Zed a fait du chemin. Après avoir exploré le rap moderne, il cherche plus de composition dans sa musique, un retour à la chanson presque folk. L’écriture de Zed Yun Pavarotti se veut plus personnelle et honnête, avec de mots plus directs qui s’adressent directement à la personne qui écoute.
Il puise son énergie dans le parcours sans concession de Liam Gallagher ou même Jake Bugg plus proche de lui. Le rock anglais l’inspire, l’énergie des 70’s et l’esthétique des 90’s, mais il refuse d’être enfermé dans une époque. Zed ne veut ni être esclave de la musique moderne, ni verser dans une nostalgie caduque.
Et ce chemin, c’est aussi et toujours un retour aux origines. Celles de Saint-Etienne, sa famille, son cercle restreint, ses potes scellés. Comme Osha, son double musical qui l’aide à repousser ses limites techniques. Retour aux origines de St Etienne aussi avec le titre de son album, Beauseigne, comme le beau seigneur, celui qui a la poisse mais toujours classe. Comme les compositions de Zed plus minimales et essentielles. Comme les visages marqués qui entourent sa musique sans fioriture. Un vécu poisseux mais une classe internationale.