Les Hopla Guys ont quinze ans. Quinze ans de fêtes, de rires, de danses et de refrains scandés en choeur par le public fidèle et toujours plus nombreux. Mais quinze ans, c’est aussi l’âge où on peut rouler en mob’, boire du pinot noir en cachette, se déniaiser… Le bel âge, en somme ! Pendant toutes ces années, le groupe a accompli quelques faits d’armes retentissants. Lauréats du prix pour la culture alsacienne, le Bretzel d’or en 2016, ils avaient fait parler d’eux dès 2014 et leur Hopl’Award, ou même avant cela avec l’OLCA et le trophée du “Friejohr fer unseri Sproch” (printemps de la langue alsacienne). Ils ont été à l’origine du collectif “6.8.7.7.0” et de leur clip aux plus de 223000 vues contre la propagande du Front National.
C’est donc tout naturellement que leur nouvel opus s’est affranchi des frontières de langues, de styles et d’identités en tous genres. L’humour se fait plus fin, moins potache et malgré la maturité que l’on sent poindre, les guys ne se prennent jamais trop au sérieux. C’est un peu comme s’ils quittaient leurs costumes d’elsassisch musical Superhéros, endossé sur le précédent album “Dàs hàw i garn”, pour laisser découvrir l’homme derrière le masque…de Supermannala! Mais comme l’ado dont l’identité se cherche encore, ils s’inventent des histoires d’Alsacien à Paris, ou d’amours impossible avec des cougars allemandes.
Authentiques, efficaces. En étant eux-mêmes jusqu’à assumer leurs fantasmes et leurs délires, ils nous incitent à nous décomplexer pour mieux partager des moments de fête, où chaque morceau va nous parler. Artistiquement, ils vous emmènent dans leur adolescence, en compagnie de The Police, UB40, Goldmann ou les Red Hot Chili Peppers.