Née Amanda Leigh Moore, le 10 avril 1984 à Nashua, New Hampshire, Mandy Moore grandit à Orlando avec son père pilote de ligne et sa mère reporter. A six ans, elle assiste à la comédie musicale Oklahoma ! de Richard Rogers et ne rêvera désormais que de devenir chanteuse. A neuf ans, elle prend des cours et se fera peu à peu une réputation dans la région en chantant lors d'événements sportifs.
Rêve et réalité
Repérée par Sony, Mandy Moore enregistre son premier album So Real (1999) qui inclut les simples « So Real », « Candy » et « Walk Me Home ». Arrangé dans un style pop-dance similaire aux productions de Britney Spears, Jessica Simpson ou Christina Aguilera, la jeune chanteuse déclarera en être mécontente. Certifié disque de platine aux Etats-Unis, il encourage ses managers à sortir un album de remixes, I Wanna Be With You (2000).
Sous les projecteurs
En 2000, Mandy Moore est alors engagée par la chaîne de télévision MTV pour présenter son émission, le Mandy Show. Ayant également fait ses débuts au cinéma, elle obtient un premier rôle majeur dans le film The Princess Diaries (2001) de Garry Marshall. Elle tournera par la suite dans plusieurs séries télévisées et films comme How to Deal (2003), Chasing Liberty (2004), Saved ! (2004), Romance and Cigarettes (2006) ou Because I Said So (2007).
Succès mitigés
La carrière de la chanteuse se poursuit avec Mandy Moore (2001), certifié disque d'or grâce aux simples « In My Pocket », « Crush » et « Cry » qui sera repris sur la bande originale du film A Walk to Remember (2002). Mieux classé, son quatrième enregistrement, Coverage (2003), est un album de reprises de chansons des années 1970 et 1980, tels les simples « Have a Little Faith in Me » de John Hiatt, « Drop the Pilot » de Joan Armatrading, « Senses Working Overtime » d'Andy Partridge, ou « Mona Lisas and Mad Hatters » d'Elton John et « Moonshadow » de Cat Stevens.
Premières plumes
Pour la première fois, Mandy Moore coécrit les titres de son cinquième album Wild Hope (2007) incluant les simples « Extraordinary », « All Good Things » et « Nothing That You Are ». Produit par le pianiste et guitariste Mike Viola, Amanda Leigh (2009), mis en avant par le simple « I Could Break Your Heart Any Day of the Week », confirme l'évolution du style de la chanteuse vers une musique pop moins commerciale.
