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Miae réinvente les contours d’une pop française sensible et incarnée. À la croisée de l’électronique, du rock et de la chanson introspective, elle tisse un univers où la mélancolie se danse et où chaque morceau trace le chemin d’une reconstruction.
Derrière sa voix cristalline et sa flûte traversière, Miae porte une signature singulière. Formée aux conservatoires de Marseille et de Paris, elle s’émancipe rapidement des cadres classiques pour bâtir une œuvre personnelle, vulnérable et puissante. Son premier EP, Ombres Heureuses (2023), posait déjà les bases d’un dialogue intime entre textures électroniques, sensibilité classique et storytelling de l’intime.
En 2025, Miae poursuit son odyssée intérieure avec un deuxième EP à paraître le 20 juin, où l’on devine une palette sonore élargie, plus affirmée, plus brute. À travers une trilogie de singles dévoilés au fil des mois, elle creuse la matière de ses émotions avec une rare justesse : l’introspection douce-amère de Paris Marseille, l’énergie désabusée de Changer la colo’, et surtout Plus besoin, brûlot pop rock et déclaration d’indépendance post-rupture.
“J’ai plus besoin de tes yeux pour me sentir belle” — un uppercut doux, un cri d’autonomie. Côté influences, Miae navigue entre les minimalismes émotionnels de Max Richter, les popstars à fleur de peau comme Tove Lo ou 070 Shake, et la puissance viscérale d’une Yseult. Mais c’est bien sur scène qu’elle se révèle pleinement : la Gaîté Lyrique, le Makeda, les Francos de Montréal, ou plus récemment le PinkFrog Café à New York, chaque live est un corps à corps
émotionnel.
Avec sa plume aiguisée, sa présence magnétique et son refus des faux-semblants, Miae s’impose peu à peu comme l’une des voix les plus touchantes et audacieuses de la nouvelle scène française.