730 مُعجَباً
L'EP 5 titres « Secte » de 1=0 met fin à la plus longue interruption du projet à ce jour et à un processus d'enregistrement et de mixage fragmenté par le temps et la distance.
Leur musique conserve cette signature post-rock ondulante et nerveuse. Sur disque comme en concert, le public est transporté dans un mélange d'énergie et de tension.
Autrefois nihiliste, 1=0 a émergé au début des années 2000 comme une soupape pour évacuer une certaine forme de colère, d'insatisfaction et de difficulté à trouver sa place. Tout a commencé avec une boîte à rythmes, une pédale de sample et une guitare électrique, créant un son minimal et direct, couronné d'un mélange rap/chant, comme Diabologum avant eux.
Au fil du temps, le groupe s'est agrandi avec l'ajout d'une basse puis d'une batterie, rassemblant des amis du même underground (Jildaz de Nolderise, King Q4, Julien Besse, Fred-Martin Bouyer et Dylan Bendall (Lab°, Schoolbusdriver, Quark).
Dans 'Secte', dont la chanson titre - suggérée par l'ami et acolyte du groupe Orval Carlos Sibelius, - est un clin d'œil à 'Sec', le premier LP de 1=0 paru en 2009, les paroles des chansons cherchent la réconciliation du cœur et de la raison, façonnant une paix personnelle et fragile, espérant la voir se propager au collectif.
Ali Veejay, parolier et compositeur, n'a jamais perdu confiance et détermination à mener à bien un projet unique et exigeant. Des émotions intenses et un vocabulaire affiné sont le ciment de chansons exaltées penchant vers un rap infusé de Spinoza. 1=0 a développé des couches de conversation sur les tourments de l'Occident et les résolutions intérieures requises.
