À vrai dire, la musique de Nicolas Belvalette (l'homme derrière Usé, que l'on peut également croiser chez Headwar, Les Morts Vont Bien, Sultan Solitude, Roberto Succo et 125 autres projets simultanés) aurait très bien pu se contenter du live, contexte où elle semble atteindre son plein potentiel. Face à une telle puissance de feu que pourrait en effet apporter un disque, sinon une inéluctable déception ? Le fait est que c'est tout l'inverse: Chien d'la casse, son premier album, l’avait démontré, Selflic vient définitivement le confirmer.