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Tous les jours, du lundi au jeudi, Christophe Dansette et les autres chroniqueurs de France 24 décryptent un grand thème de l’actualité économique en France et à l’étranger. 

Titres

Avec plus de 100 millions de touristes internationaux en 2024, la France conserve son rang de première destination mondiale. Mais derrière ce chiffre record, le secteur reste confronté à un paradoxe : les visiteurs dépensent moins que chez nos voisins, notamment en Espagne. Explications. C’est un cap symbolique franchi pour la première fois : selon Atout France, la France a accueilli plus de 100 millions de visiteurs étrangers en 2024. Une performance portée notamment par l’effet Jeux olympiques, qui a offert une vitrine internationale au pays. Mais ce succès en nombre cache une réalité plus contrastée sur le plan économique. La France reste loin derrière l’Espagne en termes de recettes : 126 milliards d’euros générés par 94 millions de touristes côté espagnol, contre 71 milliards pour la France. Pour l’Alliance France Tourisme — qui réunit les principaux acteurs du secteur comme Accor, ADP, la SNCF ou la Compagnie des Alpes —, ce chiffre record est à relativiser. Il ne tient pas compte de la durée moyenne des séjours, souvent courte, et inclut parfois de simples passages frontaliers. La France est souvent un pays de transit vers d’autres destinations plus compétitives. L’Espagne mise sur les séjours longs, les offres tout compris et une stratégie d’investissement structurée. En France, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, veut désormais inverser la tendance, avec un plan visant à faire de la France la première destination en chiffre d’affaires. Un comité interministériel du tourisme se tiendra le 24 juillet. Objectif : montée en gamme, développement du tourisme durable, attractivité des territoires… à condition de mobiliser à la fois les investisseurs privés et les pouvoirs publics. En attendant, les professionnels restent optimistes pour l’été 2025, même si le secteur souffre toujours d’une pénurie de main-d’œuvre, avec plus de 400 000 postes non pourvus, notamment dans l’hôtellerie-restauration.

08/07/2025 • 05:29

Le parlement du Suriname a élu dimanche Jennifer Geerlings‑Simons, première femme à accéder à la tête de l’État. Elle hérite d’un pays en crise économique, plombé par la dette, l’inflation, et qui mise désormais sur le pétrole pour se relever. C’est une première historique au Suriname : Jennifer Geerlings‑Simons a été élue présidente par acclamation, dans un pays de 600 000 habitants en proie à une grave crise économique. Cette ancienne colonie néerlandaise, indépendante depuis 1975, tente de se redresser après une décennie de mauvaise gestion sous Desi Bouterse, ex-dictateur reconverti président. La dette publique dépasse 120 % du PIB, l’inflation a frôlé les 50 % ces dernières années, et une large partie de la population vit sous le seuil de pauvreté. En 2021, le pays a dû faire appel au FMI, en échange de mesures d’austérité impopulaires. Mais le pays espère un rebond grâce à la découverte de gisements pétroliers offshore, dont le projet Gran Morgu porté par TotalEnergies. La production est attendue à partir de 2028. Reste à transformer cette promesse en développement durable. Jenny Simons devra lutter contre la corruption, investir dans les services publics et éviter la malédiction des matières premières.

07/07/2025 • 04:18

Alors que les ministres des Affaires étrangères du Mercosur se réunissent ce mercredi à Buenos Aires, l’Union européenne pourrait dévoiler dans les prochaines heures le texte final de son accord de libre-échange avec les pays sud-américains. Un accord économique majeur, mais contesté, notamment par la France. Conclu politiquement en décembre dernier à Montevideo après plus de 25 ans de négociations, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les quatre principaux pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) vise à supprimer progressivement la quasi-totalité des droits de douane entre les deux blocs. Il ouvrirait un marché commun de plus de 720 millions de consommateurs. À voir aussiEn visite à Paris, Lula plaide pour l'accord de libre échange Mercosur-UE Très attendu par les secteurs industriels européens, l’accord reste vivement contesté sur le volet agricole. Malgré la présence de quotas (99 000 tonnes de bœuf, 180 000 de volaille, etc.), la France dénonce une concurrence jugée déloyale, et alerte sur les risques environnementaux liés à la déforestation. Paris a posé trois lignes rouges : le respect de l’accord de Paris sur le climat, des normes sanitaires équitables, et des clauses dites "miroirs" alignant les conditions de production. Le gouvernement français n’exclut pas de former une minorité de blocage avec d’autres États européens sceptiques. Un compromis semble toutefois émerger. Une clause de sauvegarde agricole, actuellement en discussion, permettrait à un pays de suspendre temporairement les importations en cas de non-respect des engagements. Une solution que Paris réclame, mais dont la portée juridique reste à confirmer.

02/07/2025 • 04:56

Face à un déficit annuel de 4 000 milliards de dollars pour financer les Objectifs de développement durable, une cinquantaine de chefs d'Etats et de gouvernements et 4000 délégués sont réunis à Séville, en Espagne. Mais le retrait des États-Unis fragilise ce sommet pourtant décisif. Depuis lundi, la ville de Séville, en Andalousie, accueille la grande conférence des Nations unies sur le financement du développement. Un sommet qui n’a lieu qu’une fois tous les dix ans et qui vise à relancer l’effort collectif en faveur des pays les plus vulnérables. En toile de fond, un chiffre alarmant : 4 000 milliards de dollars manquent chaque année pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici à 2030. Alors que l’aide publique mondiale représente un peu plus de 200 milliards de dollars par an — soit seulement 0,4 % du PIB des pays développés — la dynamique actuelle est au repli. Plusieurs États européens, dont la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas, ont annoncé des coupes. Le plus grand retrait est toutefois venu des États-Unis : Washington, qui était encore le premier bailleur mondial en 2024, a supprimé plus de 80 % de ses crédits d’aide et s’est retiré des négociations préalables au sommet, contestant les références au climat ou à l’égalité femmes-hommes. Dans ce contexte, la conférence de Séville tente d’arracher des engagements concrets : suspension de dette en cas de catastrophe, réforme fiscale mondiale, redistribution des Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI… Mais sans impulsion politique forte, les attentes risquent une nouvelle fois de dépasser les résultats.

01/07/2025 • 04:22

Les députés examinent lundi un projet de réforme de l’audiovisuel public, porté par la ministre de la Culture Rachida Dati. Il prévoit la création d’une holding unique regroupant France Télévisions, Radio France et l’INA. Cette réforme suscite l’opposition d’une partie des salariés et des syndicats, inquiets pour l’indépendance éditoriale et les moyens alloués. C’est un vieux projet remis sur la table. L’idée de créer une "BBC à la française" remonte à 2016. Aujourd’hui, elle revient via une proposition de loi portée par Rachida Dati, avec l’objectif de rationaliser l’audiovisuel public. La holding prévue regrouperait France Télévisions, Radio France et l’INA, avec une présidence unique pour cinq ans. France Médias Monde (France 24, RFI) en serait exclue selon la dernière version du texte. Le gouvernement défend une réforme destinée à rendre le service public plus agile face à la concurrence des plateformes numériques (Spotify, Netflix, YouTube) et à la montée de la désinformation. Mais les syndicats dénoncent une réforme précipitée, dangereuse pour l’indépendance éditoriale et prélude à des réductions de moyens. En signe de protestation, plusieurs antennes sont en grève. À l’étranger, les modèles varient. La BBC, souvent citée en exemple, traverse une crise budgétaire. La RTBF en Belgique mène une réforme interne douloureuse. En Italie, la RAI est sous forte influence politique. Autant d’exemples qui montrent que réformer l’audiovisuel public est un exercice complexe, partout en Europe.

30/06/2025 • 05:04

Le gouvernement congolais a décidé de maintenir le blocage des exportations de cobalt brut, un métal stratégique pour les batteries. Objectif : peser sur les prix et favoriser la transformation locale. Une stratégie risquée face à une industrie mondiale en pleine mutation. La République démocratique du Congo, premier producteur mondial de cobalt, a décidé de prolonger jusqu’en septembre l’embargo sur les exportations de cobalt, en vigueur depuis février. Kinshasa espère ainsi faire remonter les prix d’un métal essentiel aux batteries des véhicules électriques, dont le cours a été divisé par quatre depuis 2022. Le gouvernement congolais souhaite aussi inciter les groupes miniers à raffiner le métal sur place, pour capter plus de valeur ajoutée. Une stratégie ambitieuse, mais qui inquiète les industriels : plusieurs fabricants de batteries, notamment en Chine, accélèrent leur transition vers des alternatives au cobalt, comme les batteries LFP (lithium-fer-phosphate). Face à cette instabilité, certains groupes pourraient à terme se détourner du cobalt congolais, d’autant que le secteur artisanal reste entaché par des accusations de travail des enfants, malgré la mise en place d’une autorité de régulation depuis 2019.

26/06/2025 • 03:56

Le Premier ministre cherche une "voie de passage" après l’échec du conclave social sur les retraites. Les syndicats dénoncent le blocage du patronat sur la pénibilité. Une motion de censure a été déposée à l’Assemblée. Le conclave social sur les retraites s’est soldé par un échec, malgré cinq mois de négociations entre syndicats et patronat. Si plusieurs avancées figuraient dans un projet de texte remis lundi 23 juin par le médiateur — sur les pensions des mères de famille, une prime pour les seniors ou encore de possibles pistes de financement — les discussions ont achoppé sur un point clé : la pénibilité. Les organisations syndicales réclamaient des dispositifs de départ anticipé pour les métiers les plus usants. Le Medef a refusé, estimant ces mesures trop coûteuses et trop larges. Le Premier ministre François Bayrou a convoqué mardi les partenaires sociaux pour tenter de relancer le dialogue et a annoncé vouloir retravailler le texte lui-même. En parallèle, les députés socialistes ont déposé une motion de censure, qui a peu de chances d’aboutir mais illustre la fragilisation politique du gouvernement.

25/06/2025 • 04:36

L’OTAN se réunit mardi soir à La Haye, aux Pays-Bas, pour discuter d’une hausse spectaculaire des dépenses de sécurité. Une proposition portée par Donald Trump et désormais défendue par le Secrétaire général de l'organisation, Mark Rutte. Pour la France, l’objectif de 5 % du PIB représenterait un effort budgétaire sans précédent. Le sommet de l’OTAN s’ouvre à La Haye, aux Pays-Bas, sous haute tension budgétaire. L’ancien objectif de 2% du PIB consacré à la défense pourrait bientôt être largement dépassé. Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, souhaite porter cet effort à 5 % du PIB, en intégrant non seulement la défense militaire (3,5 %), mais aussi la cybersécurité, la protection des infrastructures critiques ou encore la sécurité intérieure (1,5 %). Aujourd’hui, seule la Pologne dépasse les 3,5 %, tandis que 25 pays atteignent à peine les 2 %. Pour des États comme l’Espagne ou l’Italie, toujours en dessous, cette nouvelle barre pourrait s’avérer difficile à franchir. La France, elle, consacre un peu plus de 2 % de son PIB à la défense, soit environ 50 milliards d’euros. Mais pour atteindre les 3,5 %, il faudrait multiplier ce montant par 1,5 et trouver près de 70 milliards d’euros supplémentaires. Un défi économique majeur, alors que le déficit public français dépasse déjà les 5 %. Des pistes sont évoquées, comme la création d’un fonds européen ou le recours à des financements privés. Mais dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et les tensions au Moyen-Orient, la pression pour réarmer s’intensifie.

24/06/2025 • 05:21

Les investisseurs redoutent une escalade militaire au Moyen-Orient, mais restent prudents face à l’absence de riposte immédiate de Téhéran. Les prix du pétrole progressent légèrement ce lundi, après les frappes américaines contre des sites nucléaires en Iran. Les marchés restent suspendus à une éventuelle réaction de Téhéran, mais pour l’instant, les investisseurs parient sur l’absence d’escalade.

23/06/2025 • 03:59

Alors que le Salon du Bourget met en avant les innovations en matière d’aviation durable, les solutions réellement "propres" peinent encore à décoller. Hybride, biocarburants ou hydrogène : tour d’horizon des pistes envisagées pour verdir le transport aérien. Un petit avion aux grandes ambitions. VoltAero, développé par une start-up française, combine moteur thermique et propulsion électrique. Une technologie hybride, pensée comme une étape de transition. "On fait la révolution par l’évolution", résume son PDG Jean Botti, qui vise, à terme, une propulsion à l’hydrogène. Chez Airbus, on explore d’autres voies : matériaux plus légers, formes plus aérodynamiques, mais surtout carburants alternatifs. Objectif : réduire l’empreinte carbone sans attendre une rupture technologique. Une des solutions les plus concrètes à court terme, ce sont les biocarburants. À partir de déchets agricoles, on produit un kérosène synthétique émettant moins de CO₂. Mais ces carburants durables sont encore chers… et rares. L’avion 100 % propre n’est pas encore sur le tarmac. Mais au Bourget, industriels et start-up montrent que le secteur est bien lancé dans la course à la décarbonation. Un reportage de Christophe Dansette, Élodie Radenac et Chloé Bach Chaouch.

19/06/2025 • 01:38

Les cours du pétrole repartent à la hausse avec la guerre entre Israël et l’Iran. Mais pour l’instant, pas de réelle flambée. Le baril de brut américain (WTI) remonte autour de 75 dollars, après les déclarations belliqueuses de Donald Trump, mardi 17 juin. À lire aussi🔴 Guerre Israël-Iran en direct : frappes puissantes et régulières sur Téhéran, Israël rapatrie ses ressortissants L’Iran détient les troisièmes plus grandes réserves de pétrole au monde, mais ses exportations restent limitées : à peine 3 % de l’offre mondiale, essentiellement à destination de la Chine. Pour Téhéran, le pétrole reste vital : il représente un tiers des recettes budgétaires. Si plusieurs sites pétroliers et gaziers ont été visés par l’aviation israélienne, comme South Pars ou des dépôts près de Téhéran, le principal terminal d’exportation sur l’île de Kharg n’a pas été touché. Une forme de retenue, pour l’instant. Tout le monde garde un œil sur le détroit d’Ormuz, par où transite un cinquième du pétrole mondial. Sa fermeture serait un choc majeur pour les marchés… mais ce scénario reste, pour l’heure, hypothétique. Selon l’AIE, la demande mondiale de pétrole devrait atteindre un pic d’ici 2030, avant de décliner. Pour un pays comme l’Iran, les tensions actuelles masquent peut-être un basculement de long terme.

18/06/2025 • 04:00

Trois pépites venues du Maroc, d’Égypte et d’Afrique du Sud veulent transformer les secteurs du transport, de la santé et du crédit. Elles font partie des finalistes du concours AfricaTech, organisé dans le cadre de VivaTech. Parmi les neuf finalistes du concours AfricaTech à VivaTech, la marocaine Cloudfret optimise le fret routier pour réduire les trajets de camions à vide, avec à la clé une mobilité plus propre. L’égyptienne Reme-D développe, elle, des tests de diagnostic médical qui n’ont pas besoin de chaîne du froid, un atout crucial dans les zones sans accès constant à l’électricité. Enfin, la startup sud-africaine Happy Pay propose une révolution du crédit : des prêts gratuits dans un pays où le coût de l’emprunt reste un frein majeur à l’inclusion financière.

12/06/2025 • 01:38

Julie Huguet, qui dirige depuis l'automne dernier la Mission French tech était l'invité de l'Info éco ce mercredi, à l'occasion de l'ouverture de la 9ème édition du Salon Vivatech à Paris. Elle revient sur la montée en puissance des start-up françaises et présente leurs innovations dans tous les secteurs. Paris, devient la capitale mondiale de la tech pendant quatre jours. Quelque 13 500 start-up prennent leurs quartiers à la porte de Versailles, avec près de 165 000 visiteurs attendus. Les pépites françaises jouent à domicile pour présenter leurs talents. "On peut être fier de la French tech", déclare Julie Huguet, la nouvelle directrice générale de la Mission French tech. "On a des start-up qui œuvrent dans tous les secteurs : l'énergie, l'IA, la transformation écologique", se réjouit celle qui a co-fondée CoWorkees, une start-up qui met en relation des entreprises avec des freelances. "Sur toutes les solutions internationales qui existent aujourd'hui dans la tech, on a une alternative française", affirme-t-elle.

11/06/2025 • 06:58

Il aura fallu plus d'un an au Sénat pour voter la proposition de loi sur la fast fashion adoptée par les députés en 2024. Les plateformes d'ultra fast fashion, comme Temu ou Shein, proposent des prix imbattables et des modèles renouvelés chaque jour. Mais aussi une mode jetable, polluante, loin des normes européennes sociales ou environnementales. Les enseignes traditionnelles sont à la peine, secouées d'abord par la vente en ligne, le Covid-19 et désormais cette concurrence exceptionnelle. Yann Rivoallan, président de la Fédération française de prêt-à-porter féminin, estime que ce texte est un premier pas, mais que l'UE doit elle aussi se saisir du dossier. 

10/06/2025 • 05:34

Trois ans après une méga-fusion à 43 milliards de dollars, Warner Bros Discovery (WBD) se sépare en deux entités. Une décision stratégique qui acte l’échec du modèle combinant chaînes câblées et streaming. Le géant américain des médias va scinder ses activités en deux branches distinctes : d’un côté les chaînes câblées comme CNN et Discovery Channel, de l’autre, la plateforme HBO Max, les studios Warner Bros et les parcs à thème.En cause : la chute des abonnements au câble – passés de 105 millions en 2010 à 66 millions aujourd’hui –, des audiences en baisse et une dette colossale. Warner rejoint ainsi d’autres groupes comme Comcast, qui réorganisent leur stratégie face à l’essoufflement du modèle traditionnel de la télévision.

10/06/2025 • 04:04

Le sommet mondial sur les océans s’ouvre à Nice. Objectif : mobiliser États, entreprises et finance pour faire émerger une économie bleue durable. Un potentiel colossal estimé à 25 000 milliards de dollars, mais des investissements encore loin du compte. L’économie bleue regroupe l’ensemble des activités liées aux mers et aux océans : pêche, transport maritime, énergies marines renouvelables, biotechnologies, tourisme côtier ou encore câbles sous-marins. Selon l’OCDE, elle représente déjà 2 500 milliards d’euros par an et emploie plus de 30 millions de personnes.À lire aussiSommet sur les océans : le Groenland ou l'Antarctique "ne sont pas à vendre", lance MacronMais ce secteur reste vulnérable : surpêche, pollution plastique, montée des eaux ou encore dérèglement climatique menacent son développement.Réunis à Monaco puis à Nice, gouvernements et investisseurs ont promis plus de 50 milliards d’euros pour financer des projets durables. Un début, alors que les Nations unies estiment que plus de 175 milliards par an seraient nécessaires d'ici 2030 pour préserver les océans tout en exploitant leur potentiel économique.

09/06/2025 • 04:32

Le président américain fait passer ce mercredi les droits de douane sur l’acier importé de 25 % à 50 %. Une mesure qui s’inscrit dans une stratégie plus large de taxation des importations, malgré les critiques, y compris aux États-Unis. Cette nouvelle hausse vise notamment la Chine, mais aussi d’autres pays comme le Mexique ou le Vietnam. Elle intervient alors que Donald Trump a déjà instauré des droits de douane dits “réciproques” sur une grande partie des importations, toujours en vigueur malgré une décision défavorable du tribunal du commerce international de New York.À lire aussiLes droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium passent à 50 %L’Union européenne est elle aussi dans le viseur. Des droits de 50 % pourraient s’appliquer dès le 9 juillet. Ce mercredi 4 juin à Paris, Jamieson Greer, représentant américain au commerce extérieur, rencontre le Commissaire européen Maroš Šefčovič, en marge de la conférence de l’OCDE.Selon l’OCDE, ces tensions commerciales pourraient faire tomber la croissance mondiale à 2,9 % dès 2025, et celle des États-Unis à 1,5 %. Les États-Unis pourraient donc se retrouver les plus pénalisés par la politique commerciale du président.

04/06/2025 • 04:58

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