Gabriel Auguste ne fait pas de compromis. Auteur-compositeur-interprète, producteur, ingénieur du son, dessinateur et nouvelliste, le Vendéen se balade dans le monde de la musique depuis plus de dix ans et n’a jamais, selon ses propres aveux, renoncé à la radicalité. Il a même eu le temps, dans sa carrière, d’opérer un virage à sec : il est passé du rock à la variété française. C’est d’abord en tant que leader du trio de rock psyché Wall Of Death, avec lequel il publie deux albums en 2012 et 2016, que le guitariste et violoncelliste marque les esprits.
Curieux et intransigeant, l’artiste poursuit ensuite sa quête d’idéal musical et se tourne vers la chanson. Il produit pour les autres et écrit, pour lui, des textes en français. Il sort son premier EP de variété, Coups bas, en 2020, où il livre une pop qui adhère à ses codes et collabore avec des auteurs de renom (Léonie Pernet, Etienne Jaumet).
Artiste-slasheur, il ne cesse d’expérimenter, toujours radicalement. En même temps, il écrit des chansons d’amour puis s’en détourne, s’essaie à la poésie, jusqu’à composer un conte musical en français. Au studio Woodland qu’il a construit à Paris, Gabriel Auguste planche sur un projet hors catégorie, son œuvre la plus radicale à ce jour : La Grande Gomme.
