Show cover of Un café au comptoir - interview art, culture et littérature

Un café au comptoir - interview art, culture et littérature

“Le comptoir d'un café est le parlement du peuple.” (Balzac) Vous aimez l'art, la littérature et la culture ? venez prendre un café - l'occasion d'une interview ! Dans un café, tout le monde y passe et chacun s’y retrouve. Des ouvriers de chantier, des balayeurs de rue, des étudiantes, des pères de familles, des poétesses, des entrepreneurs, des personnes en télétravail, des artistes, des stars du showbizz, on peut y croiser n’importe qui, n’importe quand. C’est ce qui fait l’âme des lieux. Ici l'occasion d'une masterclass, on célèbre l'art, la littérature et la création ! Comme je ne suis pas le seul que ces lieux attirent, j’ai décidé d'y rencontrer des personnalités du monde de l'art, de la littérature, écrivains, musiciens, artistes, journalistes, tout ce qui participe à la culture pour, lors d'une rencontre, me faire découvrir à leur façon leur carrière, ce qui les inspire et le café où ils se sentent bien ! https://www.instagram.com/alexishimeros Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Titres

CEET Fouad – Des murs de Toulouse aux galeries d’AsieDans cet épisode, partez à la rencontre de CEET Fouad, artiste graffeur né en Algérie, arrivé à Toulouse à 7 ans, aujourd’hui figure internationale du street art installé en Asie depuis plus de 20 ans. Des ruelles de la Ville Rose aux façades géantes de Shenzhen, en passant par des collaborations avec Prada, Adidas ou Fila, CEET revient sur son parcours atypique, ses influences et son célèbre personnage : le Chicanos, un poulet ovoïde, drôle et universel.🎤 Dans cet épisode :L’émergence du graffiti en France dans les années 80La découverte d’un nouveau terrain de jeu artistique en ChineLa naissance des Bad Chickens, son personnage signatureLe vandalisme “contrôlé” et la culture du risque dans le graffitiLa reconnaissance artistique à l’internationalLes influences manga, pop culture, BD et culture asiatiqueUn épisode haut en couleurs sur la liberté d’expression, l’audace, la résilience créative et l’art comme langage universel.Enregistré à Hong Kong !présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Ceet Fouad :https://www.instagram.com/ceet_fouad/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

09/07/2025 • 20:53

Actrice, réalisatrice et autrice, Eva Ionesco revient sur son parcours hors norme. De son enfance hypersexualisée sous l’emprise de sa mère photographe à sa libération artistique, elle raconte comment l’écriture lui a permis de reprendre le contrôle de son histoire.Dans cet épisode, elle évoque son dernier roman Grand Amour (Robert Laffont), l’amour salvateur, les abus de l’enfance, les années Palace, Paris comme personnage, et l’art comme moyen de survie. Un témoignage fort sur la mémoire, la littérature autobiographique, le féminisme et la reconstruction.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Eva Ionesco :https://www.instagram.com/ionescoevaDernier roman Grand amour (éditions Robert Laffont)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

29/05/2025 • 27:30

Dans cet épisode d'Un Café au Comptoir, je reçois Mélanie Sitbon, une comédienne, scénariste et réalisatrice au parcours aussi surprenant qu'inspirant. De ses premiers pas hésitants dans le stand-up avant le confinement, à la création de personnages décalés qui rencontrent un immense succès sur les réseaux sociaux, Mélanie nous raconte comment elle a su transformer ses expériences et ses défis en une carrière pleine de passion.Avec son personnage de "la louseuse magnifique", Mélanie explore avec une grande tendresse et un humour incisif des thèmes comme la parentalité, la pression des réseaux sociaux et le quotidien. Elle nous parle également de son spectacle "Réel", un moment unique où elle mêle vidéos de ses personnages à des sketchs vivants, toujours avec cette volonté de faire rire et de toucher son public.Dans cet entretien, Mélanie revient sur l'impact de la maternité sur sa vision de la vie, sa carrière et son humour, et nous partage son expérience de la scène, loin des projecteurs d’Instagram, mais tout aussi authentique. Entre rires et émotions, découvrez comment cette artiste polyvalente crée une œuvre unique, sans jamais perdre de vue sa vision du monde, avec bienveillance et humour.Un podcast pour ceux qui aiment le rire, les belles histoires et les parcours audacieux.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Melanie Sitbon :https://www.instagram.com/melanie.sitbon/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

09/05/2025 • 36:57

Mon invité du jour a tout d’ un boulimique de travail. Il écrit, il met en scène, il joue, et s’inscrit ainsi dans la lignée des grands noms de cet art séculaire : le théâtre.C’est quand il était très jeune à ia faveur de séjours dans des centres aérés qu’il se découvre un goût pour le déguisement, le chant et la comédie. Et c’est la qu’il contracte le virus du jeu. Il en éprouvera très vite les premiers effets : le plaisir de faire rire ses camarades — remède idéal, quand on n’est pas, semble-t-il des plus heureux au collège.Formé au célèbre Conservatoire national de Bordeaux, ce dramaturge aux origines basques aurait pourtant pu emprunter une tout autre voie, par exemple, poursuivre une carrière de chanteur au sein de son groupe Les Facéties. On peut d’ailleurs retrouver quelques extraits des concerts de cette formation aux instruments disparates sur you tube. On y entend une poésie scandée sur de la guitare électrique, de l’accordéon, des cuivres et de la batterie.La musique n’a d’ailleurs jamais quitté l’univers de l’homme de théâtre. On s’en rend compte dès qu’on assiste à l’une des pièces sur lesquelles son ombre plane, qu’il les écrive ou simplement qu’il les mette en scène — par exemple Cyrano de Bergerac — la musique est là, omniprésente, comme une voix complémentaire se joignant à celle des comédiens. Elle a un rôle véritable, bien plus important qu’il n’y paraît : elle joue, elle aussi.Et puis bien sûr, sur scène, sa troupe est là. Plus qu’une simple compagnie, Le Grenier de Babouchka — fondé par la comédienne Charlotte Matzneff (Madame Daguerre à la ville) — est son véritable bras armé. C’est l’antidote à toute morosité artistique permettant de varier les plaisirs scéniques : capable de reprendre le chef-d'œuvre d’Edmond Rostand, puis de célébrer le génie de Molière, ou encore de créer les œuvres originales nées dous la plume de leur chef, à l’instar de Adieu Monsieur Haffmann, La Famille Ortiz ou Le Petit Coiffeur.Sa pièce Du charbon dans les veines, qui a remporté cinq molieres cette année, est une incursion dans le quotidien d’une famille de mineurs du nord de la France, en 1958. Son auteur y exprime avec pudeur et poésie, toute la beauté, la force et la violence du sentiment amoureux. Il fait également subtilement dialoguer les craintes et les méfiances d’hier…avec celles de notre époque.Et c’est donc pour en savoir plus sur ce qui l’habite au quotidien — sa soif d’écriture, de mise en scène, de jeu — que j’ai convié Jean-Philippe Daguerre., à prendre avec moi un café… au comptoir !  présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram jean Philippe Daguerre :https://www.instagram.com/jeanphilippedaguerreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

30/04/2025 • 47:41

Mes invités du jour composent à eux deux un duo mythique de la télévision française. Non. Il ne s’agit pas des frères Bogdanov. Igor et Grichka ayant échoué en 2022 à la réalisation de leur ambitieux projet de vie éternelle, c’est donc à d’autres personnalités du petit écran que je fais référence. S’ils ont donné de leurs personnes devant les caméras, il ne s’agit pas pour autant de Véronique et Davina. S’ils ont tiré des larmes à bon nombre de téléspectateurs, elles furent de rire, donc exit Bataille et Fontaine et leur voyeurisme larmoyant. Charly et Lulu ? Non pas car mes invités ne chantent pas. Et s’ils adorent se mettre en scène et ont fait de la radio, je ne reçois pas Kad et Olivier. Allez : Premier indice : ils ont fait les beaux jours d’une émission à très forte audience. Ardisson et Baffie ? non ! deuxième indice : ils ont débuté leur carrière sur Canal plus. Vous pensez à Catherine et Liliane ? C’est raté. Puisque si ceux dont je brosse le portrait campent également des personnages c’est sans fard à paupière ni rouge à lèvres. Avec eux on est plutôt dans l’interprétation de l’archétype du bobo parisien et s’ils se travestissent parfois c’est plutôt en…mouton. 3e indice, comme leur humour peut être qualifié de fin, subtil, spirituel, malin et pétillant, cela nous permet, in facto, d’abandonner la piste des inénarrables Chevalier et Laspales. Certains ne seront pas forcément d’accord avec moi, mais « c’est vous qui voyez ». Quand le producteur de l’émission Le Petit Journal leur propose d’intégrer séparément son équipe, ils acceptent de la rejoindre mais c’est sous la forme d’un duo d’écriture. Cette petite audace sera payante, rapidement ils passent devant la caméra, proposant une nouvelle alternative à la miss météo de la chaîne cryptée. Ils partent alors pour des années de production de sketches tous azimuts. Activité qu’ils poursuivront sur TMC en 2016, et toujours au même rythme effréné, au quotidien pour Quotidien justement, sous la houlette de Yann Barthes.  En 2019, ils quittent sans tambour ni trompette (selon l’expression consacrée) le show qui hébergeaient jusque-là leurs saynètes. Si l’on cherche des raisons à ce départ, on se cogne aux mots « tensions » et « clauses de confidentialité » qui ferment le débat à ce sujet.  En fait, ce qui, à ce moment-là, mûrissait dans l’esprit connecté de ces deux amis, c’était l’envie de faire de la scène. Ce qu’ils font en 2021 avec un premier spectacle intitulé « on ne peut plus rien rire ». Et aujourd’hui où en sont-ils ? Eh bien ils remettent ça. La télé ? Non. La radio ? Non. La scène ? Oui. Pour un spectacle dont le titre n’est pas définitivement arrêté « papa pa papa ». Actuellement, ils sont en train de le roder, c’est-à-dire de le tester un peu partout en France, devant des publics bienveillants – ou pas. Sa thématique ? La perspective de la parentalité quand on est un homme en 2025. Tout un programme. C’est donc pour en savoir plus sur ce qui les a motivés à débattre, réfléchir, s’amuser sur ce thème que j’ai retrouvé ÉRIC ET QUENTIN à Paris, dans un endroit idéal pour prendre un café au comptoir.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Éric et Quentin :https://www.instagram.com/ericetquentinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

05/04/2025 • 39:50

avec l'humoriste Mamari, au café La Fraternité à Saint MandéSi vous êtes allergique à l’un de des mots suivants, TDAH, Queer, féministe ou afro-descendance ne vous inquiétez, vous pouvez rester avec nous, comme l’a dit un jour un certain Monsieur Darmanin « Ca va bien se passer. »  Mon invitée du jour fait encore mieux que de revendiquer fièrement ces étiquettes, elle s’en sert pour nourrir sa création humoristique.  Une femme qui fait du stand-up, ça n’a rien de révolutionnaire mais quand celle-ci annonce tout de go, en ouverture, souffrir de maladie mentale, ça secoue, obligatoirement. Et puis il y a aussi ce mot qu’elle brandit dès le début de son show, un mot qui effraye, qui peut paralyser le rire, inceste. Presenté comme un trigger warning ? pas vraiment, elle joue d’ailleurs de faux avertissements à l’endroit de l’assistance affirmant que s’il existe bien un mot absent de son vocabulaire, c’est celui-là : TABOU.  Peut-elle évoquer le pays de sa prime enfance, le Rwanda, dans un spectacle comique ? Oui Peut-elle s’ouvrir au public au sujet des abus dont elle a été victime dans cette même représentation ? Oui Peut-elle enfin confier qu’elle a été heureuse, internée en hôpital psychiatrique ? OUI OUI et Oui.  Visiblement, être affectée par des troubles de la concentration n’est pas un frein pour se lancer dans une carrière dans l’humour, n’interdit pas les passages sur France Inter ou les chroniques sur Radio Nova n’a pas été un obstacle à la création de son show intitulé « trop drôle pour mourir ».  Elle y parle d’elle, l’autodérision en embuscade tous les cinq mots, prête se servir de son ironie pour couper la chique à qui viendrait la contredire. Dans le sud, d’où je viens, on dirait d’elle « c’est une tchatcheuse ». Oui elle a la tchatche et utilise ce don pour transmettre l’émotion. Elle nous offre le récit de la difficulté de vivre nappé de sauce aigre-douce, décorée de bougies feu d’artifices ou cierges magiques. Tragique ? comique ? Son spectacle semble être à l’image de sa vie, oscillant entre de multiples tentations antinomiques, et ce qui pourrait être triste devient paradoxalement très drôle. Son psy dira sans doute que l’humour noir pratiqué par cette artiste vulnérable et puissante est un mécanisme de défense. Qui sait ?  En tout cas elle est là pour me le dire. Ou pas.  Je suis avec Mamari Munezero et je vais prendre avec elle un café au comptoir présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Mamari :https://www.instagram.com/mamari.munezero/Son spectacle au Théâtre Le Republique :🎡 Trop drôle pour mourir 🙌🏾Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

25/03/2025 • 43:37

Découvrez l’auteur compositeur Sam Sauvage, rocker de Boulogne sur mer dont les créations musicales font des succès sur Instagram et surtout en salle de concert !Mon invité du jour est de ces artistes dont son public actuel pourra dire un jour « ah ce chanteur ! je l'ai vu débuter quand il faisait des vidéos dans sa chambre d'étudiant ! » Il n’est pas trop tard, pour les regarder, ces montages où on voit, ce musicien évoluer dans son chez lui, dévoilant d’un côté ses posters de Gainsbourg et Birkin, de Jim Morrison, et masquant de l’autre, son linge sale mal planqué en haut des placards IKEA de son studio. On se demande d’ailleurs comment il arrive à stocker tous les instruments qui l’ aident à composer sa musique tant il semble en sortir d’un peu partout Il a beau être armé de ses guitares et de son synthétiseur, son atout, sa marque de fabrique, c’est sa voix. Grave, Puissante, mais pas gueularde, elle évoque tout à la fois celle de Marc Lavoine mais sans le côté varietoche, Alain Bashung, mais en plus dansant ou Arthur H.  Et et je ne sais pas ce qu'il a en plus ou en moins par rapport à ce dernier mais ce n'est pas important .Ce qu'il a ce chanteur dont les 20 ans ne sont pas si éloignés c'est qu'il s'est fait tout seul à la force du poignet sur le manche de sa fender, donnant tout depuis 2017 à Saint Martin Boulogne face à la mer entre Calais et Le Touquet. Jeune crooner fan de Bob Dylan il donne à écouter à longueur de vidéos courtes souvent décalées ses riffs funky façon année 90.Mais vous pouvez également découvrir son flot de bateleur sur le titre «  on est là » comme un clin d'œil à celui d'un rappeur belge dépressif.Ce gars du Nord tente beaucoup de choses et souvent c'est plutôt bien inspiré Le public lui ne s'y trompe pas ses concerts parisiens sont vite sold out c'est-à-dire completsEt s'il a eu besoin de faire appel à une campagne de crowdfunding début 2023 pour finaliser la sortie de son EP c'est bien en parfait professionnel que vous pourrez le retrouver sur scène Si toutefois vous avez la chance d'avoir une place après l'écoute de ce podcast C'est donc pour en savoir davantage sur ce qui l’ inspire, sur ses désirs et ses plans pour le futur que j'ai retrouvé ce jeune espoir de la chanson pop française au bar Les Affranchis boulevard Voltaire à Paris pour y prendre avec lui un café au comptoir ! présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Sam Sauvage :https://www.instagram.com/samsauvageoffHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

16/02/2025 • 34:29

Il est toujours intimidant d’interviewer de quelqu'un qui est à l'aise dans le rôle de l’interviewer . De brosser  le portrait de qui, précisément, maîtrise le coup de plume pour le faire , bref, d'être en face de celle ou celui qui utilise avec brio les mêmes armes que soi sur le grand champ de bataille de la vie. Évidemment, pas question de duel entre mon invité et moi, tout ceci n'est qu'un jeu ! Et pour m’inspirer de son style, pourquoi ne pas tenter de marier élégamment légèreté et profondeur du propos ? D'ailleurs, à cette autrice, blogueuse, journaliste, podcasteuse, animatrice de Masterclass et d'ateliers d'écriture, capable de faire de Koh-Lanta un sujet de philo, je piquerai également l'art de citer Montesquieu « La gravité est le bonheur des imbéciles ».  Car oui, celle dont je parle, sans être  futile, sait néanmoins apporter  aux sujets qu’elle traite sa dose d’ d’humour. Je l’ai immédiatement compris quand j’ai découvert son pseudo  de blogueuse -Balibulle- évoquant   davantage  le nom d’un teletubbies que celui d'un disciple de Voltaire ou Rousseau. Et pourtant, cette fashionista dont on a souvent réduit  la biographie au nombre des chaussures qu’elle possédait a écrit un Anti-guide de la mode, essai – à mon sens- philosophique et humoristique sur les diktats vestimentaires de la vie moderne, devant lesquels nous sommes tous à égalité. En gros, la mode, elle connaît, elle l'aime, mais elle sait également la mettre à distance. De son jean  porté parfois  comme une armure, en passant par ses manteaux détournés en  repose fesses  le temps de l’écriture de ses articles de reporter jusqu’a ses accessoires- telle cette petite clé suspendue à un long sautoir qui lui a valu de supporter la goujaterie d'un dragueur de l'extrême- elle a tout noté, tout décodé, tout archivé.  Cette chroniqueuse du quotidien, qui analyse également les codes vestimentaires des femmes pour le magazine Elle, a donc entrepris depuis quelques années de se raconter et de partager ses souvenirs. Ainsi, en plus de la newsletter LE DEBRIEF, 2 récits en ligne sont à suivre sur la plateforme Kessel. Il y a eu Glory Box, qui narre les hauts et les bas de son expérience au journal Le Parisien, et 76 kilos, dans lequel l’autrice tente de décrypter son vécu, son époque et ses semblables par le prisme d’un poids qui évolue au fil de sa vie. L’histoire est en cours d'écriture et de diffusion à raison d’un chapitre par mois.  C'est donc pour discuter  de son goût pour les grands écarts thématiques, de son expertise dans l'organisation d’un vestiaire et de son incapacité à dormir dans un avion que j'ai retrouvé cette ex-fan de Justin Timberlake dans un café de son ancien quartier, chez Arthur et Juliette, et j’ai à présent l’honneur de prendre avec elle un café au comptoir. présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Charlotte Moreau :https://www.instagram.com/charlottemoreaubalibulle/ Interview enregistrée au café Arthur et Juliette : 51 Rue des Morillons, 75015 ParisHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

14/01/2025 • 51:55

Sebastien Grimaud n’aime rien tant que partager son savoir.La langue française ne semble pas avoir de secret pour lui. Il la dissèque, la décompose, l’analyse, et vous l’offre en courtes pastilles dans des résumés très clairs et très drôles. Lui, son truc, c’est l’étymologie – du Grec "ἔτυμον" (étumon) signifiant "vrai sens"et –« λογία" (-logia) dérivé de "λόγος" (lógos) " la parole, le discours, la raison". Dire le vrai sens des mots. C’est exactement ce à quoi il s’attache dans ses videos qui sont à découvrir sur les réseaux sociaux.  Cet enseignant en lettres classiques, féru de latin et de grec ancien est devenu en quelques mois une des stars de l’instagram francophone avec son compte etymocurieux. Grâce à un savant mélange d’humour et d’érudition, il a réussi à capter l’attention et à séduire un public jeune en lui révélant l’origine de mots vieux comme le monde. C’est un succès (du latin successus – l’arrivée) même si pour lui, on le sent, cette aventure représente plus un nouveau départ.  Ses élèves devront donc patienter pour le revoir en chair et en os. Lui, n’arrête plus de plonger entre les pages de ses dictionnaires afin de présenter – entre autres - le vrai sens de canicule, de scrupule et même de testicule !  Ce trentenaire a remporté le pari de rendre l’étude de la langue de Molière, passionnante mais aussi vivante celle de Sénèque et celle de Platon. De surcroit, son tour de force est d’être parvenu à occuper le terrain contrôlé par le haul (de l’anglais butin) d’ influenceuses sur-botoxées sur-«maquillées et sur filtrées. D’être présent là où la concurrence est rude, ou le scroll infini vous inflige le visionnage de vidéos de chiens déguisés à l’occasion d’Halloween  Le Figaro, journal reconnu pour être très attaché au respect dû au patrimoine linguistique français a même consacré à ce Meldois (habitant de la ville de Meaux) une interview pour mettre à l’honneur son travail etymologique. Ils auraient pu tout autant mettre en lumière ses qualités d’organiste, de claveciniste ou de chef de chœur, trois des autres talents que possède ce personnage, bien éloigné du stéréotype du latiniste monomaniaque.  Et c’est pour en savoir davantage sur cet archéologue du mot et connaître ses prochains défis que je l’ai retrouvé dans un de ses lieux favoris où il aime à réfléchir, le Shack, situé dans les anciens bureaux de l’éditeur Calmann Levy, pour prendre avec lui un café au comptoir !  découvrez Sebastien Grimaud, l'Etymocurieux !présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Sebastien Grimaud :https://www.instagram.com/etymocurieux/Interview enregistrée au Shack Parismerci à eux !https://leshack.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

18/12/2024 • 43:28

J'adore la musique classique alors j'ai pris un café avec Guillaume Benoît qui sort son livre 49 petites histoires de la musique classique. Nous nous sommes installés au Café de Paris, place de l'Opéra pour discuter de tout cela.Lui, la première fois que je l’ai vu, il était confortablement installé dans son fauteuil de gamer, et j’ai pensé qu’il allait, comme sur twitch, présenter sa progression dans le dernier jeu video.Je n’y étais pas du tout. La deuxième fois que je l’ai vu, j’ai pensé que c’était un humoriste, il réalisait alors un micro trottoir où il demandait à des gens de chantonner un air célèbre, puis de dire de quelle œuvre il était tiré. Je n’y étais pas du tout non plus. J’ai pourtant fini par comprendre quel était le centre d’intérêt de ce Youtubeur d’un genre assez particulier. Son truc à lui ? c’est la musique classique. Comment ça classique ? Savante ? Oui ? Baroque ? Oui aussi ! De chambre ? Totalement ! Romantique ? Absolument. Tout ça, c’est sa passion. Ce normand né en 1991 a créé en 2015 sur la plus célèbre des plateformes, sa propre chaîne. Le nom de celle-ci ? Révisons nos classiques. On aurait pu craindre, au vu de son titre, que cette pastille ne soit la création de quelque spécialiste arrogant et pédant, caricature de certains artistes de la scène classique, mais non, conçue par quelqu’un qui aime le son, la musique, elle n’a pour ambition que le désir de partager ce qui le fait vibrer, tout simplement. Cet ancien étudiant en musicologie possède bien les bagages qui lui permettent légitimement de discourir sur les sujets qu’il apprécie. Il a pratiqué le piano, le violoncelle, le chant lyrique et s’est essayé à la radio et aux chroniques footbalistiques - tout lui a été bon pour préparer son lancement dans l’aventure médiatique.  Et il a fait mouche. Presque 50 000 fidèles sur sa chaine YouTube Revisons nos classiques suivent ses conseils, ses enquêtes, ses engagements aussi, on a ainsi pu le voir, aux dernières élections, manifester -aux côtés de l’orchestre du nouveau monde -devant le siège du Rassemblement National.  Aujourd’hui je le rencontre à l’occasion de son livre 49 petites histoires de la musique classique qu’il signe aux éditions DBS.  Et qu’est -ce qu’on prend avec Guillaume Benoît de la chaîne YouTube Révisons nos Classiques ? Un café au comptoir évidement !présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/chaine Youtube Révisons nos classiques : https://www.youtube.com/channel/UCZHPwKyeypWwU8SNJSzQhCwle livre de Guillaume Benoît : https://www.fnac.com/a20690913/Benoit-Guillaume-49-petites-histoires-de-la-musique-classique-avec-revisonsnosclassiquesUn café au comptoir est un podcast made in France, culture, art, littérature et médias, on parle de tout cela, présenté par Alexis Himeros, auteur, producteur et créateur de podcasts.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

28/11/2024 • 44:43

J'ai pris un café avec José Rodrigues dos Santos, l'auteur du roman Les Oubliés à la brasserie Lipp, 151 Boulevard Saint Germain à Paris.Mon invité du jour est de ces êtres dont on se demande s’ils sont véritablement humains. Outre le fait que tout paraît leur réussir, on a l’impression que la nature les a dotés de tous les talents. De plus, ils semblent toujours maîtriser bien mieux le temps que le commun des mortels. De quel bois rare cet homme est-il fait, pour mener de front une carrière hors norme de journaliste et celle d’ écrivain, comme un sacerdoce ? S’il faut se poser la question en ces termes c'est que mon invité ne fait rien dans la demi-mesure. Journaliste d’abord, revenons là-dessus. Correspondant pour la BBC, puis pour CNN, il a couvert comme reporter de guerre un bon nombre de conflits armés, en l’Afrique, au moyen Orient, ou en Europe de l’Est. Plusieurs fois primé pour ses reportages et ses contributions journalistiques, il est aussi le présentateur de journal télévisé européen qui peut se targuer d’avoir la plus longue longévité. Le détenteur du record français s’appelait PDDA, leur ressemblance s’arrête là … comprenne qui pourra. Car pour lui pas de temps à perdre avec la bagatelle, après son journal télévisé, il a bien mieux à faire : ce lusophone est un polyglotte qui parlerait au minimum 5 langues, dont un français impeccable qu’il a bien fallu apprendre, il a aussi enseigné à l’université de Lisbonne durant 25 ans mais surtout il a beaucoup écrit. Et sous sa plume est née une œuvre exigeante et hyper documentée, résultat d’un vrai travail d’enquêteur, dire que c’est celle d’un bourreau de travail est un doux euphémisme … Car celui qui se définit comme un « curieux de tout » n’aime que les récits fondés sur des faits réels. C’est pourquoi ses livres -une vingtaine déjà- puisent tous leurs origines dans des histoires vraies. Cet auteur qui admet avoir été influencé par Michael Crichton pour le romanesque, est un maniaque du détail, un pointilleux du vraisemblable, un obsessionnel du crédible et champion de l’uchronie : il s’approche toujours au plus près de la vérité pour mieux imaginer une réalité parallèle à celle -ci. Cette démarche littéraire nécessite énormément de recherches et donc de tout lire, tout étudier tout compiler pour dominer parfaitement son sujet, ce qu’il fait. Donc dans son dernier livres les Oubliés paru aux éditions Hervé Chopin, l’auteur nous entraîne par-delà une histoire d’amour, dans les horreurs de la guerre de tranchées de 14/18 dépeintes de façon hyper réaliste. Pourquoi à s’acharner à raconter le passé quand on peut magnifier le présent ? Pourquoi ne pas s’en tenir à une carrière de journaliste qui permet de mieux décrypter le futur ? Pourquoi ne pas faire un essai sur les tactiques comparées des clubs de Tottemham et du Benfica de Lisboa ? Pour le savoir rien de mieux qu’une table de bistro pour poser mes micros et mes questions. Je suis avec JR Dos Santos et vous écoutez un café au comptoirSon dernier livre : LES OUBLIÉS (EDITIONS HERVÉ CHOPIN)présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/avec JR Dos Santos :https://www.instagram.com/jr_dos_santos_auteur/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

20/11/2024 • 51:12

 Sur le magnifique site internet qu’il a conçu lui-même, mon invité du jour se décrit comme « recordman actuel de la tentative de plus longue pause dans le passage d’un permis de conduire ». La description ironique qu’il donne de lui-même indique le ton général du personnage, éminemment sarcastique. Contrairement à tout un tas de personnes se présentant comme slasher alors qu’en réalité ils sont atteints de la maladie d’ Alzheimer et oublient ce qu’ils faisaient l’heure précédente, lui, n’aime pas trop se définir. Né en 1977, cet homme aux multiples talents, comédien, écrivain, photographe, réalisateur est un de nos rares contemporains dont la création est entrée dans le langage courant.Originaire de la région bordelaise, il rêvait d’être producteur cinématographique mais par peur de devoir regarder l’intégrale des films de Lelouch, il fait l’impasse sur l’école de Cinéma.  Ce sera plutôt  Arts du spectacle option restauration. C’est ainsi que pour postuler dans une célèbre chaîne de fast food, on raconte qu’il s’est affublé du costume de GroQuick pour faire bonne impression. Ni spécialiste du chocolat ni expert du hamburger, il se révèle en revanche être bien plus doué pour briller par sa répartie et son sens de l’à propos dans les forums de l’internet des années 2000, c’est à dire avant Twitter, avant X. À une époque où le troll était encore est un être de la mythologie nordique, mon invité excellait déjà dans la création de messages à haut  potentiel polémique. Mais à la différence des commentateurs sadiques et sans cerveau des années 2020, lui se lance dans la critique vivace et audacieuse d’une chaîne de télé nouvellement crée sur la TNT, Direct 8. Il en trolle tellement bien les forums qu’il réussit l’exploit de se faire remarquer et embaucher sur la chaîne de Vincent Bolloré. C’est ainsi que, fasciné par la Corée du Sud il nomme son projet Gorafi, persuadé qu’il s’agit d’une variante du Taekwondo. Et c’est un succès. Cet art martial de fausses citations du Canard Enchaîné, lui valent de vraies polémiques et les articles du Gorafi deviennent de vraies sources pour qui ne prend pas la peine de faire la différence entre la réalité délirante et le délire sur la réalité.  Courtisé par la télé, c’est pourtant ailleurs qu’il s’éclate quand il ne retravaille pas son site internet. La voile parait-il. À moins qu’il ne nous mène en bateau. Tout est possible. Si vous avez du mal à dénouer, démêler le vrai du faux parmi toutes les affirmations contenues dans ce portrait, c’est parce que mon invité est un personnage hors normes. Mais restez avec nous, nous sommes au bistrot du Croissant, rue Montmartre à Paris, à l’endroit même où Jaurès a été assassiné le 31 juillet 1914 par quelqu’un qui ne supportait pas qu’une station de métro porte son nom et je vais prendre un café au comptoir avec le patron du site d’information satirique LE GORAFI.Voici Sebastien Liebus !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

05/11/2024 • 47:18

Entretien avec Madame Meuf comédienne et ancienne assistante parlementaire, à l'occasion de la sortie de son livre Très Très Feutré aux editions du Rocher.Vous auriez très bien pu vous retrouver face à mon invitée du jour, un dimanche matin, dans les allées du marché de votre quartier. Mains jointes, eternel sourire compatissant aux lèvres, elle vous aurait dit « mais comme je vous comprends ! Vous savez, c’est pour cela que je… » et là elle aurait déroulé tous les éléments de langage savamment préparés pour sa rencontre dominicale avec le peuple, c’est à dire vous.Femme politique. Son destin paraissait déjà tout tracé. Mais alors quoi ? Est ce la mine du critérium  qui s’est cassée, ou le tarissement d’encre dans son stylo plume qui a changé sa destinée ? Ce même  Mont Blanc qui lui servait à écrire les discours des sénateurs dont elle était l’assistante, l’attachée, enfin… la bonne à tout faire si j’en crois  à ce qu’elle raconte dans son roman « très très feutré » (c’est le titre) qui narre par le menu la descente aux enfers d’une petite main de la vie politique.  S’il s’agit d’un roman, on y croit quand même fermement à ces histoires qui ne redorent pas le blason de nos politiciens, tous bords confondus. La lecture de ce récit livré  sous la forme d’un témoignage édifiant, nous étonne, nous amuse, nous horrifie tout à tour. On est désabusé par ce monde que la narratrice dévoile  et on est solidaire avec elle, qui - et je ne divulgache rien, réalité entrant dans l’hémicycle - change donc de vie pour se consacrer à divertir celle des autres. Mais que faire après avoir été immergée dans  le faste, le luxe, et la luxure du Sénat ? Eh bien, semble-t-il s’affranchir de toute réserve et affronter la jungle du monde du podcast bien loin du grand train de sénateur. C’est ainsi que sous  le nom de madame Meuf, pseudonyme dont  elle s’était affublée pour tenir un blog quand ils étaient encore à la mode, on peut désormais  l’entendre discourir sur des thèmes divers abordés par le prisme de ses expériences personnelles multiples et variées.  Mais en dehors de la littérature et des podcasts c’est bien sur les planches que mon invitée rassemble le maximum de suffrages. Déjà deux spectacles à son actif. Si le premier tournait principalement autour de ses aventures professionnelles passées, le second s’annonce comme une conversation avec le public pour questionner - je cite le dossier de presse- ce qui continue à fragiliser les femmes, ce qui leur confère du pouvoir, et les contradictions qui leur font prendre les pieds dans le tapis. Tout un programme !  C’est donc pour en savoir davantage sur ses projets qui s’accumulent sans pour autant se ressembler que j’ai rejoint cette comédienne / autrice / podcasteuse / instragrammeuse / mère de famille / égérie / muse / qui peut tout faire…même discuter avec moi au bar … à Paris dans le XVIIIe arrondissement. Bonjour Hélène Vezier, Madame Meuf.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Hélène Vézier - Madame Meuf :https://www.instagram.com/madame.meuf/Enregistré au bistrot Le Cyrano : 3, Rue Biot 75017 PARISHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

23/10/2024 • 41:28

Venez écouter Chloé Thibaud parler féminisme, cinéma et violence ! Il y a des livres qu’on aimerait ne pas avoir lus tant ils changent notre manière d’aimer certaines choses de notre quotidien. Celui écrit par mon invitée appartient à ceux là. Dans Désirer la violence (aux éditions Les Insolentes), on est confronté à ce qu’on n’avait pas vraiment envie de voir même si c’était planté comme un nez au milieu d’une figure… artistique, je parle de l’omniprésence de la  misogynie, du sexisme, du masculinisme et autres discours déviants et violents dans la pop culture, entendez par là, dans le cinéma, la musique, la peinture, la littérature, les séries tv, la publicité, bref tout ce à quoi on n’échappe pas et qui nous influence à notre insu jusqu’à modifier nos  comportements en société.Car oui, spoiler alert  de la pub au pur divertissement,  insidieusement, un processus de manipulation s’opère sur notre façon de penser le monde . Et alors me direz-vous ? Il n’y a qu’à faire la part des choses. Bien sûr, vous répondrai je mais ce n’est pas si simple ! On parle d’un film, d’une chanson, qui dans ses images ou ses paroles banalise et rend acceptable la brutalité  ordinaire, de la claque au viol. Si l’autrice de cet essai peut se targuer de recevoir régulièrement  volées de bois vert et tombereaux d’insultes pour avoir dénoncé la violence sous jacente chez des génies tous  arts confondus, c’est que sa parole fait réfléchir et bûcher le système patriarcal.J’imagine que c’est dur pour elle, éreintant même, éprouvant  de se prendre  ce mur de commentaires  vindicatifs, cimenté à la bêtise crasse. Moi, je l’ai touché du doigt, ce mur, il n’y a pas si longtemps avec Régis. Régis, c’est son vrai prénom, ce n’est pas un hommage au sketch des Nuls même si la réalité a fini par rejoindre  la fiction , Régis donc , est venu commenter sur Instagram un extrait de mon interview de Giulia Foïs.Faisant fi des propos de mon invitée, Régis y est allé de son « not all men » « pas tous les hommes. » D’ailleurs  son épouse  pouvait  en témoigner, il aide à la maison… une perle ce Régis, revenant inlassablement à la charge pour défendre son bout de gras,  méprisant le cœur du sujet , le problème d égalité homme/ femme dans toutes les strates de la société mis en exergue par Giulia Fois .Ce qui avait scandalisé sa conscience victimaire, c’était que mon invitée puisse parler de féminisme. Dans les commentaires, j’avais beau, comme avec un copain un peu lourdingue ou bourré, d’homme à homme, entre couilles, essayer  de ramener Régis à la raison, ou sur le chemin d’une réconciliation  même timide. Rien n’y faisait. Régis restait sourd  à tout argument.Pour lui, en résumé «  les féministes faisaient chier » alors oui la dessus je le rejoins elles nous font chier car elles nous  plongent le nez dans notre propre caca, et c’est fort déplaisant.  Preuve  que le travail d’anthropologie culturelle de mon invitée est salutaire,  non …indispensableSa démonstration dans Désirer la Violence, toute implacable qu’elle soit, ne  se fait jamais dans l’animosité ou la rancoeur. Elle est humanisée  parce que racontée  par le prisme  de son expérience, d’anecdotes  humoristiques ou poignantes .C’est donc pour en savoir davantage que ce que son compte Instagram et ses livres - car il y en a plusieurs !- donnent à comprendre sur elle, sur son tatouage dans le dos et surtout sur sa pensée acérée que je j'ai retrouvé Chloé Thibaud au café Le Tournesol rue de la gaité à Paris pour prendre avec elle un café au comptoir.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/Enregistré au cafe Le Tournesolhttps://www.reserverbarparis.fr/bar/le-tournesol/instagram Chloe Thibaud :https://www.instagram.com/chloe_thbd/

08/10/2024 • 53:20

J'ai eu le plaisir de discuter avec la chanteuse Flavia Coelho !Elle a quitté son pays, le Brésil pour la France, au premier jour de l’été en 2006. S’il n’y avait pas grand chose à cette époque dans sa valise, elle y avait réservé une place de choix pour sa foi inébranlable dans les dieux bienveillants de la musique. Pour autant, la voie du succès n’est jamais toute tracée telle une autoroute et c’est dans le métro parisien que la chanteuse dont je dresse le portrait a poussé ses premières vocalises. C’est donc d’abord dans les rames bruyantes de la RATP que la jeune carioca a entonné des bossa avant de rejoindre l’atmosphère plus feutrée d’un cabaret parisien oú elle a chanté de longues nuits durant perfectionnant son apprentissage du français, ainsi que celui de la guitare. C’est la aussi qu’elle rencontre Victor Vagh-Weinmann. le producteur réalisateur qui l’a aidée à créer les premières maquettes qui ont préfiguré l’album de ses débuts, Bossa Muffin sorti en 2011. Son style, qui tient à la fois du reggae, du ragga de la bossa, et de la salsa a vite enchanté les festivals oú sa voix du nordeste brésilien séduit tous les publics. 5 albums plus tard, la plus parisienne des chanteuses bresiliennes peut s’enorgueillir d’un répertoire qui sous ses arrangements ensoleillés aborde cependant les nuages et les orages qui ont traversé sa vie. Celle dont la mère maquillait les travestis dans les cabarets de Rio de Janeiro n’a jamais oublié ses origines modestes. Ses chansons racontent une jeunesse où rien n’était jamais acquis mais aussi la maladie de sa mère, très tôt disparue, comme les conditions de vie difficiles de son père, docker, mais aussi son irréductible envie de chanter, et ce depuis toujours. Artiste engagée, elle a milité contre les idées d’extrême droite de Bolsonaro et s’est toujours attachée à tenter de faire changer les mentalités racistes, dans son pays natal comme dans celui qu’elle a choisi d’honorer de sa présence, la France. Son dernier opus, Ginga, dont le titre évoque le jeu de jambes de la capoeira est donc un mix musical fantastique qui offre un voyage parmi toutes les influences musicales du sud, Cumbia, funk brésilien, soul, reggae, et amapiano africain. Exploitant les thèmes de la reconstruction, du courage, et de la résilience, c’est un album nostalgique que la chanteuse nous livre, pour convoquer tout ce qui compte à ses yeux, de la condition de la femme dans son pays d’origine, à l’amour qu’elle célèbre dans ses mélodies. Et c’est pour en savoir plus sur ce qui l’inspire au quotidien que j’ai retrouvé cette autrice compositrice interprète dans le 5e arrondissement de paris, au café Bon Vivant pour prendre avec elle un café au comptoir présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/enregistré chez BON VIVANThttps://www.bonvivant.paris7 rue des écoles à Paris (5e)instagram Flavia Coelho :https://www.instagram.com/flaviacoelhobr/Son dernier album : GINGAhttps://open.spotify.com/intl-fr/album/5jcsmEGirGxS1JXYaouIq9?si=mmqB7VKAQHKxZIenPrc3rAHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

26/09/2024 • 34:10

J'ai eu l'honneur de discuter avec le chanteur de TRYO, Christophe Mali, au café Les Rigoles, 334 Rue des Pyrénées à Paris (20e).Mon invité, je dois le confesser, je l’ai détesté. Longtemps. Pour une seule et unique raison : ma petite amie de l’époque de l’université Paris III en Deug de Théâtre, était la fan absolue du groupe dont je reçois aujourd’hui le chanteur. Parfois nous connaissions de franches disputes pour peu que je lui proposais de varier sa playlist, enfin, non, de changer de CD (car nous en étions encore là à cette époque lointaine du siècle précédent) afin de faire tourner la rondelle de Sinsemillia, ou bien celle de Louise Attaque, les Orgues de Barback ou encore Zebda. Mais non, pour elle rien ne surpassait l’Hymne de nos campagnes comme réveil matin, cette chanson qui ouvre le premier album du groupe Tryo, LE quatuor français de reggae acoustique, tendance raggamuffin.Alors, parfois on s’engueulait très fort, elle me menaçait de me quitter pour partir rejoindre ce groupe qui portait mieux le pantacourt que moi, et qui sans doute – selon elle- savait bien faire pousser leur herbe, eux, aux doux sons de leurs guitares. Un jour on s’est lassés de se chanter l’un l’autre « désolé pour hier soir… » et j’ai émis « un jugement sans appel » c’était « toi et moi », on a vécu « une saison de trop », alors « bye-bye ». « Si la vie m’a mis là » ce ne sera pas « la débandade », et finalement je lui ai dit « j’ai trouvé des amis ». Je précise pour ceux qui sont passés à côté des 13 albums de la discographie de Tryo et de leur 30 ans de carrière, que je viens de placer ici huit titres de ce groupe. À vous de jouer pour les retrouver et de vous les passer en boucle dans vos têtes. Inspiré par Brassens Renaud Hubert Felix Thieffaine, ce compositeur interprète, est aussi fan d’Alain Souchon !Mais ce bourreau de travail n’a pas que la scène en tête ! Ce qui lui plait, c’est aider, conseiller, transmettre son savoir scénique, et c’est ce qu’il fait depuis près de 20 ans, aux chantiers des Francos, l’antichambre du festival les Francofolies de la Rochelle. Et c’est comme ça que ce coach d’artistes émergeants a toujours su rester « in touch » avec la scène française actuelle. Preuve en est, le single « derniers humains » sorti dernièrement comme un avant-goût de son second album solo, et qui est l’occasion d’un duo avec Lucie Lebrun du groupe LEJ (Elijay), le trio féminin qui avait remporté en 2013 un concours organisé par Tryo, son groupe, actuellement « en pause » !Aussi c’est pour évoquer sa carrière solo, son inspiration, sa vision artistique que j’ai convié ce showman sensible au café Les Rigoles dans le 20e arrondissement pour partager avec moi un café au comptoir.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Christophe Mali :https://www.instagram.com/christophe_mali_tryo/Album solo "Humain" en préparation…Nouveau single feat. @lucielebrnHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

13/09/2024 • 41:36

J'ai rencontré Simon Frankart alias le dessinateur Petites Luxures au Café Charbon, 109 Rue Oberkampf, 75011 Paris. à l'occasion de la sortie de son nouveau livre : Les Contes Bleu Nuit (Michel Lafon).Mon invité est donc un artiste qui s’est fait connaître avec des dessins au doux parfum d’inachevés. Des mains baladeuses sur des membres invisibles , des corps nus aux sexes éludés s’y ébattent dans des scènes charnelles habilement suggérées. Il a fait d’un trait simple et efficace qui évoque davantage qu’il ne montre, sa signature.  Cet illustrateur aux bras recouverts de tatouages n’avait pourtant pas dessiné de plan de carrière dans l’illustration érotique. Sa vie d’avant c’était celle des agences de publicité, avec les pitchs, les réunions de créas, le monde du marketing artistique . Mais le démon du crayon venait le chatouiller de temps à autres. C’était comme s’il attendait un coup du destin pour que lui soit révélé ce pourquoi il était réellement fait.  Eh bien figurez-vous que ce jour arriva. Il y a quelques années, l’homme tombe malade. Il doit garder le lit un petit moment mais continue à griffonner, le carnet de croquis coincé entre deux oreillers. Et c’est là que la magie opère, ou plutôt le sommeil, car il s’endort quelques heures sur son dessin en cours de réalisation   . A son réveil, en redécouvrant son ébauche ,il se frotte les yeux, la regarde bien en détail et trouve le résultat intéressant. Mieux, il vient d’inventer son style, celui qui va rapidement susciter l’intérêt de centaines de milliers de personnes et le faire changer de vie, il devient alors le créateur d’images allusives   dont les lignes de fuite offrent à leurs spectateurs le cadeau de fantasmer l’action sensuelle qu’elles suggèrent. Et c’est ainsi que commence la belle histoire . Adieu les directeurs de création, les concepteurs rédacteurs, les réflexions stratégiques autour d’une nouvelle berline familiale ou d’une campagne pour un parc d’attraction. Ses dessins, qui empruntent à la fois à l’humour et à la poésie, font mouche. Sa page Instagram Petites Luxures attire en moins de dix ans plus d’un million trois cent mille followers. De quoi donner le tournis à beaucoup ! Mais lui ne se voit pas comme un influenceur mais plutôt comme un artiste qui le choix de s’exprimer à travers des mediums et des supports différents. Il peut tout aussi bien poster des œuvres sur son compte et en réaliser d’autres sur des papiers anciens à l’aide d’encres séculaires aux teintes vieillies qu’il aime chiner en famille. S’il utilise volontiers les relais promotionnels actuels, c’est cependant le passé qui tend à l’inspirer.  Ainsi est-on saisi par le petit air rétro de ses personnages, immédiatement reconnaissables, qui traduit le sentiment de nostalgie qui anime leur auteur. Mêlant joyeusement malice et sensualité, il travaille régulièrement en collaboration avec des personnalités de divers horizons artistiques qui lui permettent de renouveler son imaginaire . Ainsi ses croquis épurés dans le livre Les Couleurs Primitives s’unissent harmonieusement aux poèmes de Jeanne Cherhal mais peuvent aussi se retrouver reproduits   sur des tasses en céramique, des lames de couteau, des guitares, des planches de skate boards, des paires de tennis comme ils apparaitront tout bientôt dans un recueil de contes fétichistes qui traitent de Bédé-S* AIME. C’ est donc pour évoquer tout cela et en savoir davantage sur ce qui motive sa création que j’ai convié cet illustrateur à la bonne humeur communicative au Café Charbon rue Oberkampf à Paris pour prendre avec lui un café au comptoirprésenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Petites Luxures :https://www.instagram.com/petitesluxuresLe livre LES CONTES BLEU NUIT : https://www.fnac.com/a20433775/Alexis-Himeros-Les-contes-bleu-nuit

03/09/2024 • 39:20

J'ai eu la chance d'interviewer la journaliste et écrivaine Dalya Daoud au Train Bleu à Paris dans la Gare de Lyon (12e)Mon invitée du jour vient de Lyon. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup, car son origine éclaire la notion de territoire. En France, il y a Paris et… il y a ailleurs, le reste, la province. Si j’ai la chance de parvenir   à interviewer chaque semaine une personnalité via ce podcast c’est parce que j’habite Paris. Si j’étais un vénissian de Venissieux, septième ville d'Auvergne-Rhône-Alpes par le nombre d'habitants- à ne pas confondre avec le  vénitien de Venise - si j’étais vénissian donc, je croiserais beaucoup moins facilement les artistes que je questionne au détour des cafés parisiens. Et c’est fort injuste me direz-vous ! On n’est pas moins talentueux à Vénissieux que dans la capitale ! D’ailleurs j’en veux pour preuve mon  invitée , rhodanienne , dont  le travail d’écriture dit  comment origine  et territoire jouent un rôle dans  nos vies et nos destins. Si je la reçois aujourd’hui pour la sortie de son premier roman, je n’oublie pas que c’est avant tout  une journaliste de terrain que j’ai en  face de moi. Ainsi en 2012, elle a co fondé le site d’information en ligne Rue 89 Lyon, né de la volonté de traiter l’actualité de la région lyonnaise à hauteur d’homme… ou de femme donc.. Elle y a occupé la  fonction de rédactrice en chef pendant plus de 10 ans, le temps  de voir grandir  ce média indépendant plutôt  engagé sur des questions de société. Son associé,  a  d’ailleurs été victime de menaces très sérieuses suite à la parution sur leur site d’articles traitant de groupuscules identitaires nationalistes dans le vieux Lyon. Pour autant, cette autrice, bien que très à l’aise avec les sujets d’actualité, a choisi d’explorer , le souvenir et les racines, dans un premier roman intitulé  Challah la danse. Le lecteur y découvre qu’il ne faut pas juger un livre à sa première de couverture car point  question de danse ici, mais plutôt évocation de  vies passées , celles d'un passé encore assez proche : ce passé qui nous aide à comprendre aujourd’hui , le quotidien. Cette mémoration passe   par la langue dans laquelle est écrit ce roman qui unit le français le plus soutenu au parlé vivant de  personnages aux mots importés depuis  d’autres territoires  comme Hamdoulah, chaâba , yelli on y trouve même du javanais ! Et puis il y a cette histoire de France, celle qui ne se déroule pas à Paris, celle souvent montrée sous un jour misérabiliste, celle des populations immigrées d’afrique du nord et leur intégration dans un hexagone peu accueillant, voire hostile. Dans  ce livre, les quartiers sont débarrassés  de leurs représentations caricaturales habituelles, y est dépeint  un petit monde vu par qui y a vécu, un petit monde non exempt de poésie  Et c’est pour discuter avec l’autrice de ce roman  évoquant tout   aussi bien le déclin du textile en France que le mariage de Lady Di, que je l’ai retrouvée Gare de Lyon, cela de s’invente pas, au train Bleu pour prendre avec elle Un café au comptoirDécouvrez Dalya Daoud !Emission présentée par Alexis Himeroshttps://www.instagram.com/alexishimerosinstagram Dalya Daoud : https://www.instagram.com/dalya.daoud/Son livre Challah la Danse ;https://www.seuil.com/ouvrage/challah-la-danse-dalya-daoud/9782493213846Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

21/08/2024 • 36:16

avec ARTHUR HINNEWINKEL et GABRIEL DURLIAT au Festival de Pâques / Août musical à DeauvilleEnregistré à l’Hôtel du Golf à Deauville .Mes invités du jour sont deux artistes de 21 et 23 ans qui ont en commun le gout, la passion et la maitrise d’un instrument aussi courant  que fantastique, le piano. Mais ils ont également ceci de comparable : ils excellent en leur domaine. Mieux : ils font partie de l’élite des musiciens français catégorie poids plumes. Bien sûr, je ne fais pas allusion à leur masse musculaire mais au fait qu’ils incarnent la relève tricolore des virtuoses dans le milieu de la musique classique. Certains lui préfèreront  le terme de « musique savante », nous nous accorderons donc pour dire qu’ils « pèsent dans le game » de ceux pour qui Fauré n’est pas seulement le bois où l’on se promène , Berlioz un  personnage des Aristochats, Bellini  un cocktail et pour qui Lili Boulanger n’a rien à voir avec la pâtisserie.Si ces  pianistes d’exception ont poursuivi le cursus d'études musicales d'usage ,  tous deux passés par le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ils ont néanmoins chacun une approche personnelle  et atypique de la musique.Le premier s’intéresse à la construction mathématique de la justesse, jusqu’à la nature métaphysique du son, le second loue la  magie de son instrument et sa capacité de suggestions et d’illusions qu’il juge quasi infinie. L’un s’intéresse beaucoup au jazz, ainsi qu’aux musiques indiennes et de l’Asie du Sud-est. L’autre, aime travailler l’harmonie, conduire des orchestres et même composer.C’est à la faveur d’un festival normand de musique classique que la réunion de ces deux talents peut se réaliser. En effet le Festival de Pâques de Deauville, véritable résidence artistique, offre cette rencontre entre public et artistes depuis 1997.ici se retrouvent les meilleurs musiciens de chambre de leur génération, choisis par leurs aînés présents au festival depuis son origine. En effet cette année, une dizaine de jeunes chambristes rejoindront leurs collègues et amis déjà présents à Deauville pour un cycle de travail programmé jusqu’au trentième anniversaire du festival en 2026. Y’a du boulot.Si je rencontre aujourd’hui ces deux jeunes musiciens, c’est pour comprendre leur rapport à l’instrument, à la musique qu’ils font intensément vivre, et à l’époque qu’ils traversent en héritiers d’une très ancienne tradition artistiqueC’est donc à la terrasse de l’Hôtel du Golf à Deauville que j’ai invité ces deux étoiles de l’instrument aux 88 touches pour prendre avec eux un café au comptoirFestival de Pâques / Août musical :https://musiqueadeauville.comBilletterie : https://musiqueadeauville.com/renseignements-et-reservation/instagram Arthur Hinnewinkel : https://www.instagram.com/arthurhinnewinkel/instagram Gabriel Durliat :https://www.instagram.com/gabriel.drlt/présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

27/07/2024 • 28:50

J'ai eu la chance d'interviewer la journaliste féministe Giulia Foïs au café Wanted Paris 46Bis Rue de Meaux, 75019 ParisMon invitée du jour est journaliste, productrice de radio, chroniqueuse et… féministe. Et en plus ce  n'est même pas un gros mot. Moi je suis super content de l’accueillir parce que sa voix a rythmé un bon nombre  de mes réveils quand elle officiait dans les matinales de France Inter, une époque où je ne connaissais pas vraiment le mot que j'ai cité un peu plus haut , celui de… féministe. Vous trouvez que j’insiste ? Attendez un peu pour juger ...Ainsi mon invitée a tenu pendant quelques années une chronique dans  le magazine Marie Claire, une chronique appelée… FÉMINISTE TA MÈRE. Si vous pensez qu’on parle trop du féminisme, peut-être allez  vous devoir changer de podcast, parce que le sujet le plus souvent traité par la personne que je reçois est celui du .. féminisme  Dans Allo Giulia pour le magazine ELLE, cette spécialiste des questions de genre s’est attaquée à celles que se sont posées  les femmes de la génération Me Too et pas seulement les femmes  d’ailleurs mais toujours sous un angle… féministe. Parfois quand elle se présente, elle se décrit comme vivante, survivante et supervivante. Pourquoi ?  On trouvera peut être la réponse dans les  deux livres dans lesquels elle a raconté ce que  c'est que de vivre le patricarcat dans sa propre chair, en deux mots, et sans tergiverser, le viol. Féministe donc, solidaire du mouvement metoo elle se lève, engage le combat, celui d’une lutte nécessaire pour une société plus juste et pour cela elle prend la parole. D’ailleurs selon elle « la parole est la seule arme qu’elle ait ». Et croyez-moi, elle sait s'en servir et viser juste. Du reste Vous l'avouerai je  , j’ai même un peu peur de l’interviewer tant son expérience en la matière est impressionnante mais surtout tant son engagement féministe me fait sentir merdeux. Oui merdeux comme quelqu’un qui a un jour merdé, par  un geste, une parole, une réflexion ou une blague sexiste qu'il aurait adressé à une personne du genre féminin sans même en percevoir la dimension problématique, ce qui est presque plus grave. Heureusement, dans son dernier ouvrage " ce que le féminisme m’a fait »  qui vient compléter le précédent intitulé « je suis une sur deux » - j’y ai lu que les hommes ont leur place dans les combats pour une société égalitaire. De plus, en interview elle dit que les mecs ont le devoir de  s’engager davantage… pour eux-mêmes ! Alors je vais essayer d’être à la hauteur de l’être humain que je veux être et partir à la rencontre de celle qui se présente parfois avec humour comme « Journaliste – Société, intimité, féminité, virilité, liberté, égalité, sexualité, et plein d'autres trucs en ité. Sauf Nativité » bonne écoute !Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Giulia Foïshttps://www.instagram.com/giuliafois75merci au Wanted Parishttps://www.facebook.com/WantedParisHalleSecretan/https://www.instagram.com/wanted_paris/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

21/07/2024 • 48:17

J'ai interviewé le comédien et metteur en scène qui remet en question la virilité masculine au théâtre, le talentueux Mickaël Delis au café La Requinque 33 Rue Désiré Préaux à Montreuil (93).Mon invité du jour était tellement engagé  dans  la question du féminisme qu’il aurait pu  passer à côté de son propre sujet si une metteuse en scène ne lui avait pas expressément conseillé de s’occuper du discours critique et analytique de son genre à lui, en gros, de s’occuper de sa bite. Et c’est précisément ce qu’il a fait dans le lieu qu’il connaît le mieux, dans son temple sacré,  le théâtre. C’est en effet à la suite d’une carte blanche sur le féminisme que ce travailleur hyperactif  a eu l’idée  d'écrire , de mettre en scène et de jouer  une  certaine trilogie... son  thème ? le sexe masculin, vu par le prisme de son expérience personnelle  . Ainsi sur scène cet auteur interprète ne cache en apparence rien de ses turpitudes, de ses obsessions , ou de son corps. C'est  sans compromis,  dans une mise à nu totale  de lui-même et de ceux qui l’entourent , qu’il s'engage avec son spectacle . Ce quadragénaire, ancien kâgneux originaire du Cap Ferret développe  sur scène une réflexion sur la masculinité, démantèle  le système patriarcal autour du culte de la virilité, et analyse joyeusement sa propre addiction au sexe .Lui, se présente parfois comme un bavard qui digresse allègrement. Cependant c'est plutôt à cause de  sa volonté d'aller  toujours plus loin  dans la déconstruction des points de vue  simplistes sur la sexualité qu'il se laisse  entraîner dans  des circonvolutions mentales absolument maîtrisées.  L'exercice de voltige pour ne pas tomber dans la vulgarité ou la grossièreté  nécessite d'être agile  surtout quand on a décidé , comme lui,  de traiter le sujet sous l'angle  de l’humour. Mais l'homme  est un excellent acrobate! Car oui, ses spectacles sont drôles sans etre vulgaires. Les idees fixes relatives à la taille ou la forme des sexes masculins y sont tournées en dérision,  tandis que  son propre goût  obsessionnel pour la bagatelle y est moqué. De plus il utilise une langue libre qui , elle, donne beaucoup du plaisir !A l’heure où la parole des femmes se libère en  faisant sauter un à un les verrous qui la tenaient muselée, cet épicurien choisit à son tour de parler avec sincérité  de la prison  dans laquelle la toute puissance érectile enferme les deux sexes .  « on ne naît pas homme, on le devient ». Cette phrase d’Erasme qui avait inspiré le premier opus  de sa trilogie sied particulièrement à cet homme qui raconte qu’enfant, on le prenait pour une petite fille. Ses spectacles semblent dessiner un chemin qui dissèque le champ politique et social de la sexualité en général  et de  la sienne  en particulier   afin de mieux définir le genre de son genre.  Et c’est pour discuter avec lui de jouissance libérée, mais pas uniquement,  que j’ai rejoint ce spécialiste de la critique de la raison dure au café La Requinque à Montreuil pour prendre avec lui un café au comptoirEmission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Mickaël Delishttps://www.instagram.com/delismickael/https://mickaeldelis.book.frLes dates et lieux pour voir ses spectacles : Du 3 au 21 juillet à Avignon : Reine Blanche avec Le Premier Sexe ou Al grosse arnaque de la virilité à 20h15 puis la Fete du Slip ou le pipo de la puissance a 21h45 (relâches les lundis), Du 17 Septembre au 27 Novembre reprise du Premier Sexe à La Scala Paris les mardis et mercredis a 19h15, Mai et juin 2025. création du 3eme volet Les paillettes de leurs vies, à la Reine Blanche Paris merci au café La requinquehttps://www.facebook.com/p/La-Requinque-100063704876839/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

03/07/2024 • 39:57

Un café au comptoir avec Richard Orlinski au restaurant Kunigawa Matignon, 1bis rue Jean Mermoz Paris (8e)Mon invité du jour est inclassable. Être artiste consiste bien souvent à outrepasser les limites de son art   mais dans son cas il a pulvérisé les frontières de toutes les disciplines . Imaginez plutôt : sculpteur, designer, auteur, DJ, comédien de one man show, présentateur de documentaires, ce roi de la culture pop mondiale est passé rapidement de l’anonymat le plus complet à une reconnaissance universelle .On dit qu’il serait l’artiste français qui se vend le plus à l’étranger. Tout cela a été obtenu grâce a sa profonde remise en question au milieu des années 2000. L’homme, constatant que sa vie manquait  de sens, cherche  avec une première œuvre, un crocodile en résine rouge vif , à lui en donner un (de sens). Suivront d’autres sculptures d’animaux qui deviendront vite célèbres, notamment ses WILD KONG, ses gorilles stylisés impressionnants, à mi-chemin entre les créations de Pompon et celles de César.Il aurait pu en rester là, et se contenter d'etre acheté  aussi bien par des célébrités qui vont de  David Guetta à Sharon Stone, en passant par Justin Bieber ou Andy Garcia, que par le grand public. Mais ce passionné n'adore rien de plus que casser les codes. C’est d’ailleurs sans doute ce que les professionnels de l’art contemporain lui reprochent,  sa conception tant  marketing que philosophique de ce qu’il produit. Mais lui n’a cure de ces critiques  et suit son instinct et ses envies. Et Celles-ci peuvent  tour à tour l'entraîner  à écrire un livre s’inspirant de sa vie et de son parcours ou  à jouer sur scène un one man show sur les conseils de son ami Laurent Baffie, ou pourquoi pas à sortir des singles sculptés pour les pistes de danse afin d électriser les festivals de musique électronique internationaux en tant que DJ, car il est également reconnu en tant que tel. On ne compte plus les collaborations entre ce créateur et de multiples grandes marques qui l’entrainent à réfléchir sur des designs pour des montres, des t-shirts, des stylos, des narguilés, des cosmétiques, des voitures, des lunettes... rien ne l’arrête.Ce qui surprend  quand on s’intéresse à ce phénomène, c’est l’extrême simplicité du personnage. C’est sans doute ce qui doit déconcerter nombre de ses détracteurs qui le préfèreraient   cultivant l art du mystère et privilégiant  la fréquentation de milieux élitistes à celui du show biz.  Mais lui, assume ses choix, n'en fait qu à sa tête  et tourne encore une fois tout ce qu on dit sur lui en dérision, convaincu que « en France  on n’aime pas le succès ». Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres  il s’emploie également à rendre l’art compréhensible  comme par exemple dans des séries documentaires sur TV5 monde,  ou accessible comme  avec cette sculpture à croquer pour le Salon du Chocolat ou encore  visible par un large public  en mettant à disposition des exemplaires de son bestiaire de résine pour des émissions de télé réalité.C’est pour tenter d’en savoir plus sur les inspirations et les envies de ce fan d’Andy Warhol, de Jean-Michel Basquiat, et de Tom Wesselmann, que j’ai proposé à cet artiste populaire et accessible de le retrouver au restaurant Kinugawa Matignon pour prendre avec lui un café au comptoirEmission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Richard Orlinski https://www.instagram.com/richardorlinski/merci au Restaurant Kunigawa Matignonhttps://www.instagram.com/kinugawaparis/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

21/06/2024 • 38:03

Un café au comptoir avec Olympe de Gê et Stephanie Estournet au café Chéri, 44 boulevard de la Villette à Paris (19e)Mes invitées du jour sont deux femmes qui ont au moins 3 points communs : Elles écrivent sur la sexualité, elles créent des contenus artistiques sur le sujet , et interrogent notre société sur le thème terriblement tabou mais parfaitement universel du cul. Cependant leurs ressemblances s'arrêtent là car elles sont toutes deux des autrices aux parcours et aux goûts très différents. Quand l’une se passionne pour des films de Kung fu l’autre tourne des plans dans les friches industrielles berlinoises . La première a tenu un blog autour des personnes dont elle admirait le style vestimentaire, et la seconde un journal dénombrant ses partenaires sexuels, dévêtus donc. De même la plus grande des deux a d’abord braqué les caméras sur son corps pour le dévoiler à sa façon avant de s’emparer des micros pour créer le premier podcast érotique français Tandis que La plus petite a fait l’inverse, d’abord squatté les studios d’enregistrement sonores pour adapter en audio la fine fleur de la littérature polissonne avant de travailler sur le décryptage de vidéos pornographiques pour le journal du X de Canal+. Dès 2021 , ensemble, ces deux féministes très engagées ont couché sur le papier leurs mots, justes, droits, puissants dans le livre Jouir est un sport de combat, sous-titré « journal d’une pornographe féministe ». Leur crédo d'alors, faire exister le regard féminin dans l’univers du sexe malgré les tabous et les préjugés qui y prolifèrent souvent. Puis, après avoir chacune de son côté écrit un journal de grève de l’hétéronormativité pour l'une et créé une newsletter sur la sexualité et la représentation des corps pour l’autre , le duo s’est reformé pour Sex Talk, un livre qui n’est pas qu’un catalogue répertoriant les bonnes pratiques, listant les bons conseils et proposant de la part de spécialistes les bons éclairages . Non. Cet ouvrage est surtout une réflexion et une remise en question des autrices dans leur rapport au sexe . On y discute du genre, on y évoque les fantasmes et on touche aux corps. Comment le féminisme peut il composer avec des désirs hérités d’un formatage patriarcal ? Mes deux invitées questionnent justement cette aporie et aident leurs lectrices et leurs lecteurs à déconstruire les stéréotypes traditionnels . Dans ce livre à la couverture très attrayante, on discute pêle mêle de polyamour, d’injonctions sociales et sociétales, de l’IVG, de labiaplastie, de dirty talk, du monde du X, de rencontres en ligne mais aussi d’égalité, d’inclusivité et d’épanouissement tous genres confondus. Ces deux autrices, journalistes, réalisatrices, penseuses, se sont lancées dans ce qu’elles appellent avec humour, car il y en a également dans Sextalk, une HotDyssée. ET c’est alors un peu pour me mettre à l’épreuve, me martyriser en tant que mâle blanc cis hétérosexuel de moins de 50 ans et discuter d’une société idéale égalitaire sexy et jouissive que j’ai soumis à ce duo l’idée d’un plan à 3 autour d’une table de bistro. C’est donc au café cheri, boulevard de la Villette à Paris que j’ai retrouvé ces deux formidables autrices qui n’ont rien de conventionnel pour prendre avec elles un café au comptoirEmission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Olympe de Gêhttps://www.instagram.com/olympedege/et Stephanie Estournethttps://www.instagram.com/stfestournet/Leur livre SEX-TALK:https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782378804442-sex-talk-cconversations-entre-amies-olympe-de-ge-stephanie-estournet/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

12/06/2024 • 34:08

Un café au comptoir avec Jean d'Amérique, enregistré au Café Floréal Belleville, 43 rue des couronnes à Paris (20e)Mon invité du jour fait pleuvoir les mots comme les larmes d’un ouragan meurtrier. S’il  les manipule avec précaution, c’est qu’ils ne sont pas chargés à blanc. Son écriture n'a jamais pour but de jeter de la poudre aux yeux mais  elle est toujours explosive . Elle est enragée tumultueuse, sur elle souffle le vent violent de sa révolte. Haïtien. Poète. Mais pas poète haïtien. Ce serait trop simple. Lui ne tient sans doute pas à être enfermé dans un statut défini, rangé dans une boite au confort de cercueil, qui enterrerait sa parole en ne lui permettant pas de l'exprimer en dehors du cadre de l'auteur caribéen. Il est donc plus que cela. Mais qu'est il réellement ? Poète ? Ça, oui, c’est certain. En revanche il a rayé les noms de dramaturge et romancier de sa biographie officielle. Mais on pourrait aussi  le qualifier de slammer, car il a posé sa voix sur des musiques trap. Il est egalement responsable d'un festival de poesie, et qui sait si un jour on ne pourra pas lui attribuer aussi le titre de peintre ?Cet artiste né en Haiti est venu à l’écriture grâce au rap qui l’a inspiré quand il avait 12, 13 ans, lui donnant envie de coucher sur le papier ses propres textes. Grace à ses professeurs il découvre le plaisir de la lecture puis celle de la poésie, un genre littéraire extrêmement   dynamique dans son pays. Celle qu'on appelle la perle des Antilles a vu naître Franketienne qu'il lit, comme il lit le martiniquais Aimé Césaire. Puis à 18 ans, à la faveur d’un livre d’occasion, il tombe sur les textes de Toni Morrison, romancière et première femme afro américaine a avoir reçu le prix Nobel de littérature. Depuis il n'a plus de doute, puisant dans la douleur Haïti au fond de lui, il crache les vers et les mots  pour dire les blessures de son âme  mais aussi celles des autres. Chansons , poèmes, slams, romans, pièces de théâtre, son oeuvre prolifique quelqu'en soit la forme , exprime l'urgence de ses sentiments .Il impressionne  et c'est bientôt loin de son île, en France , qu on lui décerne de nombreux prix notamment  le Prix Heredia de l'Académie française pour Rhapsodie rouge, en 2022.Celui pour qui « Etre haïtien, c’est attendre sa balle. » a le talent nécessaire pour vous emmener loin, dans les vagues chaloupées du kompa de Carimi ou Tabou Combo quant à ses   poèmes , ils sauront  vous faire chavirer.Et c’est pour évoquer toutes les nuances de son inspiration nomade, celle qui l'a conduit de de Port au Prince, à Paris, que j’ai retrouvé ce poète sans frontière au Café Floreal à Belleville pour prendre avec lui un café au comptoir !Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Jean d'Amérique https://www.instagram.com/jeandamerique/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

03/06/2024 • 40:17

Un café au comptoir avec Jean-Paul Enthoven, écrivain.Enregistré au Café de Flore, 172 Boulevard Saint Germain à Paris (6e)Mon invité du jour est de ces écrivains qui refusent obstinément de se reconnaître sous ce nom. Pourtant, même s'il n'a débuté son oeuvre romanesque qu'à l'orée de ses 50 ans, c’est plutôt ainsi qu’on a envie de le présenter aujourd’hui. Pour autant ce chevalier Proustien pourrait s’enorgueillir en qualité d'éditeur d’avoir offert à la littérature française quelques une de ses plus belles pages ou comme journaliste, d’avoir participé, en fonction de l'actualité a la dynamique du débat intellectuel, philosophique, politique et littéraire français, d'abord au nouvel Observateur puis plus tard pour le magazine Le Point.Difficile de consacrer quelques lignes à cet amoureux des amours naissantes sans évoquer l’amitié qui le lie depuis quelques décennies à Bernard Henri Levy. On a pu raconter que l’un est l’ombre de l’autre, et inversement. Quand le premier trouve que le second a une plume étincelante, il reçoit en réponse un éloge de ses précieux conseils. Tous deux Germanopratins, en parfaits esthètes de l’esprit, ils semblent cultiver avec soin l’idée qu’un bel écrin valorise la pensée noble, lui rend justice, et donnent à méditer sur le fait que l’idée sert à honorer le lieu d’où elle germe… et Paris est l'endroit idéal de cette germination ! Mais cet homme est infidèle ! Globe trotter, Il abandonne régulièrement notre capitale pour d’autres villégiatures. On l’imagine alors aller marcher dans les pas d’Hemingway à Miami, à Buenos Aires ou Punta del Este. Là-bas, probablement que son coeur continue de battre pour les belles lettres, les belles histoires, à lire comme à vivre, ainsi que pour les belles femmes - déjà celle qui partage sa vie - et celles qu’il aime à nommer parfois “Créatures” dans ses romans. Certains esprits chagrins taxeraient donc un peu trop hâtivement de phallocratisme son regard de vieux mâle blanc quand il évoque une de ces « créatures prometteuses qui se fane plus vite qu’un coquelicot”. Mais Ceux là passeraient totalement à côté de la tendresse infinie qu'il porte aux femmes, tendresse camouflée sous l’ironie de ce penseur au regard mélancolique. En effet dans ses écrits on a souvent l’impression qu’il tente de retenir le temps, afin de laisser au passé la chance d’être davantage présent. On le comprend d'autant mieux que ce personnage a vu son cœur s'arrêter pendant - selon les sources qu’il alimente lui-même et dont il se joue - 155 minutes ou 177 minutes il y a quelques années. Il a dit non à la mort. Il fallait probablement à nouveau et encore Vivre, jouir, se souvenir, puis recommencer cette mécanique en trois temps autant de fois que possible. C’est ainsi qu’il se remémore son enfance et partage avec ses lecteurs le récit à peine masqué de sa jeunesse dans une Algérie aux portes de l’indépendance. Son dernier roman “si le soleil s’en souvient” redonne vie a cet ailleurs mystérieux qui l’habite. Malgré la mise en garde au lecteur de la partie imaginaire ou sublimée de cette histoire, on l'imagine parfaitement, lui, en tant qu'adolescent affronter d’un bloc les tourments bien réels de l histoire avec un grand H quand elle se télescope avec sa propre existence. Et c’est pour évoquer l’écriture, l’inspiration, le passé, le présent et même le futur, que j’ai retrouvé l’intimidant chef d’une dynastie de la pensée pour prendre avec lui, au Flore, un café au comptoir !Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Jean-Paul Enthovenhttps://www.instagram.com/jeanpaulenthoven/Son dernier roman : Si le soleil s'en souvient (Grasset)https://www.grasset.fr/livre/si-le-soleil-sen-souvient-9782246831280/

24/05/2024 • 37:43

Un café au comptoir avec Louïz, chanteuse, danseuse et comédienne.Enregistré au café Le Nemours, 2 place Colette 75001 ParisMon invité.e du jour est l'un de ces êtres qui sans le vouloir deviennent des exemples, des modèles, des icônes pour toutes celles et ceux qui partagent  le même chemin  cahoteux de vie.Celui-ci commence sur l’île de la Reunion, à 9388 kilomètres de l’hexagone et est marqué par un ouragan particulier qu'on appelle différence,   la norme sociétale.. En effet, l’artiste dont je fais le portrait a, très jeune, ressenti un attrait particulier pour des jeux et des occupations qu'on attribue habituellement au sexe opposé du sien puis développé des goûts vestimentaires contraires  à ce qu'on attendait de son genre . Autre complication , l’attirance  amoureuse de cette personnalité de la danse et du spectacle ne s'est jamais cristallisée  ailleurs que sur d'autres personnes du même sexe qu'elle .Si je me permets de dévoiler autant de détails intimes de la vie de mon invité.e c’est qu’à la faveur d’un livre, ces détails ont été racontés, dévoilés,  de son plein gré, pour faire œuvre  de témoignage, de preuve par l’écrit et par l’image - s’il était nécessaire - des difficultés du parcours de la transidentité,  attestant de la complexité de la transition de genre.Car c’est un acte militant que porte cette artiste aux multiples talents en participant et en remportant le concours miss trans 2020.Par cette participation cette personnalité prouve qu’on peut réussir à concrétiser ses rêves même s’ils semblent impossibles . Aussi dans sa vie se donne  t elle la mission de déconstruire les stéréotypes et de sensibiliser la société aux enjeux de visibilité  de la communauté LGBTQIA+.C’est ainsi qu’en plus de ses chansons et ses spectacles, cette vedette réunionnaise défend ardemment le documentaire qui lui est consacré « de l’évolution à la Révolution » réalisé par Florian Cioffi. Dans celui-ci, c’est son histoire et ses valeurs qui sont mises en images ainsi que son île dont la magie tellurique vibre dans chacun des plans .Et pour en savoir plus sur ce qui donne la force à cet artiste engagée contre les normes sociétales, j’ai profité de sa visite en métropole pour la retrouver à Palais Royal, au café Le Nemours et prendre avec elle un café au comptoir.Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Louïzhttps://www.instagram.com/louizoffHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

15/05/2024 • 31:07

Un café au comptoir avec Lescop, chanteur.enregistré au Café Le Papillon à Paris, 144 rue de Bagnolet Paris (20e)Mon invité du jour a commencé sa carrière à l’âge de 17 ans, à la Rochelle, en qualité de chanteur dans un groupe de punk rock auquel il en manquait un . C’est au sein de cette formation qu’il apprendra et peaufinera l’art d’écrire des textes exigeants pour des chansons romanesques, mélancoliques et exaltées. Pendant près de quinze ans, avec Asyl il apprendra la scène. D’abord, celles , confidentielles, des bars régionaux puis d’autres ensuite plus impressionnantes des festivals et des tournées. Avec ce groupe il fera les premières parties d’Indochine, de Blink 182, des Stranglers mais aussi de Daniel Darc, une rencontre majeure pour le jeune auteur qu’il était alors . C’est que les deux artistes, malgré les 20 ans  qui les séparent, semblent avoir beaucoup en commun. Le goût du beau, pourvu qu’il soit sombre, de l’interdit, pourvu qu’il soit jouissif, des sons électroniques aussi, pourvu qu’ils soient élégamment maquillés de noir  et de rouge, les  couleurs de la révolte.Et comme un feu couvant , elle est bien présente la révolte dans ses chansons qui font la part belle à l'ombre et célèbrent  la  nuit . On sent bien que cela l’arrange, de ne pas être en plein soleil, de ne pas devoir tout dévoiler, de laisser planer le mystère sur son personnage dans tout son paradoxe . Il a grandi  dans un milieu militant d’extrême gauche  dont il a gardé les indignations qu'il distille dans ses interviews ou au détour de ses textes qu’il chante sur des rhythmiques aussi réjouissantes que désanchantées. Elle évoquent la musique de Jacno, le groupe mathématiques modernes ou encore d’Artefact. Pourtant, lui, il cite des artistes plus mainstream comme Yves Simon, Daniel Balavoine, ou Indochine. L’éclectisme, encore.  Même s’il fut biberonné aux sons d’Eddie Cochran, d’autres voies que celles de la musique auraient pu être les siennes. Lui, rêvait d’être comédien – il a fait dans ce but le conservatoire d’art dramatique de Bordeaux – avant d abandonner les planches des théatres pour celles des salles de musiques amplifiées. Il est revenu cependant à sa première  passion -on l’a vu comme acteur au cinéma et dans la série tv d’Ovidie-  avant de sacrifier  à nouveau aux dieux de la musique. S’il ne cache pas son amour de la rupture, sa ligne de vie sinueuse , elle, le mène heureusement et toujours à écrire de bonnes chansons.Les figures qui l’inspirent éclairent un peu  sa personnalité : il dit lire Bret Easton Ellis, Rimbaud, écouter Joy Division comme Jim Morrisson, et se délecter du spectacle des tableaux de Jerôme Bosch comme du visionnage de Roger Rabbit. Qu’en est-il du vrai ? Du faux? De ce qu’il cache derrière ses nuages nocturnes ? De ce qu’il révèle à la lueur de la lune ? Doit on l’appeler par son prénom ? Doit on s’en tenir au pseudo qu’il affirme avoir hérité de ses grands parents ? Pour tenter de le savoir, j’ai retrouvé ce poète juste avant qu’il ne parte en tournée pour défendre son troisième album dans un bar du 20e arrondissement où il a ses habitudes. Nous sommes donc au café Le Papillon.Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Lescophttps://www.instagram.com/lescop_officiel/Son album Rêve Parti :https://lescop.shop/products/copie-de-cd-l-nouvel-album-reve-parti-l-lescopMerci au Papillon - Paris !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

06/05/2024 • 36:00

Un café au comptoir avec Simonetta Greggio, écrivaine.enregistré au Café Le Hibou à Paris, 16 carrefour de l'Odéon Paris (6e)Mon invitée du jour est une âme libre anticonformiste et gourmande. Affamée depuis son plus jeune âge de mots, de savoirs, et de belles histoires à lire comme à raconter, cette épicurienne transalpine  a choisi la France pour apprivoiser l’art de l’écrit.C’est en effet avec la ferme volonté de faire du langage à la fois son terrain de jeu et l’arme de son indépendance qu’elle quitte  à 17 ans le giron familial pour rejoindre la France à 20 ans au début des années 80 .Journaliste,  elle use sa plume pendant près de 15 ans dans les pages d’une presse diverse et variée,   mais c’est grâce au genre romanesque qu’elle est enfin reconnue par le  grand public. Celle pour qui « il n’y a aucune raison d’être écrivain à part la conviction intime d’être fait pour ça » se définit alors comme femme italienne et écrivain français. Et il faut mesurer la chance qu’on a, nous lecteurs , de pouvoir nous immerger dans ses récits écrits dans notre langue où on retrouve beaucoup d’elle-même. Ainsi elle a pu, dans ses romans, nous entrainer dans un pays cadenassé , parfois triste, brutal et noir mais aussi incroyablement drôle  et fantasque  en nous faisant partager  des vies, comme celles des membres  de sa famille,  évoluant dans une Italie  qu’elle semble autant  aimer qu’elle s’en méfie.Cependant , la péninsule italienne ne monopolise pas tout son attention. D’autres sujets la passionnent, et non je ne parle pas du chocolat qui semble-t-il jouit des faveurs de son palais mais d’un autre délice qui fut à croquer, Brigitte Bardot. Même si la comparaison peut paraitre osée, l’icône tropézienne et la fève de cacao n’ont-ils pas en commun la sensualité sur un fond d’amertume ?Si j’évoque BB c’est parce que mon invitée du jour est l’auteur du roman « mes nuits sans Bardot » une plongée captivante dans la vie intime de l’actrice vue par les yeux de sa voisine de St Tropez, qui  obsédée par elle, lui écrit des lettres. Au fil des pages un parallèle s’établit entre les existences pourtant tres éloignées de ces deux personnages. Comme j’ai tenu à savoir sur ce qui lie le mythe de Bardot et cet écrivain qui se partage entre Paris et Venise je lui ai donc proposé de me retrouver à St germain des prés, non loin du lieu où BB s’est, un jour,  violemment disputé avec Jacques Charrier.  C’est donc au Hibou, et je vais prendre avec elle un café au comptoirEmission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Simonetta greggiohttps://www.instagram.com/simonetta_greggio/Son livre Mes Nuits Sans Bardot :https://www.albin-michel.fr/mes-nuits-sans-bardot-9782226484321Merci au Hibou - Paris :https://www.lehibou-paris.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

27/04/2024 • 41:46

Un café au comptoir avec Olivier Bourdeaut, écrivain.enregistré au Café du Commerce Barbès à Paris, 13 rue Clignancourt, Paris (18e)Mon invité du jour est de ceux à qui la vie n'impose qu'un seul choix . Certains entendent depuis leur plus jeune âge l’appel du seigneur, lui c’est celui des rêves, de l’écriture qu'il a entendu . L’affaire aurait pu être, elle aussi, rapidement  entendue , mais  c’est d'abord un long chemin de croix qui s’est ouvert sous ses pas avant que le succès ne surgisse enfin il y a quelques années. Ecrivain. Le mot est lâché. Lui, se sentait  auteur au plus profond de ses tripes. C’était comme s’il tenait déjà  la première phrase de son  roman ainsi que la dernière. Le plus compliqué ne résidait pas dans le fait de trouver la volonté de combler les 500 pages manquantes mais  bien dans la difficulté matérielle de s’y atteler ! Car  Dieu sait , helas! que la vie n'est pas un paradis ! Mon invité a donc  vécu  un enfer sur terre, ou du moins un purgatoire pavé de petits boulots pour lesquels il ne possédait aucune aptitude particulière et dans lesquels il ne s'épanouissait pas . Mais je vous rassure, son existence ne se réduit pas à une visite du  pandémonium.Il tire ainsi la diable par la queue jusqu' a ce que la publication en 2016 de son premier livre , en attendant Bojangles  ne le sorte de l'ombre pour la lumière . Le roman est rapidement sacré best seller, adoré par des centaines de milliers de lecteurs , avant d'être adapté  en Bd au théâtre  et même au cinéma. Mais il ne faut voir  aucun miracle dans ce succès ! Le mérite en  revient uniquement à son  travail , acharné : religieusement dès 4 heures - prière de ne pas le déranger  - le créateur à l’œuvre, chaque matin,  donne vie à des personnages attachants  , transformant   le café et la fumée de ses cigarettes en passionnantes histoires . Ce parcours aux allures de parabole sonne comme une revanche, celle  d'un homme qui adore les mots, qui les savoure, qui leur voue une véritable passion, quasi mystique. D’ailleurs quand ils se refusent à lui, quand l'inspiration l'abandonne  il grommelle dans son coin, il se sent  en proie à tous les tourments , prêt à se crucifier. Non je ne me moque pas, et j’ai même personnellement beaucoup de tendresse pour mon invité  qui, en grand pratiquant de l'autodérision,  dévoile avec humour dans son dernier ouvrage  , véritable petite perle autobiographique , ses peurs les plus intimes  .  De son angoisse  de la page blanche aux difficultés  d’exister,  du sentiment d'illégitimité à    trouver   sa place dans la société à l'inconfort de s'affirmer  quand tout ce qu’on sait finalement faire c'est inventer , écrire , conter. Et c’est afin d'évoquer  tout cela , errances et révélation comprises,  que je lui ai proposé de me rejoindre au café du commerce Barbes, pour prendre avec lui un café au comptoir. Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Olivier Bourdeauthttps://www.instagram.com/olivierbourdeaut/Son livre DÉVELOPPEMENT PERSONNEL :https://www.babelio.com/livres/Bourdeaut-Developpement-personnel/1618031Merci au Café du commerce Barbès :https://www.instagram.com/commercebarbes/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

19/04/2024 • 44:42

Un café au comptoir avec Rose Keren, autrice compositrice.Enregistré au coffee Shop Le Pont Traversé à Paris (6e)Mon invitée du jour a choisi pour nom de scène celui de la fleur qu’on offre le plus communément lors d’un rendez-vous amoureux. À moins que ce ne fusse pour évoquer la couleur préférée d’un grand nombre de petites filles (oui même si les temps changent, c’est malgré tout toujours le cas). Quoi qu’il en soit, aidée d’une chanson sentimentale rapidement devenue un succès, cette artiste talentueuse aurait pu cultiver sans peine un univers girly à souhait. Tous les éléments semblaient être rassemblés pour cela mais cette chanteuse à l’esprit folk se trouvait plus de points communs avec Janis Joplin qu’avec Céline Dion.Cette auteure compositrice interprète a donc livré en 5 albums le témoignage poétique de ses désirs, de ses émotions comme de ses turpitudes et des difficultés des années diaboliques qu’elle a traversé. Inutile de faire ici la liste des choses qu’elle a enduré. Elle l’a raconté elle-même dans deux livres autobiographiques pour évoquer d’abord ses addictions, puis ensuite son combat contre la maladie, le cancer du sein.En 2022, se sentant investie d’une mission pour aider les personnes qui, comme elle, ont aimé souffrir d’être accro, elle a lancé son podcast, contr’addictions. Elle y a livré beaucoup d’elle-même, de ses expériences, bonnes comme mauvaises, mais surtout elle a tendu son micro à d’autres personnes. À des artistes,  à des célébrités qui ont accouché de confidences sur leurs addictions passées comme présentes. On a pu y entendre Frédéric Beigbeder, Carla Bruni, Joey Starr mais aussi des spécialistes en spécialistes en addictions, psychologues, tabacologues, des médecins qui ont permis de décrypter avec elle les mécanismes de certains de nos comportements.Aujourd’hui c’est par l’intermédiaire de son troisième ouvrage que la pink -punk-lady aborde les sujets traités dans son podcast. Peut-être fallait-il qu’elle passe à l’écrit pour sentir que toutes les paroles délivrées pour la baladodiffusion ne s’envolent pas définitivement. En partie composé dans sa cuisine à la manière d’une revanche sur le mal, un plat qui se mange froid, ce livre est peut-être celui qu’elle aurait aimé lire à l’époque où elle subissait le plus dur de ses dépendances.  Elle y exorcise ses histoires d’amour avec la drogue et l’alcool et ouvre la discussion, comme dans ses émissions, à l’autre, aux spécialistes, aux usagers, aux philosophes aussi, pour mieux faire comprendre l’ampleur d’un sujet qui a squatté sa carrière d’artiste.C’est pour discuter de toutes ses vies que j’ai convié Rose Keren dans un café où elle a ses habitudes, au coeur de Paris, mais un peu à l’écart de l’agitation. Nous sommes au coffeshop Le Pont Traversé et nous allons prendre ensemble un café au comptoir !Emission présenté par Alexis Himeroshttps://instagram.com/alexishimerosAvec Rose Keren :https://www.instagram.com/rosekerenSon livre : https://rose-leblog.fr/links/ContreAddictions-lelivre.htmlHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

12/04/2024 • 31:52

Podcasts similaires