Daniel Avery

Mélangeant toutes sortes de spasmes techno sombres, de soubresauts post-punk et de vibrations acid house ambiantes, le producteur Daniel Avery est un pilier de la scène londonienne depuis les années 2000 et poursuit sa mission : "faire de la musique pour que les gens s'y perdent"

Ayant grandi à Bournemouth, sur la côte sud de l'Angleterre, il était un fan de rock typique dans sa jeunesse et a commencé à être DJ dans des clubs indépendants à l'âge de 18 ans avant de découvrir les albums de Kraftwerk et de New Order dans la collection de disques de son père et de tomber amoureux de l'éphémère scène électro-clash qui opposait l'étrangeté de la new wave à la flamboyance du disco et aux pulsations de la techno. Inspiré par des producteurs tels qu'Erol Alkan et Richard Fearless, il déménage à Londres pour travailler dans la boutique Pure Groove Records et, à l'âge de 21 ans, il devient DJ à la boîte de nuit Fabric et apprend les ficelles du métier auprès d'un autre héros, Andrew Weatherall. Il a également travaillé avec le duo synth-pop Filthy Dukes et avec le producteur Lionrock. Il s'est fait connaître du grand public lorsqu'il a réalisé l'album compilation Fabriclive 66 en 2012, et a remixé pour Little Boots, Metronomy et Hercules & Love Affair.

Avec un son surnommé "machine funk", il a dirigé les soirées Divided Love au Fabric et son premier album "Drone Love", sorti en 2013, s'inspire des rythmes techno minimaux de Détroit et des trips big beat vrombissants et hypnotiques de la house, avec la participation de la chanteuse Kelly Lee Owens et du producteur James Robertson. Il a ensuite réalisé un album compilation pour la série "DJ-Kicks" et a donné des concerts acclamés dans le monde entier, mais il est revenu à Londres pour installer un studio dans un conteneur maritime sur les rives de la Tamise, surplombant le quartier financier de la ville. C'est là qu'il a enregistré "Song for Alpha" en 2018, son premier album pour Mute Records.