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Neal Black débute sa carrière dans les années quatre-vingt au Texas, où il se produit sur les scènes locales avec des pointures comme Georges Thorogood ou Omar & the Howlers. A la même époque, Neal Black se perfectionne dans l'art de la guitare avec des maîtres comme le jazzman Barney Kessel. Il développe un style qu'il qualifie lui-même de High Voltage Texas Boogie.
Le guitariste intègre ensuite la scène blues new yorkaise dans les années quatre-vingt-dix, et partage la scène avec Popa Chubby et consorts. Repéré par le label français DixieFrog, Neal Black sort en 1993 l'album Neal Black and the Healers. Cet album et le suivant Black Power en 1994 reçoivent de bonnes critiques aux Etats-Unis, insuffisant toutefois pour voir la carrière de Neal Black décoller.
Il s'exile au Mexique en 2000 et vit une période assez sombre où il donne des cours de guitare et joue dans les établissements de la chaîne Hard Rock Cafe. L'album Dreams Are for Losers en 2003 fait le bilan de ces expériences négatives. Neal Black rejoint alors le pays de son label et commence à se faire un nom dans le monde du blues en Europe. Il n'a alors aucun mal à enchaîner festivals et scène en solo. L'album Handful of Rain en 2007 montre son retour au premier plan, avec un blues rock toujours aussi incisif. Sometimes the Truth sort en 2011 et est le premier album de Neal Black disponible en formats numériques.