !Très belle écoute,🎧à très vite,✌️Bisous❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

8/22/24 • 62:31

Parler de résilience et de durabilité pour nos territoires nécessite de s'intéresser à la question de la mobilité, et clairement, un seul épisode ne suffira pas.Alors commençons tranquillement à défricher le sujet en étudiant le cas niortais.La CAN, la communauté d'agglomération du niortais agrège 40 communes sur un territoire de 820 kilomètres carrés. Face au manque de fréquentation des transports collectifs, celle-ci à instaurer, en 2017, la gratuité des bus sur l'ensemble de l'agglomération.Une mesure, à l'époque, assez avant-gardiste pour un territoire de cette taille.Seulement, la mobilité ne se réduit pas aux bus et leur gratuité n'assure pas de résoudre les problématiques de déplacement ni même qu'ils soient empruntés.Alors comment amener les gens à progressivement se séparer de leur véhicule personnel au profit de transports collectifs ou de moyens de mobilité douce ?Comment intégrer la question écologique qui se pose concernant nos déplacements sans pour autant rendre la vie des citoyens et citoyennes plus compliquée ?La multiplicité des moyens de déplacement est évidemment un début de réponse et des réflexions sur les infrastructures sont à mener.Sébastien Forthin, le directeur du service des transports de l'agglomération, partage à mon micro nombre des questionnements et des avancements réalisées par la CAN sur cette thématique.La mobilité est au carrefour de nombreuses problématiques et se poser sur son développement semble être un vrai casse-tête lorsque l'on parle d'aménagement de nos villes.Comme à chaque fois, après nous avoir présenté la structure, Sébastien se prête au jeu de la réflexion systémique et partage ses ressentis sur le futur, afin qu'ensemble on puisse définir ce qui est nécessaire pour voir advenir une nouvelle voie urbaine.Très belle écoute ✌️🎧Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

8/8/24 • 75:27

Et si nos cimetières devenaient de véritables lieux de vies ?Je veux dire, pourquoi ne pas faire sauter ce béton gris, totalement fade, pour le remplacer par du végétal dense et luxuriant ?Aux espaces ternes et glauques, laissons place à la splendeur et la diversité du vivant !En plus de se mettre au vert, débarrassons nous du plastique, du granit, et de tout ce qui pourrait être néfaste pour la biodiversité ou au bilan carbone trop élevé. Fini l'entretien bruyant, polluant et coûteux !Faisons simple et élégant, mais surtout faisons beau et accueillant !Un cimetière paysager c'est bien, mais un cimetière naturel c'est mieux !C'est ce que je suis allé visiter pendant mon séjour niortais ! Le cimetière naturel de Souché !Drôle d'endroit pour faire du tourisme, j'en conviens, mais pourtant ça vaut le coup d'oeil... Enlevez les pupitres des tombes et difficile de croire que l'on est au beau milieu d'un cimetière tant le végétal et la biodiversité abonde. Les allées serpentes aux détours de grands chênes et de parterres de fleurs diversifiées et au loin, près d'un banc creusé à même un tronc, un pêcher jouxte un hôtel à insecte. Il me suffit alors de lever la tête pour apercevoir un écureuil roux se cacher dans la canopée.Promis la description est fidèle à la réalité !L'histoire de cette initiative, c'est Amanda Clot la responsable du crématorium et des cimetières de Niort qui me l'a raconté.Des origines à la mise en œuvre, Amanda a pris le temps de me décrire ce qui faisait l'essence de ce cimetière un peu particulier et comment celui-ci était perçu par les niortais et les niortaises.De là, nous avons un peu poussé la discussion. Pression foncière, imaginaire de la mort et culture hygiéniste ont guidé nos réflexions. En bon permaculteur, j'ai interrogé Amanda sur la question des multiples usages, de la gestion des déchets ou de la valorisation des zones de bordures d'un tel aménagement.Ensemble, nous avons questionné la possibilité pour nos cimetières urbains de (re)devenir de véritables lieux de vies où défunts et Vivant pourraient cohabiter et où une autre conception de ces espaces pourraient en faire une nouvelle voie urbaine.Très belle écoute🎧Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7/25/24 • 67:06

La ville, de par son amenagement, crée l'isolement. La question de l'inclusion sous toutes ses coutures, est particulièrement difficile à traiter et pourtant chacun et chacune d'entre nous avons le pouvoir de l'influencer.Conscient que l'une des plus grosses marges de manœuvre relève, ici encore, de décisions politiques, nous n'avons pourtant pas le luxe d'attendre que les changements viennent d'en haut.Alors explorons les zones grises, expérimentons là où il y en a besoin, là où des espaces s'ouvrent.L'accès à une alimentation saine et durable pour toutes et tous est loin d'être garantie, même en France. L'aide alimentaire ne suffit pas, et peut parfois être assez stigmatisante.Ma première rencontre lorsque je suis arrivé à Niort, a été cette épicerie mixte, Le Cabas Solidaire.Ici pas de carte à donner à l'entrée, personne ne vous suit ou ne vous guide pour faire vos courses, tout le monde y est inclus, que vous soyez dans le besoin ou pas.Un petit écosystème s'est construit, avec un supermarché certes, mais aussi de quoi prendre un café dans un petit jardin ou bien à l'abri, on vient s'y rencontrer, échanger, parfois suivre des ateliers.Une structure aux multiples fonctions non stigmatisante et qui apparaît comme une véritable solution.Stéphanie est salariée dans cette association et à mon micro, elle partage le fonctionnement, la création et les difficultés que traversent de telles structures.Voici donc une nouvelle voie urbaine au plus proche de l'humain dans toute sa solidarité.Très belle écoute 🎧 ✌️Bisous ❤️Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

2/24/24 • 46:06

Peut-être avez-vous déjà vu des images où l'on voit une transhumance en pleine ville, où la circulation est bloquée parce qu'un troupeau de mouton est en transit d'un parc à un autre.Ces scènes sont de moins en moins rares et c'est tant mieux !Les élevages urbains sont peut-être une solution à nombre de nos soucis en ville et pour en discuter, je vous emmène à la rencontre de Maud Regnier, une bergère urbaine.J'ai passé une longue matinée avec Maud et Léa (qui était alors en plein apprentissage), à les suivre au travers de Poitiers, allant d'un troupeau à l'autre, s'assurant que tout était en ordre. Ce qui m'a frappé c'est toute la logistique et la vigilance que demande leur métier !J'ai eu plaisir à échanger avec ces amoureuses du vivant, à comprendre leur quotidien et à m'apercevoir de toutes les synergies que l'élevage urbain peut créer dans nos vies.Appréciez l'étendu du champ des possibles et la nouvelle voie urbaine qu'ont choisi Maud et Léa en redonnant, au vivant, toute sa place dans nos villes.Très belle écoute ✌️🎧Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

2/8/24 • 52:28

J'avoue, j'ai eu la flemme de faire mes courses et je n'ai pas pris le temps de faire le marché.Par chance, j'ai entendu parler d'un groupe de producteurs et productrices bio et locaux qui se sont associés pour créer une boutique en ligne avec un système de "click and collect", leur nom, La Clique Paysanne.C'est comme ça que j'ai rencontré Thomas, maraîcher et permaculteur, et membre de cette association.Après une journée à découvrir sa ferme, désherber les carottes, et butter les poireaux, on s'est posé avec une limonade dans son jardin.J'ai allumé les micros, et nous avons discuté. Discuter de cette fameuse association de producteurs et productrices, de politiques agricoles, d'enjeux de résilience alimentaire et de liens entre ville et campagne.Voici un condensé de notre échange, l'histoire de Thomas et de la Clique Paysanne, un "click and collect" paysan pour reconnecter avec les urbains, une solution pour une nouvelle voie urbaine.Bonne écoute ! 🎧✌️Bisous ❤️Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

1/19/24 • 60:15

Cet été, avant le grand départ et entre deux sessions bricolages sur mon vélo, j'ai rencontré plusieurs personnes participant à créer de nouvelles voies urbaines dans ma ville natale, Poitiers.Florence est l'une d'entre elle.Elle est agricultrice urbaine, une profession encore difficile à cerner puisqu'elle s'incarne de multiples manières et qu'elle rend des services à nos villes parfois insoupçonnés.Entre les convictions politiques et écologiques d'une femme, la peur et la joie d'une mère et la fierté et l'engagement d'une agricultrice, Florence nous raconte comment elle vit son activité et les projets qu'elle aimerait développer.Je vous laisse découvrir un bout de son histoire, de ses réflexions, apprécier, tout simplement, cette nouvelle voie urbaine...Bonne écoute ! ✌️🎧Bisous ❤️ Montage de Pauline Bussi, Le Son Libre : https://le-son-libre.frPodcast soutenu et produit par l'association "Les Urbaculteurs" : https://urbaculteurs.orgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

1/4/24 • 51:11

Similar podcasts