Guitariste depuis l’âge de 12 ans, Valentin grandit en région parisienne bercé par les voix de Bobby Lapointe ou de Renaud. En parallèle de son apprentissage de l’instrument, il commence à écrire, en français, et développe son goût pour la littérature. C’est en 2014 que musique et écriture se rencontrent, et que lui prend l’envie de composer.
Avec ce premier EP, Rémanence, Valentin s’offre le luxe de chansons finement référencées qui ne ressemblent pourtant à rien d’autre dans le paysage francophone, inspiré tout autant des classiques de la chanson (Brel, Brassens, Ferré) que des nouveaux paroliers de l’hexagone (Miossec, Julien Doré...). Entièrement autoproduit et masterisé à Brooklyn par Rich Morales (The Killers, Linkin Park...), ce disque convoque le souvenir du Bleu Pétrole de Bashung et mêle la noirceur poétique d’un univers gainsbourien, à des arrangements au charme discrètement suranné. Dans ce jeu de décalage et de fausses pistes, mêlant le synthétique au suave, il se permet même la coquetterie d’une reprise d’Eddy Mitchell, dont la Couleur Menthe à l’eau sort magnifiée par le timbre grave du jeune chanteur.
Valentin compose ici un EP riche en pro- messes d’avenir, à la croisée du slam et de la chanson française, emprunt d’une mélancolie toute particulière, où se mêlent des textes, une voix, un regard troublants de maturité.