Au début d'Arman Méliès fut Jan Fiévé qui voit le jour le 28 janvier 1972, et au début de Jan Fiévé fut le groupe eNola (un album publié en 2002, Figurines), et quelques acoquinements avec Silmarils. Jan est alors guitariste autodidacte, et touche-à-tout musical.
Le musicien choisit un pseudonyme en double hommage au plasticien Arman, et au cinéaste pionnier Georges Méliès.
Au mois d'octobre 2003 il enregistre un premier EP sept titres, Le Long Train Lent & Les Beaux Imbéciles.
C'est en novembre 2004 que sort son premier album, intitulé Néons Blancs & Asphaltine.
Au mois de juin 2005 est édité San Andreas, nouvel EP de sept titres.
En mai 2006 paraît Les Tortures Volontaires, déployant toutes les facettes d'un style pop-rock vindicatif, et où croisent quelques perles de banjo, gouttelettes de claviers, et les ombres portées des grands compositeurs italiens, tels Ennio Morrricone, ou Nino Rota. Dans ce disque (bénéficiant de deux illustrations de pochettes différentes) figure le duo « Ivres » avec Alain Bashung, et un CD-ROM permet d'y retrouver un vidéo-clip du chanteur, ainsi qu'une prestation en concert.
En 2008 sort l'album Casino. Le disque, dont la ligne directrice reste la mort, le deuil, et la perte de l'autre ou des illusions, a été enregistré dans des conditions de grande spontanéité. Le disque, de nouveau orné d'une pochette signée par un jeune graphiste adepte du collage et du montage numérique, Julien Pacaud, inclut une version considérablement remaniée d' « Amoureux solitaires » (créé par Lio).
La même année, il collabore par deux compositions (« Tant de nuits » et « Vénus ») à l'album Bleu Pétrole d'Alain Bashung, rencontré à la Cité de la Musique, et travaille ainsi avec Joseph D'Anvers et Gérard Manset. Enfin, et toujours en 2008, Arman Méliès publie Un Beau siècle de légende, évocation, en dix croquis et textes, de ses maîtres en création. Il faut ensuite attendre cinq ans avant de voir réapparaître Arman Méliès avec un quatrième album simplement baptisé IV. Celui-ci sorti en mars 2013 accorde une place prépondérante aux synthétiseurs face aux guitares des albums précédents. Mais le naturel reprend vite ses droits avec Vertigone qui paraît en octobre 2015 et sonne comme un retour aux sources.