Christine Ott a publié en 2009 son premier album «Solitude Nomade», largement salué par la critique. Elle a également signé la B.O. du film «La fin du silence» de Roland Edzard en 2011, ainsi que différentes créations scéniques sur des musiques originales (les ciné-concerts «Tabu», «Nanook of the north», «Lotte, mon amour», le spectacle «24 heures de la vie d'une femme»).
Virtuose des Ondes Martenot, cet énigmatique instrument de musique électronique inventé en 1928 par Maurice Martenot, Christine Ott est aussi une pianiste délicate mais aussi une compositrice à la sensibilité communicative et éminemment cinématographique. Artiste éclectique au parcours ciblé et sans concession, Christine Ott est toujours portée par une curiosité insatiable, des choix musicaux intransigeants et des rencontres passionnées ; en témoignent ses collaborations avec Yann Tiersen (membre de son groupe pendant plus de dix ans), Radiohead, Syd Matters, Tindersticks, DAAU, Oiseaux-Tempête, Foudre!, ou encore Noir Désir, Vénus... Sa musique est à la fois mélodieuse et inquiétante, inclassable et inspirée.
Publié par la label mancunéen Gizeh Records en 2016, son second album «Only Silence Remains» est un voyage mélodique et empreint de mystère voyant la musicienne jouer de différents instruments tout au long de l'album ; son délicat jeu de piano au centre, parfaitement accompagné par les Ondes Martenot, l'harmonium d'Inde, les cloches tubulaires et les percussions. Ce disque montre la faculté de la compositrice à transporter l'auditeur dans un autre temps, peut-être même dans un autre monde. «chaque titre se vit les yeux fermés, les images viennent d'elles même.»