En Poitou et région Centre-Val de Loire, les châteaux se compteraient en milliers. Dans cette série de podcast, La Nouvelle République part à la rencontre de leurs propriétaires ou des intimes du site, pour plonger dans le secret des châteaux. On y découvre des histoires d’amour, des chapelles oubliées, des passages clandestins ou des banquets mémorables. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Situé au coeur du triangle d'or Blois - Cheverny - Chambord, le château de Beauregard, à Cellettes, regorge de secrets. Son propriétaire nous dévoile l'histoire de la galerie des portraits et du cabinet des grelots dans un nouvel épisode de la série de podcasts « Dans le secret des châteaux ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25/04/2025 • 22:56
Dans la commune nouvelle de Vallée-de-Ronsard, le Manoir de la Possonnière a été la demeure de la famille du célèbre poète Pierre de Ronsard. Valérie Martel, guide-conférencière du lieu, nous conte l'origine du manoir, en faisant des parallèles avec l'histoire de France.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18/04/2025 • 24:00
Le château de Chaumont-sur-Loire a des allures de château de conte de fées. D'ailleurs n'a-t-il pas eu, au fil du temps, des propriétaires féminines ? En 1550, Catherine de Médicis, reine de France, acquiert le château de Chaumont-sur-Loire tout juste reconstruit par la famille d’Amboise, après sa destruction sur ordre de Louis XI. Un château qui donnera ensuite lieu à un échange entre Diane de Poitiers, qui détient le château de Chenonceau, et Catherine devenue Gouvernante de France.Au XIXe siècle, deux femmes marquent à nouveau par leur présence l’histoire du lieu. L’écrivaine Germaine de Staël y fait un bref passage en 1810. Le château et son domaine sont profondément développés et modernisés par sa dernière propriétaire privée,la Princesse de Broglie.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11/04/2025 • 20:25
Le savez-vous ? Pendant la Seconde guerre mondiale, Chambord a été choisi pour entreposer les oeuvres nationales. Parmi les 5.500 caisses stockées dans l'édifice : une oeuvre majeure, la Joconde de Léonard de Vinci.Comme beaucoup d’autres peintures et sculptures, l’œuvre a été sauvée des pillages allemands. Cachée, elle a été déplacée dix fois et, dans ses pérégrinations, est passée quatre fois par le château de Chambord.Le 16 juin 1945, après une ultime halte au domaine, La Joconde rejoint très discrètement le Louvre. Ce n’est que le 7 octobre 1947 qu’elle redevient le clou du musée à la réouverture de la Grande galerie.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04/04/2025 • 17:43
Le château de Ménars se situe près de Blois. Au XVIIIe siècle le château fut embelli par la marquise de Pompadour à partir de 1760.C’est l’architecte du roi de France, Ange-Jacques Gabriel, qui réalise les travaux de la marquise. Il applique un style classique, comme il est à la mode au petit Trianon. Plus récemment, Edmond Baysari, homme d'affaires d'origine libanaise, a reçu des chefs d'état du monde entier : Reagan et Bush père y ont séjourné.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28/03/2025 • 24:29
Sous les caves de la salle des États généraux et de l'aile Louis-XII du château de Blois, se cache le souterrain de la défense passive, qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, a été raccordé à un autre boyau, celui de l'actuel Centre de la Résistance. Ceux-ci ont servi d'abris anti-bombardement. Yvan Boukef, assistant de conservation du patrimoine pour le château de Blois, nous livre leurs secrets.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21/03/2025 • 23:58
Paul de Vibraye a hérité du domaine de Cheverny en 1829 à l'âge de 20 ans. S’il a entrepris quelques sérieux travaux de restauration sur le monument, on lui doit surtout l’aménagement des terres. Il s’est particulièrement illustré en travaillant la forêt, en plantant des vignes, en y organisant une certaine agriculture. La marquise Constance de Vibraye nous raconte ce personnage.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14/03/2025 • 15:56
La façade principale du château, élégante et harmonieuse, est constituée de plusieurs pavillons dont la construction s’étend du XVe au XVIIIe siècle. Enchâssés dans les bâtiments du château, les jardins à la française sont composés d’étonnants topiaires d’ifs ouvrant sur un jardin de vivaces. Le grand parc à l’anglaise, aux arbres centenaires, est l’œuvre des frères Bühler. La visite guidée du château vous fera découvrir de magnifiques pièces entièrement meublées mais aussi la vie quotidienne de la famille Luzarche, propriétaire du château jusqu’en 1951 qui avait conçu son domaine pour y vivre en quasi autarcie. A découvrir aussi : le jardin fleuriste et sa collection de roses anciennes, des sentiers botaniques et traces et un parcours végétal pour les enfants.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28/02/2025 • 14:41
Le château Naillac domine la Creuse de ses deux donjons du XIIe siècle. Ce château féodal a gardé la trace, malgré de nombreux remaniements, de ses différentes utilisations : château fort des seigneurs du Blanc en Berry, prison au XVIIIe dont témoignent les graffitis de prisonniers et, plus récemment, école communale. L’Ecomusée de la Brenne, installée dans ses murs consacre une salle à ce lieu chargé d’histoire : la salle seigneuriale, ornée d’une magnifique cheminée romane entourée de deux baies à colonnettes. Elle accueille, autour d’une maquette du château au XVe, les témoignages de l’histoire de la forteresse blancoise.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21/02/2025 • 15:01
Fondée au Xe siècle, cette ancienne résidence seigneuriale a de tout temps été le centre du pouvoir en Bas-Berry. Construite sur un éperon rocheux non loin de l’abbaye clunisienne de Déols, la forteresse domine la rive gauche de l’Indre. Cette position éminemment stratégique en fait notamment un objet de convoitise tout au long de la guerre de Cent Ans par les différentes factions en présence.Construit initialement en bois, le château est détruit au cours de deux incendies avant d’être reconstruit au début du XIIe siècle en pierres par Raoul le Large, seigneur de Déols. C’est à lui et six de ses successeurs qui portent aussi le nom de Raoul que le château doit son nom. Une ville médiévale se créée naturellement au pied du château et par contraction au fil du temps, cette ville de Château Raoul devient Châteauroux.Inscrit aux Monuments historiques et situé aujourd’hui dans l’enceinte de la résidence préfectorale, le château Raoul est propriété du Département de l’Indre depuis 1792. Rénové dans un style néo-gothique par l’architecte départemental Alfred Dauvergne au XIXe siècle, il ne garde que peu de traces de son riche passé médiéval. Deux salles se laissent encore découvrir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14/02/2025 • 14:53
Répertoriée dès le Xe siècle, la terre de Bouges est une seigneurie rurale avec un château fortifié.Claude Charles François Leblanc de Marnaval (1720 - 1803) est maître des forges à Clavières et directeur de la manufacture royale de draps de Châteauroux. Sa fortune s’accroît considérablement, ce qui lui permet d’acheter « Le Lieu, Château, Terre, Seigneurie et Justice de Bouges… ».d’un pavillon rectangulaire posé sur un socle qui permet d’éclairer le sous-sol. Il comporte 58 pièces sur une surface d’environ 1400 m² et est construit sur trois niveaux agrémentés de deux entresols, marqués en façades par un léger avant-corps couronné d’un fronton.En 1917, le château est vendu à Henry Viguier, directeur d'un grand magasin parisien, le BHV, et son épouse Renée, issue d'une riche famille de drapiers. Le château est quasiment vide. Les nouveaux propriétaires lui redonnent vie en acquérant un mobilier exceptionnel, en harmonie avec le cadre. Ils modernisent le château en lui apportant l'électricité, le chauffage et l'eau courante.En 1967, restés sans descendant, le couple lègue le domaine et sa collection à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites. Le souhait d'Henry Viguier est que le domaine puisse être ouvert au public et que les revenus en assurent l'entretien et la restauration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07/02/2025 • 16:13
Le domaine de Valençay est un haut lieu du patrimoine français, riche d’une histoire singulière qui débuta à la Renaissance avec la famille d’Estampes avant d’être la demeure de l’illustre Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate hors pair et ministre de Napoléon. Cultivé et supérieurement intelligent, le prince de Talleyrand est un homme à facettes. Bien connu pour sa participation aux événements qui se sont succédé en France depuis la période révolutionnaire jusqu’au règne de Louis-Philippe, il a aussi été, dans son domaine de Valençay, un grand seigneur actif et influent.Acteur important de l’histoire de la France et de l’Europe, Talleyrand est une personnalité controversée qui fascine toujours. Autant pour ses grands talents de diplomate que pour sa surprenante adaptation aux différents régimes qui ont occupé la scène politique de son temps.Prenant ses distances avec le pouvoir en place dès que le pire, selon lui, s’annonçait, il a donc soutenu successivement : la monarchie, la Révolution, le Directoire, le Consulat, l’Empire, la première Restauration et la Monarchie de Juillet. Aussi, cet homme qui ne manquait pas non plus d’humour, a-t-il déclaré un jour : « Je n’ai abandonné aucun gouvernement avant qu’il se fût abandonné lui-même ».Le château est doté d’un riche mobilier historique et bénéficie d’un grand parc d’une cinquantaine d’hectares faisant alterner jardins et domaine forestier. Il joua également un rôle important durant la seconde guerre mondiale en tant que dépôt des œuvres d’art du Louvre. Le château est animé aujourd’hui par la volonté de partager une expérience unique avec les visiteurs qui apprécieront l’art de vivre dans toutes ses composantes ainsi que les vibrations d’un lieu vivant.Le château de Valençay fait partie des grands sites du Val de Loire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31/01/2025 • 18:17
Lieu de résidence des rois, prison, tombeau… Comme de nombreux châteaux, la Cité royale de Loches a connu plusieurs vies. Celle d’un château apprécié des rois de France, celle d’une maison d’arrêt où l’on emprisonnait des condamnés de droit commun, et celle d’une renaissance par la redécouverte de son patrimoine. Et surtout d’un personnage hors du commun qui a marqué l’histoire : Agnès Sorel. Une femme belle et vive, assassiné dans sa vingtaine, dont la sépulture n’a peut-être pas encore livré tous les secrets.Si la Cité royale de Loches vaut le détour, autant pour sa ville, longtemps placée sous la protection du roi, que pour son château, « écartelé » entre son donjon et le logis royal, elle le mérite aussi pour toutes les histoires qui en ont imprégné les murs. Les rois qui y séjournaient y ont laissé leur marque, mais pas seulement. Gravés dans la pierre, on trouve encore des graffitis qui témoignent de son passé de prison, après qu’il a été saisi par l’État à la Révolution. Les derniers détenus ont d’ailleurs pour ainsi dire croisé les premiers visiteurs, puisque c’est le gardien de prison qui « à ses heures faisait aussi des visites guidées », les premières organisées sur le site, précise Jean-François Thull.A l’époque, ce guide improvisé préférait inventer la légende d’une salle des tortures - qui n’a jamais existé au château - plutôt que d’évoquer la vie et la mort mystérieuse de la première favorite « officielle » d’un roi de France. C’est pourtant bien le passage d’Agnès Sorel qui frappe le plus à Cité royale de Loches aujourd’hui. Sa sépulture y repose désormais en paix, après quelques péripéties. Après avoir notamment confirmé, à l’occasion d’une ouverture du tombeau en 2005, que la jeune femme aussi admirée que jalousée, avait été assassinée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30/08/2024 • 20:38
«Le maillon d'une longue chaîne.» C'est par ces mots qu'Amaury de Louvencourt considère la charge qui lui incombe de «maintenir» et faire vivre le château de Montpoupon, acheté par sa famille au début de 19e siècle. «Ma tante a ouvert cette maison pour montrer ce qu'était un château, et comment on y vivait», rappelle son petit-neveu. Les meubles et les objets du quotidien sont restés, lui navigue entre le domaine familial et ses activités parisiennes. Parce que, aime-t-il à rappeler : «la vie de chatelain n'est pas une vie de château».L'héritier de la famille de Lamotte Saint-Pierre est particulièrement attaché à la préservation des traditions familiales. Celles de la chasse à courre en particulier, qui rythmait la vie de Montpoupon durant la première moitié du 20e siècle - et encore aujourd'hui lors de la fête de la chasse. Amaury de Louvencourt a aménagé un surprenant musée de la vénerie dans les communs du château. On y trouve d'impressionnantes collections de boutons, de cartes postales et de photos, et quelques mises en scène éloquentes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23/08/2024 • 14:11
On l’appelle « le château des dames », et ce n’est pas pour rien. Seul château pont au monde, avec son architecture et ses jardins tout en harmonie, il a été modelé par les femmes qui s’y sont succédé. Il est aujourd’hui encore dirigé par une femme, Pauline Menier, qui s’emploie à faire valoir ses charmes. Le Château de Chenonceau est tout entier tourné vers les visites, il est même devenu l’un des châteaux les plus visités de France. Et donne l’occasion de découvrir la marque des femmes puissantes qui y ont laissé leur empreinte.« C’est une sorte de vaisseau amiral de la Touraine », considère Caroline Darrasse, la responsable de la communication et des relations publiques du château. À l’avant-garde en matière d’innovation des parcours de visites, il propose une immersion dans ses charmes et son histoire, en faisant une large place aux femmes. L’une d’elles reprend même vie grâce à l’intelligence artificielle.Au détour des jardins, des galeries, des chambres, ou même d’un cabinet de curiosités scientifiques reconstitué récemment, on peut découvrir des maîtresses d’œuvre avisées, des mécènes généreuses, de fines stratèges politiques, deviner la mise au point de poisons, ou encore une défenseuse fervente du « deuxième sexe ».En soulevant les dessous féminins de ce château où tout semble fait pour le charme et l’agrément, on découvre ainsi des femmes qui étaient loin de se cantonner à des rôles de mondaines. Y posant même les premières pierres d’une forme de féminisme.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16/08/2024 • 12:25
À peine le portail franchi, il y a les chiens de chasse qui donne de la voix ; dans le parc, une pelouse au cordeau ; et derrière les façades blanches du château de Champchevrier, toute une collection de tapisseries, de tableaux, de vaisselle et de mobilier qui raconte à leur manière le quotidien de la famille qui l’occupe depuis onze générations. Mélangeant « la grande et la petite histoire », Laurence Bizard-Hamilton, l’une des copropriétaires du domaine, raconte cette vie de château ponctuée de savoureuses anecdotes.Il y a l’histoire de ce jeune roi, Louis XIII, qui par une nuit caniculaire a préféré coucher sur un lit de paille plutôt que de se glisser dans les draps en satin qui lui étaient préparés. Ces parties de tennis de table que Laurence Bizard-Hamilton disputait enfant dans l’une des salles où est aujourd’hui exposé un carrosse. Les menus de ces réceptions de prestige qui étaient donnés dans la grande salle des portraits. Le souvenir de cette grand-mère qui, encore trop jeune pour y participait, espionnait les convives par une verrière. Plonger dans ces souvenirs de famille, c’est un peu vivre un remake à la française, version campagne tourangelle, de la célèbre série créée par Julian Felowes, Downton Abbey. « On a beaucoup de points communs, convient Laurence Bizard-Hamilton. On retrouve plein d’éléments de la vie de famille ! »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09/08/2024 • 19:47
Impossible de passer à côté des murs éclatants et des dorures lumineuses de la chapelle Saint-Hubert. Tout juste révélée après une campagne de restauration monumentale, elle est aussi l’écrin qui abrite depuis deux siècles la sépulture de Léonard de Vinci. Une tombe célébrée, oubliée, et ressurgie du passé, emprunte de mystère, dont Samuel Buchwalder, le Monsieur communication du château d’Amboise retrace le chemin.Couronné par les rois de France qui s’y sont succédé, le château d’Amboise se distingue aussi pour avoir été fréquenté par un hôte de marque : Léonard de Vinci, le génie de la Renaissance, y avait ses entrées. Il en est même devenu un hôte de marque puisqu’il y a été enterré, avec l’aval de François 1er. « Originellement, Léonard va être enterré dans la collégiale Saint-Florentin », rappelle Samuel Buchwalder. Cette immense église qui était située au cœur du château va être démontée et vendue pour pierre durant ces longues décennies de déshérence qu’a connue le château une fois délaissé par les rois. « À cette époque-là, Léonard de Vinci n’intéresse plus personne », remarque ce féru d’histoire.Ce n’est qu’au 19e siècle qu’elle est sortie de l’oubli. Retrouvée à l’occasion de fouilles, sa dépouille est déplacée dans le seul élément religieux susceptible de l’accueillir au château : la chapelle Saint-Hubert. L’histoire pourrait s’arrêter là, sur ce squelette d’un homme « grand » et cette inscription latine l’identifiant sur sa sépulture, s’il n’y avait ce doute que certains laissent planer sur l’authenticité de la dépouille, demandant pour couper court aux débats la réalisation d’un test ADN. Impossible à réaliser jusqu’ici, faute de descendance du génie. Une énigme à méditer à l’ombre de chapelle Saint-Hubert.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26/07/2024 • 16:00
Le jour où son mari Pierre-André lui a proposé d’emménager au Château de L’Islette, Bénédicte Michaud a « su qu’il fallait [qu’elle] affronte son destin ». C’est en maîtresse de maison qu’elle accueille le public, six mois par an. Laissant entrevoir la vie quotidienne de la famille dans ce charmant château privé, et celle, éphémère et passionnelle, de Camille Claudel et Auguste Rodin.« Ça a été le petit paradis de Claudel et Rodin, c’est devenu le nôtre, ça peut devenir le vôtre le temps de la visite », a coutume de lancer la propriétaire des lieux aux visiteurs croisés dans les jardins. Ces mêmes jardins où Camille Claudel et Auguste Rodin se croisaient amoureusement il y a plus d’un siècle, où les promeneurs s’attardent aujourd’hui volontiers.L’intérieur du château a été remis au goût du jour. À son entrée dans ce qui serait désormais la maison familiale, « c’était un peu triste et sombre, pas suffisamment cosy » se souvient Bénédicte Michaud. Chambres, cuisine, salle de bains ont été réaménagés pour y accueillir la famille. Ce sont ces mêmes pièces, ponctuées de photos d’enfants à travers les ans, qui s’offrent au regard. « On a l’impression que c’est chez nous » sourit une visiteuse à l’intention de la propriétaire des lieux.Chez eux aussi, le couple de sculpteurs qui a vécu ici quelques mois d’une intense passion. Presque de mémoire, Bénédicte Michaud se replonge à haute voix dans les échanges épistolaires qui berçait alors le quotidien de L'Islette. Il y a ces fac-similés de lettres ou ce questionnaire de Proust échangé entre les amoureux, ou encore ces sculptures que Pierre-André et Bénédicte Michaud ont fait revenir au château. « Ça circule un peu dans l’air du château », ressent celle qui se considère comme l’une des gardiennes du lieu. Et de sa mémoire intime.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26/07/2024 • 15:39
Les jardins entretenus au cordeau, les lignes épurées des perspectives, l'imposante silhouette de cette forteresse transformée en élégant de la Renaissance : rien ne semble pouvoir troubler l'harmonie du Château de Villandry, entretenue depuis plus d'un siècle par la famille d'Henri Carvallo. Pas même cette chapelle oubliée dans un renfoncement troglodytique ressurgie du passé dont il raconte la découverte.Enfant, ce sont plutôt les greniers qu'explorait Henri Carvallo. Devenu l'héritier des clefs du château familial, ses fouilles le plonge dans les archives et l'histoire du site. Un voyage «dans les strates temporelles» du château qu'il pratique en amoureux du lieu, et en gardien de «l'œuvre» familiale.La principale, exposée au grand air, est constituée des jardins redessinés par son arrière-grand-père Joachim Carvallo au tout début du 20e siècle. Avec cette pièce maîtresse que compose le potager d'ornement, sorte de tapis d'orient qui évolue avec les saisons. «Ce lieu est conçu pour que les hommes qui y vivent ou qui viennent le visiter soit heureux», considère aujourd'hui encore Henri Carvallo. Un bonheur cet esthète partage volontiers avec les visiteurs.La chapelle, dont l'emplacement a été mis au jour il y a seulement deux ans par l’historien-chercheur du patrimoine Philippe Cachau, est elle encore fermée au public. Pièce étroite dont le renfoncement creusé dans l'un des murs évoque la présence d'un autel, le lieu est encore plongé dans le noir. «On pourrait faire communiquer la partie visité par la porte aujourd'hui murée qui donne sur notre plafond hispano-mauresque, et y aménager une chapelle», évoque le propriétaire du château.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19/07/2024 • 18:54
Une histoire d'amour, une forêt d'épineux, un incendie dramatique, un couple de paons blanc... Il y a tous les ingrédients d'un conte dans l'histoire récente du Château du Rivau. Surtout quand elle est racontée par sa propriétaire, Patricia Laigneau. Avec son mari Eric, ils ont investit le château médiéval en 1992 : le couple passionné de vieilles pierres a une sorte de coup de foudre pour l'édifice au hautes toitures aux façades ouvertes de fenêtres Renaissance.Parallèlement à la restauration des murs et de la toiture, menée par son mari, Patricia Laigneau, historienne d'art et botaniste formée à l'école du paysage de Versailles, redessine les jardins, alors envahis d'épineux. Avec une petite armée du jardinier, elle modèle, depuis trente ans, ces jardins de «conte de fée» qui servent d'écrin au château. Cette renaissance a aussi été marquée par un drame : un incendie qui a ravagé la toiture tout juste rénovée, en juillet 2010. Depuis les bords de Vienne, où la famille observait les oiseaux, Patricia Laigneau a vu la colonne de fumée s'élever au dessus de la propriété familiale. Un épisode «terrible», surmonté par de nouveaux travaux. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12/07/2024 • 16:52
En Poitou et région Centre-Val de Loire, les châteaux se compteraient en milliers. Dans cette série de podcast, La Nouvelle République part à la rencontre de leurs propriétaires ou des intimes du site, pour plonger dans le secret des châteaux.On y découvre des histoires d’amour, des chapelles oubliées, des passages clandestins ou des banquets mémorables.Dans la première saison de ce podcast, diffusée du 13 juillet au 24 août 2024, La Nouvelle République vous emmène à la rencontre de 8 châteaux d'Indre-et-Loire (37).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20/06/2024 • 01:21