Kwak

Formé en Martinique à partir de 1993 sous l’impulsion de Lea Galva, Suzy Trebeau et Jean-Luc Guanel, Kwak voit peu à peu arriver en son sein les figures de Philippe Joseph, Alain Dracius, Christian Louiset, Anthony Lowensky ou José Marie-Rose. Née d’une envie de valoriser les musiques zouk et kompas propres à l’île, la formation propose dès son année de création un premier album, A la Kwakans’ (1993). Les onze titres se diffusent et séduisent rapidement le public, qui se prend d’affection pour certains morceaux comme « Séré mwen » ou « Kontinué » qui deviennent des tubes, et le groupe est amené à se produire sur scène dans les Caraïbes. Avec un succès acquis dès sa première année, Kwak se galvanise et s’engage dans la composition avec intensité. Après A dé, vlopé !!! (1994) et Lé ga’ mèci… (1995), le groupe signe avec Et si on dansait (1996) un quatrième album en quatre années d’existence. Par des nouveaux titres qui deviennent emblématiques du zouk, « Moman foli » ou « Mennen mwen », et des concerts qui s’accumulent, la popularité de Kwak les amène à des comparaisons élogieuses, avec le groupe Kassav’ notamment. Néanmoins, des désaccords poussent à la dissolution du groupe en 1996, qui se reforme dans une configuration hybride en compagnie de membres du groupe Taxi pour le projet Kwaxikolor. Encore en contact à travers des initiatives différentes, les membres de Kwak poursuivent leurs carrières dans la musique, comme Suzy Trébeau en solitaire avec « Sé pou yo » paru en 2021.