Alors que commence le succès de Take That, les boys band se multiplient rapidement au début des années 90. Aaron Poole, Dan Bowyer, Patric Osborn, Steve Hart et Schelim Hannan sont les membres originels de Worlds Apart formé en 1992.
Leur premier titre, « Heaven Must Be Missing an Angel » se classe n° 29, classement que Worlds Apart a ensuite bien du mal à dépasser en Albion, « Could It Be I'm Falling in Love » leur plus gros hit n'est que n°15 en Angleterre. Pire, leur album Together en 1994 tourne à la catastrophe en étant classé n°88.
La France accueille alors à bras ouvert Worlds Apart, qui devient très vite le plus français des boys band internationaux. Les succès s'enchaînent sans discontinuer, d'abord « Baby Come Back » n°3 en 1995, avec surtout leur reprise de « Je te donne » de Jean-Jacques Goldman. Cette reprise, opportune pour contourner les quotas radios alors en vigueur, leur permet d'être n°3 en France et l'une des principales ventes de l'année 1996.
Leur album Everybody est d'ailleurs n°1 français, toujours en 1996. Worlds Apart poursuit son succès hexagonal, en alternant titres anglais et français. l'album Don't Change est n°3 en France en 1997. Le temps de la gloire s'estompe alors et Here and Now en 2000, n'est classé qu'en France, là où les albums précédents se vendaient en Belgique, Suisse, Allemagne et Autriche.
Rescapé du mouvement boys band, Worlds Apart désormais articulé autour de Nathan Moore et Steve Hart, tourne toujours et sort en 2007 la compilation Platinum contenant quatre inédits. Worlds Apart est affecté en 2009 par les décès de Philip Nikolic de 2Be3 puis de Stephen Gately de Boyzone, leurs compagnons de l'aventure boys band.
