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Né dans la cité industrielle de Sheffield, Dom Hutton se passionne très tôt pour la musique. Après quelques gammes au piano, il opte pour la guitare électrique et remplit sa chambre de posters de ses héros (Eddie Van Halen, The Edge de U2, Andy Summers de The Police). C'est dans ces années de formation qu'il puisera son style pop/rock musclé et aérien, proche en sonorités de Prefab Sprout ou du songwriting d'un Paul Weller.
Réalisant qu'il ne peut devenir un guitar hero, ce francophile s'installe à Paris et crée ses premières maquettes avec l'aide de musiciens du cru ; l'album Indigo Stories (1997) est son premier album, mais passe inaperçu. Dom Hutton est à la croisée d'influences allant de la French touch electro à la Britpop, qu'il tente de concilier dans son home studio.
So britishAu printemps 2003 il forme le duo Kensington avec le clavier Olivier de Vellis. Kensington produit deux albums totalement infusés dans le style anglais : London et Colonel Mustard and the Candlestick (Mosaic, 2004), sur lequel deux autres musiciens officient. La formule séduit et le groupe embarque pour une série de concerts au Réservoir et à La Scène Bastille, jusqu'au Printemps de Bourges puis au Grand Rex en première partie de A-Ha.
En 2006, Dom Hutton décide de voler de se propres ailes et fait un retour en solo avec un album au destin cahotique. Les bandes enregistrées dans un studio parisien s'égarent, et voilà que le chanteur est obligé de reprendre l'ouvrage depuis le début avec son propre matériel. Sleeping at the Wheel sort finalement au printemps 2008 et récolte des critiques élogieuses. A n'en pas douter, ce « jeune talent » expérimenté est un artiste à suivre.
