Lui, Nicolas Dacunha, originaire de la banlieue parisienne et elle, Faty Sy Savanet, née à Kinshasa, ont grandi à Lemba, le quartier branché de la capitale congolaise. Après une rencontre mystique à Paris, ils se sont révélés sous le nom de "Tshegue",
le supercombo de garage rock tribal et d'afropunk.
Comme le veut leur nom - à la fois le surnom d'enfance de Faty et un terme désignant les garçons congolais qui se rassemblent dans les rues de sa ville natale, Kinshasa - l'EP Survivor montre TSHEGUE en train de plier les antécédents africains traditionnels dans un mélange imposant de sensibilités punk et garage, aussi idiosyncrasique que l'ADN du groupe lui-même.
Née à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, Faty s'installe à Paris avec sa famille à l'âge de 8 ans. Au début de la vingtaine, un ami commun la met en contact avec Bertrand Burgalat, collaborateur de Robert Wyatt, dont le label culte Tricatel a été cité comme une influence clé par des artistes tels que Air et Daft Punk. Burgalat a encouragé et facilité ses premières expériences musicales - y compris un éphémère groupe de voodoo n roll - jusqu'à ce que Faty soit présentée au futur membre du groupe TSHEGUE, le producteur franco-cubain Nicolas 'Dakou' Dacunha, dont les rythmes hypnotiques et haletants forment la colonne vertébrale de 'Muanapoto' et de l'EP 'Survivor'.