102 fans
Pause. Une bouffée d'Aerosmith pour se décrasser d'un Black Sabbath. Au loin, les lumières d’un Led Zeppelin fendent la nuit et les pluies londoniennes. Les coups de Guns retentissent et les Roses fleurissent sur Sunset Boulevard. Est-ce qu’on ne serait pas en train de se raconter des histoires ?
Et justement : non. TALES OFF c’est tout le contraire. Littéralement.
Côté ombre, Tales Off, c’est la fin. La fin d’une histoire qu’on se raconte pour s’endormir ; la fin d’une époque, d’un système de pensée, d’une idéologie. C’est ce qui fait bouger les fondations même de nos idéaux. Comme l’incendie de Notre-Dame, l’explosion du réacteur de Tchernobyl, la mort de David Bowie…
Côté lumière, Tales Off, c’est aussi le renouveau, que la fin est un éternel recommencement. C’est le réveil des nations de l’ancien bloc soviétique, Berlin en tête. Et en filigrane, c’est le rock, cyclique, qui renaît de ses cendres à chaque génération.
A travers son rock clair-obscur, le quatuor parisien va nous brosser le portrait de gueules cassées et d'anti-héros et nourrir une mythologie urbaine.