La course folle de Tim Dup, son 3ème opus, promet de faire danser les beaux jours ! L’artiste confie en souriant, avoir pris ô combien du plaisir à l’écrire et
le composer. On le croit. L’album est un concentré de gourmandises. On y retrouve une plume accomplie, des textes ciselés, pop’isés de soleil. On y découvre une voix affranchie de son air juvénile, maîtrisée de plus belle, ce timbre qui s’amuse et louvoie d’octave en octave. Il lui en a fallu des heures de scènes depuis Mélancolie heureuse (2017), pour oser jouer d’elle, jusque dans les arrangements. Il lui en a fallu du travail pour flirter les refrains avec légèreté. Dans son disque précédent, l’artiste interrogeait en mineur l’avenir de la planète, le poids du temps et le sens de la transmission. 2020 et son lot d’incertitudes ont évanoui, tournée et tergiversations. Qu’en restera-t-il ? Son auteur répond en majeur et choisit de twister l’intensité de la vie, la beauté de l’éphémère, panache d’élégance moderne et de sincérité.