Carole Pellmont, c’est Uma Thurman sortant de terre en mode survivante
dans Kill Bill. C’est aussi Arletty éprise de liberté dans Les Enfants du
Paradis. Sur chacune de ses chansons, on ressent le feu dans son
écriture et cette voix grave, singulière, pleine de tempérament. Ça n’est pas
un hasard si ce premier EP aux couleurs multiples sonne comme un
manifeste de renaissance : ce disque plein de mordant exprime avec un
regard amusé sa quête d’un nouvel équilibre et son rejet des pulsions
toxiques, à commencer par celles qui l’ont plongée sous l’eau pendant
quelques années. Avec Belle il est question de beauté intérieure et ce
premier EP a décidé d’ouvrir en grand les chakras avec des chansons
pop d’une fantaisie pleine de poésie qui s’autorise toutes les libertés pour
retrouver la lumière. Carole Pellmont nous embarque par sa sincérité et son
humour, sa voix rock légèrement voilée agissant sur nos oreilles comme un
baume du Tigre. Ça pique un peu mais ça respire fort. Et ça peut même
guérir des vilains traumas.
Cet EP, qu’elle a écrit et composé, a été arrangé par Franck Chenal son
complice batteur et mixé par Jean Lamoot (Bashung, Dominique A, Noir
Désir, Girls in Hawaï…).