Show cover of VARIATIONS - le podcast marocain de la culture

VARIATIONS - le podcast marocain de la culture

VARIATIONS est un magazine culturel, un podcast marocain produit par Mehdi El Kindi et Layal Rhanem et diffusé depuis septembre 2019 tous les samedis à 10h30 sur Radio 2M au Maroc.

Titres

C’est la rentrée de Variations et nous sommes très heureux de vous retrouver pour ce nouveau numéro qui prendra la forme d’un agenda pour profiter des derniers rayons de soleil en culture. Direction le stade du RUC à Casablanca, les ruelles de la médina de Tanger pour une série d'événements et enfin découverte d’un groupe de jazz originaire de Rabat.   Au programme de ce numéro :  On marque d’abord un long arrêt dans la ville du détroit, Tanger :  Avec Anne Chapelin, nous parlons des 10 ans de l’évènement être ici Tanger Faycal Lahrouchi nous fait ensuite découvrir Nbta House, une résidence culturelle qui se niche dans les ruelles de la médina Chloé Despax, artiste sonore, nous parle de Chergui, une pièce radiophonique qu’elle y réalise actuellement.  Avec Laila Hida, on discute du très joli programme du festival Art Explora   Découverte du mois, on discute avec le musicien Khalil Bensouda de la formation Urban Folklore, une formation de jazz originaire de Rabat qui mélange les genres. Le festival L’Boulevard est de retour pour le plus grand plaisir des petits et des grands, on en parle avec Hicham Bahou.

09/09/2024 • 55:14

Cette semaine dans Variations nous explorons Tanger à travers ses multiples dimensions artistiques et culturelles.  Tanger à toujours eu une aura particulière, mais c’est également une ville qui depuis quelques années connaît un regain de dynamisme sans précédent. Pour ne pas demeurer dans un passé qui nous est en réalité inconnu // On s’est dit qu’aujourd’hui nous allions recevoir différents acteurs culturels qui font vibrer la ville du détroit, où la prennent comme terrain de jeu et prétexte pour délivrer une lecture de phénomènes de société. Immersion totale dans de multiples facettes de Tanger, où chaque invité apporte une perspective unique sur cette ville en constante évolution. Au programme de ce numéro : Entretien avec Khalid Mouna, anthropologue et co-réalisateur du film documentaire "Mono" avec Ayoub Layoussifi.  Sanae El Kamouni, directrice du Groupe Acrobatique de Tanger nous parle du dernier spectacle de la compagnie, FIQ revéille toi mais aussi de la tradition acrobatique marocaine et du rôle de tanger dans son développement Miryam Sahraoui, initiatrice du projet Urban Safar Tanja, sera également avec nous pour discuter de son initiative qui transforme les espaces urbains de Tanger en scènes de performances artistiques et en plateformes d'expression pour les jeunes talents locaux. Pour enrichir notre exploration sonore de Tanger, Ayoub Ait Tadouit, réalisateur sonore, nous parlera de son projet de sound mapping autour de la ville.  Enfin, Hicham Bouzid, co-fondateur de Think Tanger, nous parlera du tiers lieux Lkiosk

12/06/2024 • 44:39

Cette semaine dans Variations premier numéro du mois de juin oblige, nous vous proposons une série d’évènements et d’activités pour le début de ce mois. Au programme de ce numéro :  L'actrice et metteuse en scène Nadia Benzakour, nous parle du spectacle « Arrivée par Avion » qui se jouera ce jeudi 6 Juin à 19h30 à l’Institut Cervantes de Casablanca Les aventures de Nawal, une apprentie vertueuse qui comprendra peut être que cela ne sert à rien de rentrer dans une case✨ Jazzablanca fait son retour à Anfa Park les 6-7 et 8 juin on parle de ça et d’autres avec Moulay Ahmed Alami manager de la société Seven PM organisatrice de l’évènement Les 7, 8 & 9 juin L'orchestre Philharmonique du Maroc, invite le Malandain Ballet de Biarritz pour chorégraphier le Boléro de Ravel, la Symphonie Pastorale de Beethoven et les nocturnes de Chopin. On en parle avec Dina Bensaid Le Festival Sama revient à Tanger du 6 au 9 juin 2024 on en parle aujourd’hui avec François Schmitt co-organisateur de l’évènement Mehdi Qotbi, directeur de la fondation des musées, présente au micro de Yasmine Mahjoubi l’exposition Arman qui se tient actuellement au Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat  Les éditions bouillon de Culture présentent une nouvelle parution intitulée “Fossiles et dinosaures du Maroc”, il s’agit d’une bande dessinée qui propose de partir à la découverte de la paléontologie au Maroc avec l’autrice Camille Castaigna, le dessinateur Mohamed Haïti et le Professeur Moussa Masrour. On en parle avec Camille Castaigna.  

03/06/2024 • 43:20

Dans ce numéro de Variations, nous vous proposons des conversations avec des femmes qui partagent leurs points de vue sur des questions de société à travers le prisme de l'art et de la culture. En donnant la parole à ces voix diverses, nous enrichissons notre compréhension des défis actuels et des perspectives futures concernant la condition des femmes dans notre pays. Cette semaine dans Variations, nous plongeons au cœur des dynamiques contemporaines de la question du genre au Maroc, un thème en constante évolution et d'une importance cruciale pour notre société. Alors que le Maroc continue de progresser vers une plus grande égalité des sexes, comment aborder les défis actuels ? Quels sont les obstacles majeurs en termes de sensibilisation, de législation et de représentation qui freinent encore la pleine réalisation des droits des femmes ? La question de l'inclusivité est également cruciale. Comment rendre les initiatives féministes plus inclusives, notamment pour les jeunes générations et les femmes issues de milieux diversifiés ? Et dans un monde où les médias numériques dominent, comment inciter les publics à s'engager activement dans les débats sur les droits des femmes  Au programme de ce numéro : Fedwa Misk nous parlera de son ouvrage "Des femmes guettant l'annonce", qui aborde le sujet sensible de l'avortement au Maroc. À travers sa bande dessinée, elle utilise l'art pour sensibiliser aux droits des femmes et donner une voix aux femmes confrontées à des réalités souvent ignorées. Dounia Mseffer, autrice de l’enquête “Industrie agro-alimentaire : les sardinières, esclaves des temps modernes” paru dans l’ouvrage "Travailleuses invisibles, les métiers de la discrimination au Maroc", explore les diverses formes de discrimination que subissent les femmes dans le monde du travail.  Lamya Ben Malek, activiste en droits humains, partage son parcours et son engagement pour rendre la vie publique accessible aux jeunes. Elle aborde son approche de la vulgarisation de l'actualité et de la vie politique à travers les médias numériques, et discute de l'évolution des droits des femmes au Maroc. Yasmine Hatimi, photographe, discute de ses projets "Les Nouveaux Romantiques" et "La chasse aux papillons", qui explorent les notions de masculinité et de vulnérabilité chez les hommes marocains. À travers son art, elle cherche à déconstruire les stéréotypes de genre et à avoir un impact sur les perceptions sociales. Mouna Karimi, chercheuse, nous parle de l'évolution de la représentation des femmes dans le cinéma marocain. Elle explore comment les représentations féminines ont évolué depuis les années 70, et souligne les différences entre les films réalisés par des hommes et ceux réalisés par des femmes, et comment ces perspectives influencent la profondeur et la portée des personnages féminins à l'écran.

25/05/2024 • 50:50

Cette semaine dans Variations, nous plongeons au cœur du renouveau du théâtre marocain, un domaine riche en histoire et en transformation continue. Alors que le Maroc continue de moderniser ses infrastructures culturelles, comment le théâtre peut-il évoluer pour répondre aux attentes contemporaines tout en restant fidèle à ses racines ? Quels sont les défis majeurs en termes de formation, de financement et de diffusion qui freinent encore le développement de cet art vivant ? Le théâtre au Maroc, souvent perçu à travers le prisme de ses grandes traditions, doit aujourd'hui naviguer entre la préservation de son héritage culturel et l'adoption de nouvelles technologies et approches créatives. L'introduction de l'intelligence artificielle, par exemple, pourrait-elle véritablement transformer la manière dont les pièces sont produites et présentées, ou risque-t-elle d'éloigner le théâtre de son essence humaine et interactive ? La question de l'accès est également cruciale. Comment rendre le théâtre plus accessible, notamment pour les jeunes générations, et quelle est l'importance de l'éducation théâtrale dans ce contexte ? Dans un monde où les loisirs numériques dominent, comment inciter les publics à revenir dans les salles de théâtre et à redécouvrir la magie du spectacle vivant ? Ces interrogations nous amènent à réfléchir aux modèles de soutien financier et aux politiques culturelles nécessaires pour encourager une scène théâtrale dynamique et résiliente. Dans ce numéro de Variations nous vous proposons aujourd’hui des conversations afin de mieux comprendre les dynamiques actuelles du théâtre marocain, les défis qu'il rencontre et les voies possibles pour son renouveau.  Comment le théâtre peut-il rester un reflet fidèle de la société marocaine tout en s'ouvrant à de nouvelles influences et innovations ?  Une exploration approfondie alors que nous tentons de déchiffrer l'avenir de l'un des arts les plus anciens et les plus vivants du Maroc. Au programme de ce numéro : Ahmed Falah nous parlera des infrastructures théâtrales au Maroc, soulignant la nécessité de salles bien équipées et accessibles dans tout le pays. Il discutera des défis liés à la centralisation des formations théâtrales et de l'importance de développer des structures locales pour démocratiser l'accès à cet art. Baker Seddiki, président de la Fondation Tayeb Seddiki, explorera les enjeux de la structuration du secteur théâtral. Il abordera la question des subventions et de la dépendance financière des artistes vis-à-vis de l'État, en proposant des pistes pour une professionnalisation durable du théâtre au Maroc. Ghassan El Hakim, metteur en scène et comédien, parlera de l'importance de l'éducation théâtrale dès le plus jeune âge et des méthodes pour sensibiliser les jeunes aux richesses du théâtre. Ghassan évoquera également les possibilités offertes par les nouvelles technologies, tout en mettant en garde contre les risques de déshumanisation de l'art théâtral.

25/05/2024 • 56:29

Bienvenue dans un numéro de Variations, spéciale Found Footage, une exploration fascinante de ce genre cinématographique complexe et évolutif qui brouille les lignes entre réalité et fiction. À travers les perspectives de deux  cinéastes Hicham Lasri et Ali Essafi et un chercheur, André Habib, spécialiste de l'esthétique des ruines et du found footage, nous plongeons dans les diverses utilisations et défis du found footage et des archives cinématographiques. Ensemble, ils illustrent les défis et les opportunités du found footage et des archives comme matériaux de création. Leur travail soulève des questions essentielles sur la propriété des images, la manipulation de la réalité, et le rôle des créateurs dans la préservation et la revitalisation de la mémoire collective.  Au programme de ce numéro: Interview du chercheur et enseignant André Habib. Il dévoile les nuances entre le found footage et le réemploi de séquences, en illustrant comment ces techniques varient entre le film l'horreur et des expériences cinématographiques plus expérimentales.  Le cinéaste Hicham Lasri partage avec nous ses réflexions sur l'impact culturel et la réception du found footage. Il explore comment ce genre a évolué depuis les compilations sombres des vidéos "Face à la mort" jusqu'à des projets plus nuancés comme "The Blair Witch Project”. La cinéaste Ali Essafi aborde les défis plus pratiques et éthiques liés à l'utilisation des archives. Confronté aux difficultés d'accès et à la navigation dans les complexités des droits d'auteur, il souligne l'importance cruciale de la préservation de la vérité historique tout en utilisant les archives de manière créative pour raconter des histoires qui résonnent sur un plan personnel et culturel.

11/05/2024 • 53:35

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans une nouvelle édition de "Variations". Aujourd'hui, nous continuons de parcourir le Maroc à travers des expressions artistiques qui captent à la fois l'essence culturelle et les nuances personnelles des artistes qui présentent une série d'œuvres et d'événements en ce mois de Mai. Nous débutons avec Tarik El Idrissi dont le film "Sound of Berberia" en salle dans plusieurs cinémas du Royaume le 15 mai nous invite dans une exploration cinématographique qui s'étend au-delà de la musique pour toucher à l'identité et à l'histoire. À Casablanca, Asmaa Zniber, directrice de l'Uzine, nous présente "Light and Face". Cette exposition propose une série de portraits où la lumière joue un rôle central dans la révélation des traits et des émotions des sujets photographiés. Patrick Manach nous accueille à la Maison de la Photographie pour découvrir "Les Saints de Marrakech".  Puis, Houda Terjuman avec l’exposition "Échos de Terres Évanescentes", nous offre une réflexion sur la fragilité des liens qui nous unissent à nos environnements naturels et culturels à travers ses installations artistiques. Et pour finir, Rida Tabit nous présente "Derbi, Montre-moi Ton Quartier", une exposition qui documente les quartiers de Marrakech, capturés par des enfants, loin des clichés touristiques.

08/05/2024 • 30:39

Bonjour, et bienvenue dans un numéro de Variations, où nous faisons un tour d'horizon culturel du mois de mai ! En ce dernier samedi d'avril, nous vous invitons à découvrir quelques-uns des événements qui sauront ravir les mélomanes, les cinéphiles et les amateurs d'art visuel. À Casablanca, l'artiste Najia Mehadji présente son exposition "Rosebud" à la Galerie l'Atelier 21 jusqu'au 24 mai. Une exposition qui explore des thèmes de conflit et de paix à travers des œuvres où la rose, symbole de beauté et de résilience, joue un rôle central.  Nous nous dirigeons ensuite vers Meknès pour discuter avec Mohamed Beyoud de la nouvelle édition du Festival International de Cinéma d'Animation de Meknès (Ficam), un événement incontournable pour les passionnés d'animation. Hicham Lasri nous parle ensuite de son nouveau film, "Moroccan Badass Girl", qui sera disponible en salle dès le 1er mai. Le film offre un regard neuf sur les dynamiques sociales au Maroc à travers le prisme d'un personnage féminin fort et indépendant. Nous retrouverons aussi le groupe Sarab, avec la chanteuse Climène Zarkan, qui détaille leur tournée au Maroc. Pour conclure, Oum se produira à Casablanca et à Rabat les 2 et 3 mai. Suite à ses concerts à guichets fermés à Paris, elle vient présenter son nouvel album "Dakchi.

27/04/2024 • 56:43

Cette semaine dans variations nous parlons de différentes initiatives et événements qui prennent place dans le royaume. Nous commençons notre voyage à Tanger, où Abir Aboulmanadel de la Cinémathèque de Tanger nous ouvre les portes du programme Qisas et du Qisas Fest. Ce festival rétrospectif, qui aura lieu du 26 au 28 avril 2024 au Cinéma Rif, est une célébration artistique mêlant projections, expositions, mappings, tables rondes et concerts.  Nous prenons ensuite la direction de Marrakech pour rencontrer April WISER, fondatrice de Foto Femme United, qui nous présente l’exposition “Photographie : Le Langage Universel” au Musée de la Femme. Jusqu'en octobre, cette exposition est une fenêtre ouverte sur des récits divers et des perspectives uniques, amplifiant les voix de femmes artistes qui redéfinissent le paysage visuel mondial. Changement de cadre avec Kamal Ourahou, qui nous parlera de son documentaire "Better", actuellement en tournée à travers les Instituts Français du Royaume. Ce film poignant offre un regard neuf sur le skateboard marocain à travers le prisme du cinéma documentaire. Amine El Ghernougui, Responsable de la Programmation culturelle du Goethe-Institut nous parle ensuite de la semaine du film allemand primé. Après une étape réussie à Rabat en février, le festival continue sa tournée à Casablanca du 23 au 27 avril au Cinéma Ritz, avant de se diriger vers la Cinémathèque de Tanger et le Musée Yves Saint Laurent de Marrakech en mai. Enfin au micro de Yasmine Mahjoubi : l’artiste plasticienne Yacout Hamdouch nous parlera de son exposition Feux à la galerie 38 de Casablanca et Ghassan El Hakem, nous parlera du projet Kabareh Cheikhats qui propose un nouveau rendez vous aux casablancais le 26 avril au complexe culturel d’Anfa.  

20/04/2024 • 52:51

Aujourd’hui dans ce numéro  de 'Variations', nous plongeons dans l'univers du jeu vidéo au Maroc. Un secteur qui combine technologie de pointe, art narratif et innovation interactive.  À travers les histoires, les ambitions et les parcours semés d'obstacles de ceux qui  sont à l'avant-garde de cette industrie dynamique, nous dévoilons les coulisses d'un domaine où passion et professionnalisme se rencontrent. Le Maroc, avec son riche patrimoine culturel et son écosystème numérique en pleine croissance, se positionne comme un acteur prometteur sur la scène mondiale du jeu vidéo, rivalisant pour une place dans une industrie reconnue comme l'une des plus lucratives et créatives au monde. Alors que le jeu vidéo continue de s'affirmer comme un pilier central des industries culturelles et créatives, nous nous interrogeons sur les clés du succès et les défis uniques rencontrés par les développeurs marocains. Quelles sont les stratégies adoptées par les studios marocains pour se démarquer dans un marché global saturé ? Comment intègrent-ils l'identité culturelle marocaine dans leurs créations pour offrir des expériences ludiques uniques ? Et de quelle manière l'écosystème entrepreneurial local soutient-il l'innovation et l'expansion de cette industrie ? Nous explorerons comment la passion pour le jeu vidéo se transforme en carrière et en entreprise prospère au Maroc. Nous examinons les tendances actuelles qui influencent le développement de jeux au Maroc, y compris l'ascension de l'e-sport et l'impact de la technologie de pointe comme la réalité virtuelle et augmentée. Nous abordons également des questions essentielles telles que l'accès au financement, la formation de talents locaux, et les perspectives d'avenir de l'industrie du jeu vidéo marocaine face aux évolutions technologiques et aux attentes changeantes des joueurs.  Comment les développeurs marocains naviguent-ils dans les défis de la mondialisation tout en préservant leur identité unique ? Quel rôle joue le gouvernement dans la promotion de ce secteur et quelles initiatives sont mises en place pour encourager la croissance de l'industrie locale du jeu vidéo ? Au programme de ce numéro :  Interview de Abdallah Alaoui Mdaghri du studio Kokoro Games, nous discutons entre autre des défis liés au financement des jeux vidéos  Discussion ensuite avec Mounir Alami co-fondateur du studio Oddworlds pour parler d'entrepreneuriat et du futur de l’industrie Et enfin interview de Soufiane Filali de la fédération Royale Marocaine de jeux vidéos pour parler de e-sport.  

13/04/2024 • 40:12

Avec l'arrivée des beaux jours, l'art s'éveille et vient illuminer les villes du Royaume dans un éclat de couleurs et de sons ! En ce premier samedi d'avril, fidèles à notre tradition, nous vous invitons à explorer une sélection éclectique d'événements culturels qui promettent d'enrichir ce mois avec des expériences uniques et mémorables. Nous débutons notre périple par les rues de Rabat, où le street art prend vie, reflétant les particularités et les défis du milieu artistique marocain. À Fès, nous plongeons dans les saveurs soufies, explorant l'impact de cette culture profonde tant au niveau national qu'international. Notre voyage nous mène ensuite à Essaouira, où les mélodies de la musique classique s'entremêlent avec l'histoire des ruelles de Mogador. Et pour conclure, Marrakech nous ouvre les portes d'un dialogue transidentitaire exprimé à travers la photographie. Au programme de ce numéro : Salah Malouli, directeur artistique du festival Jidar de Rabat, nous dévoile les coulisses de cet événement incontournable du 18 au 28 avril. Dina Bensaid, à la tête de la Fondation Tenor pour la culture, partage avec nous les nouveautés de l'édition de cette année du Printemps Musical des Alizés qui se déroulera du 18 au 21 avril à Essaouira. Nous nous dirigeons vers Fès pour le 16ème Festival de Fès de la Culture Soufie, du 20 au 27 avril, avec une interview exclusive de son fondateur, Faouzi Skali. Et nous clôturons notre voyage à Marrakech, où l'exposition "Imagos" nous attend jusqu'au 13 avril à la Fondation Montresso. Une conversation avec l'artiste Mouna Saboni nous révèle les dessous de cette démarche artistique singulière.

06/04/2024 • 49:35

Bienvenue dans "Variations", avec un numéro un qui plonge au cœur de la création narrative. Aujourd'hui, nous explorons le rapport au scénario, épine dorsale de toute œuvre audiovisuelle, à travers le regard de professionnels issus de divers horizons du cinéma, de la bande dessinée et de l'audiovisuel. Nos invités du jour, nous offriront un aperçu unique de leur relation avec le scénario, révélant comment ce texte fondamental influence et est influencé par leur travail spécifique. À travers ces entretiens, nous découvrons non seulement comment chaque professionnel aborde le scénario dans son travail, mais aussi comment l’approche individuelle enrichit et transforme l'histoire racontée.  Au programme de ce numéro:  Youssef Daoudi, auteur et dessinateur de bandes dessinées reconnu pour ses romans graphiques captivants, nous parlera de l'interplay entre texte et image, et de comment un scénario se transforme en un visuel narratif puissant. Sara Kaddouri, sound designer marocaine, nous plongera dans l'univers sonore des films, nous expliquant comment le scénario guide ses choix pour créer des paysages auditifs qui enrichissent l'histoire. Hicham Ayouch, cinéaste et scénariste marocain, primé pour ses œuvres poignantes qui traversent différents genres, partagera sa vision sur la dualité de son rôle et l'importance du scénario dans la concrétisation de ses idées cinématographiques. Et Maël Sevestre, réalisateur de films publicitaires, nous offrira un aperçu de l'adaptation des scénarios dans le monde de la publicité, où le message doit être puissant, précis, et souvent transmis en un temps très court.  

30/03/2024 • 35:27

Cette semaine, dans "Variations", nous plongeons au cœur de l'univers de l'archivage et de la conservation du passé.  Loin de se limiter aux ruines antiques et aux artefacts millénaires, l'archivage s'avère être une quête moderne et vibrante, qui explore les multiples dimensions de notre héritage culturel et historique.  À l'instar de l'archéologie, qui nous révèle sans cesse des fragments oubliés de notre humanité, l'archivage se pose en gardien de notre mémoire collective, un pont entre le passé aussi proche soit il et l'avenir le plus lointain. Nous nous interrogeons sur les effets des choix effectués dans la conservation et la catégorisation des archives sur notre compréhension de l'histoire. Pourquoi est-il si crucial d'archiver, et que choisit-on précisément d'archiver dans un monde submergé par une production de contenu sans précédent ? Aujourd’hui donc, nous explorons les différentes facettes de l'archivage, croisant la science, la littérature, le cinéma, et même la musique, pour une immersion complète dans les trésors du passé et leur résonance dans notre présent. Dans notre voyage à travers le temps et la mémoire, nous abordons également la question des biais présents dans les archives. Comment ces biais influencent-ils le travail de recherche et notre interprétation du passé ? Un voyage à travers le temps et la mémoire, à la redécouverte de ce qui nous unit à notre histoire et forge notre identité culturelle. Au programme de ce numéro Interview de Ali Essafi, réalisateur de renom, qui nous parlera de son œuvre "Before the Dying of the Light", un voyage cinématographique à la découverte d’archives visuelles du Maroc. Leyla Dakhli, chercheuse, nous présentera ensuite son travail sur "L'Esprit de la révolte : Archives et actualité des révolutions arabes", une réflexion profonde sur le rôle de l'archivage, et comment ces archives peuvent servir de témoignages pour les générations futures. La musique n'est pas en reste avec Amino Belyamani, musicien passionné, qui nous emmènera à la découverte des "Moroccan Tapes", un projet unique visant à archiver et à faire revivre les sonorités traditionnelles marocaines capturès sur bandes k7. Enfin, Med Amine Serhane, médiateur culturel, nous ouvrira les portes du Musée de la fondation Slaoui à Casablanca, un espace dédié à la conservation et à la valorisation d’une partie de l'art et de l'histoire marocaine.  

23/03/2024 • 49:20

Aujourd'hui, dans ce numéro de Variations, nous plongeons dans l'univers du silence et des bruits du quotidien.  Nous explorons avec différents invités la manière dont ces sons façonnent notre expérience du monde, influencent notre bien-être, et comment, à travers eux, nous communiquons avec notre environnement et nous-mêmes. Dans l'univers infini des sons qui composent le paysage de notre quotidien, il existe un élément aussi puissant que le plus retentissant des éclats : le silence.  Une toile de fond sur laquelle les sons de notre vie viennent peindre des tableaux éphémères, chargés d'émotions.  Dans cet espace, où le bruissement des feuilles et le murmure des vagues prennent une résonance particulière, nous découvrons que le silence a, lui aussi, sa propre histoire, sa propre musique. Nous discuterons entre autres choses dans cette émission, de la manière dont le silence peut être un refuge de l’âme, mais aussi un terrain d'exploration pour les artistes et les scientifiques.  D’un point de vue plus technique, nous abordons les défis que représente la captation des sons dans leur état le plus pur et comment, dans un monde saturé de bruit, le silence devient une denrée rare et précieuse. Le silence est il le vide ? Qu’est ce qui le compose ? Qu’est ce qu’il peut raconter ? Quelles potentialités, quels souvenirs, quelles histoires ? Cette semaine dans Variations, nous vous invitons à explorer les profondeurs du silence et la symphonie du quotidien, dans un numéro où chaque bruit, chaque silence, nous raconte une histoire. Au programme de ce numéro :  Interview de Ayoub Ait Taadouit, réalisateur radiophonique natif de Casablanca. Son travail l’a mené dans différentes villes du pourtour méditéranéen, avec lui nous discutons entre autres des similitudes sonores : qu’est ce qui fait lien entre Athènes, Tanger ou Marseille du point de vue du son ? Entretien ensuite avec Jérôme Sueur, enseignant chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et auteur du livre Histoire naturelle du silence : avec lui nous discutons de la perception du silence et des méfaits des bruits de l’homme sur les sons de la nature. Enfin interview fleuve de Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur. Autant à l’aise dans le 7eme art que dans les expérimentations de l’art contemporain, il est au générique de nombreux films comme Gravity, le règne animal, 127 heures, Harry Potter et la coupe de feu pour ne citer que ceux-là. Nicolas Becker à au cours de sa carrière obtenu 15 prix dans différents prestigieux festivals à travers le monde. Parmi ces prix, l'Oscar et le BAFTA du meilleur son pour le film sound of metal en 2021.  

09/03/2024 • 47:12

Comme chaque premier samedi du mois, nous faisons le tour des événements culturels à ne pas manquer ce mois-ci.  Au programme de ce numéro: L’artiste Oum célèbre 10 ans de création avec Dakchi, son premier album live. Un best-of qui commémore également une décennie de collaboration fructueuse entre Oum et ses musiciens. Interview de l’artiste dans ce numéro.  L’artiste camerounais Moustapha Baidi Oumarou expose ses œuvres pour la première fois au Maroc à la galerie l’Atelier 21 à Casablanca jusqu’au 30 mars prochain. On en parle avec l’artiste. L’exposition photo collective Regards sur L’Blend est une déclaration d’amour à la ville de Tiznit. Elle se poursuit jusqu’à fin mars à l’Institut Français d’Agadir. On en parle avec Aimane Idhajji, directeur exécutif de L’Blend.  L’Exposition Regards Urbains sur Casablanca du photographe Martin Bertrand se tient ce mois-ci à Anfapark. Une expo qui a pour porte d’entrée les skateparks de Nevada et d’AnfaPark. Interview du photographe.  Liquid Bridge organise Moroccan Acrobats Worldwide le 6 mars à la villa des arts de Casablanca. Les détails avec l’une des fondatrices, Mouna Belgrini.   

04/03/2024 • 55:06

Il est un adage qui remonte souvent dans les fils des différents réseaux sociaux, lorsqu’en empruntant les mots d’un autre on veut se faire philosophe le temps de quelques likes, une formule qui est devenue proverbiale sur le continent  et qui dit “ En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.” Ce proverbe est extrait en réalité d’un appel lancé un jour à l’Unesco par Amadou Hampâté Bâ, écrivain et ethnologue malien, défenseur de la tradition orale. Et cette semaine dans Variations nous célébrons cette tradition orale à travers différentes interviews d’artistes, nous parlons de musique, de contes africains, de sauvegarde et de transmission.  Cette semaine dans Variations donc, c’est une ode à la tradition orale que nous vous proposons, car au-delà des mots murmurés, la tradition orale se dresse comme un pont entre les générations, un kaléidoscope vibrant de récits, de coutumes et de savoirs transmis par la simple puissance de la voix. Comme un coffre précieux, elle recèle les trésors immatériels d'une société, elle façonne son identité et nourrit son âme. Ses murmures racontent l'histoire de peuples anciens, ses valeurs et ses aspirations. Les chants des Rways par exemple célèbrent la beauté du monde naturel, rythmant les saisons et les cycles de la vie. Les proverbes distillent la sagesse des ancêtres, offrent des conseils et une boussole morale pour naviguer dans les méandres de l'existence à condition parfois de les remettre dans le contexte de la géographie ou de l’époque, mais souvent de manière universelle. La tradition orale n'est pas figée dans le temps, elle évolue au rythme des respirations et des interactions humaines. Chaque conteur, chaque griot, chaque aïeul tisse sa propre broderie sur la tapisserie collective, enrichissant le récit et lui insufflant une nouvelle vie. Dans un monde où l'écrit sous toutes ses formes domine, la tradition orale se présente comme un sanctuaire précieux, un rappel de la puissance des liens humains et de la force intemporelle de la parole. C'est une invitation à tendre l'oreille, à écouter attentivement les murmures du passé, et à laisser résonner en nous les échos de la sagesse ancestrale. En préservant et en célébrant la tradition orale, nous nourrissons non seulement notre propre héritage, mais aussi celui des générations futures. Au programme de ce numéro :  Avec Loubna Mouna, directrice exécutive de l’ONG We Speak Citizen nous parlons de la maison de l’oralité, nichée au cœur de la région d'Aït Ben Haddou Avec Mehdi Nassouli et Yacir Rami tout deux musiciens issus de la tradition orale nous explorons les avantages et les limites de l’oralité dans le domaine musicale et nous posons également une question importante : Est ce qu’on est plus ouvert aux sentiments qui se dégagent de la musique lorsque notre jeu n’est pas régi par l’écriture ? Enfin avec Tidiane Thiang, réalisateur radiophonique, nous parlons de la série Afrique en Conte, et nous tentons de comprendre pourquoi il est essentiel de transmettre ces longues traditions orales.  

26/02/2024 • 48:49

Dans ce numéro de Variations, nous explorons encore une fois le monde des tiers-lieux culturels.  Des espaces dédiés aux manifestations artistiques qui visent à dynamiser la vie culturelle d’une région, il y en a de plus en plus et un peu partout dans le pays! Au-delà de simples espaces physiques, ces lieux jouent un rôle essentiel dans la création d’une communauté artistique.  Cette semaine, nous avons choisi de mettre en lumière certains de ces lieux culturels, à Rabat, à Tanger, à Inezgane ainsi qu’un lieu de résidence d’artistes itinérant.  Au programme de ce numéro:  Initialement dédié au son, le centre WinArt à Inzegane est aujourd’hui un centre culturel qui fait la part belle à l’art numérique et au spectacle vivant. Sa mission première est de dynamiser le secteur culturel dans la région d’Inezgane. On en parle avec Jamal Abdennasser. Tassarout, implanté en pleine médina de Rabat puise sa force dans les collaborations avec les artisans qui l’entourent. On présente ce tiers-lieu dédié à l’expérimentation artistique avec sa co-fondatrice Nezha Rondhali.   Le Kiosk, nouvel espace culturel de Think Tanger vise à devenir un carrefour d’échanges entre les artistes, chercheurs et entrepreneurs. Situé dans une rue animée de la ville, le Kiosk est dédié à l’art, à la création et à l’innovation. On en parle avec Hicham Bouzid.  Inspirée des tontines solidaires, la résidence d’artistes Daret a pour but de fournir un lieu de travail fixe pour une année aux artistes qui en ont besoin. On en discute avec l’artiste derrière ce projet, Ymane Fakhir.   

21/01/2024 • 39:40

Cette semaine dans Variations nous faisons une petite sélection des sorties culturelles. Focus dans ce numéro sur un certain nombre d’expositions à voir ou à revoir dans plusieurs galeries du Royaume. Au programme de ce numéro  Avec Mohamed El Baz artiste plasticien nous parlons de l’exposition Ad Astra qui se poursuit jusqu’au 16 février à la galerie 21 à Casablanca Direction Marrakech ensuite, à la galerie comptoir des Mines pour discuter de l’exposition Nour ala Nour  avec l’artiste Sara Ouhaddou On reste à Marrakech pour parler avec le commissaire Mohamed Rachdi de la nouvelle exposition de Abdelkbir Rabi “Etats d’ombres” à la galerie Khalid Fine Arts Avec Hassan Sefrioui directeur de la galerie Shart à Casablanca, nous parlons du prix mustaqbal 2023, Hassan est l’un des jurys de cette nouvelle édition Enfin avec Bilal Al Jouhari, nous parlons du lancement d’une nouvelle plateforme marocaine, l’agenda culturel  Culturama.ma  

14/01/2024 • 41:53

C’est la première émission de l’année, et cette semaine nous parlons d’hiver et de climat ! Ainsi nous reviendrons dans cette émission avec différents intervenants sur un certain nombre de films et d’ouvrages de la culture mondiale qui font la part belle à cette saison et pas toujours pour son côté féérique ! En effet, l'hiver, dans le cinéma catastrophe et fantastique par exemple, est souvent représenté comme un élément déclencheur de situations extrêmes et terrifiantes.  Les paysages de l’hiver offrent un cadre saisissant pour des scénarios apocalyptiques où des tempêtes glaciales dévastatrices ou des phénomènes météorologiques extrêmes peuvent précipiter des événements cataclysmiques.  Les films exploitent l'austérité de l'hiver pour créer des atmosphères oppressantes où le froid devient souvent un ennemi redoutable, capable de susciter des peurs surnaturelles ou d'engendrer des catastrophes d'une ampleur inimaginable. Aujourd’hui donc dans ce numéro de Variations on parle de bande dessinée, de films, de série mais également de science et de comment la culture est en mesure d’alerter sur les effets du réchauffement climatique. Au programme de ce numéro, avec Heidi Sevestre, glaciologue nous posons certaines bases, Heidi est membre international du Club des explorateurs, et travaille au programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique. Communicatrice scientifique, elle à remporté la première médaille Shackleton pour la protection des régions polaires. Avec elle nous revenons sur la situation actuelle des glaciers, une définition simplifiée du Gulf Stream mais également sur le rôle du cinéma catastrophe et des arts en général dans la simplification du domaine scientifique. Nous parlons musique ensuite avec un projet singulier, celui de l’artiste Aurélien Buiron alias Ghost in the loop, dans son nouvel album l’artiste électronique fait de la musique en utilisant le son des glaciers, on y reviendra plus tard, avec en prime un extrait d’une performance live du glacier de Zinal en Suisse. Interview ensuite de Olivier Planchon, pour parler du climat de manière plus générale dans les films catastrophe, dystopiques et post-apocalyptiques. Olivier est chercheur au CNRS, il est l’auteur avec d’autres confrères d’un article qui traite de 55 films dans les registres catastrophe, dystopiques et post-apocalyptiques. Au-delà de simples divertissements et de manifestations de certains effets de mode, l’article place ces films comme miroir des avancées scientifiques de leur temps.  Et pour finir cette émission, interview de Tessa Sermet de la Lake Forest University autour de la BD le transperceneige, adapté au cinéma et en version série que vous connaissez certainement sous le nom Snowpiercer.   

14/01/2024 • 45:44

BENGUERIR, ville apprenante de l’UNESCO, organise à travers le projet de la Ville Verte, un appel à idée, porté par l’UM6P et la SADV, ouvert à tous les artistes du Maroc. L’objectif de ce projet est de faire des deux châteaux d’eau, situés à un emplacement stratégique de l’entrée de la ville, des repères urbains portant les valeurs de l’écosystème en terme de message d’ouverture, de prise en compte des changements climatiques, de transmission du savoir et d’innovation. Les candidats sont invités à faire parvenir une note d’intention d’ici le 8 décembre 2023 par mail à l’adresse openminds@um6p.ma Les projets devront être envoyés d’ici le 25 décembre 2023.  

23/11/2023 • 06:11

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Variations, un programme chargé aujourd’hui puisque nous faisons le tour des événements culturels à venir pour ce qu’il reste du mois d’octobre et que nous prenons également de l’avance concernant le mois de novembre.   Au programme donc, des arts plastiques avec une exposition qui s’ouvre aujourd’hui même samedi 28 octobre à l’espace Montresso de Marrakech, il s’agit de l’exposition de l’artiste peintre ivoirien Armand Boua, une exposition intitulée les invisibles. Depuis 2017 et sa participation au programme IN-discipline de la Fondation Montresso , Armand Boua est un hôte régulier de la résidence artistique Jardin Rouge à Marrakech. Il a consacré une année à préparer cet événement présenté au sein de l’espace d’Art Montresso, LES INVISIBLES. L’artiste livre un corpus sincère de réflexions et de pensées. En donnant aux autres la parole, Armand Boua prend de la place pour faire de la place aux délicates questions des nouvelles urbanités, des impacts silencieux, que l’on ne veut pas voir sur les hommes et la société. Pour en parler avec nous Meryem Moudrik elle est médiatrice culturelle et chargée des relations presse au sein de la fondation Montresso.   Musique ensuite avec un anniversaire celui de VFM ! Vous connaissez l’acronyme désormais, Visa for Music souffle ses 10 bougies à Rabat, pour en discuter avec nous aujourd’hui Sonia Ghannam, elle est la chargée de communication d’Anya Culture, structure organisatrice de l'événement. Quel bilan faire de 10 années d’existence d’un salon professionnel de la musique en Afrique et au Moyen Orient ? C’est l’une des questions que nous lui avons posées !   Avec Hicham Bahou de l’EAC L’Boulevard, nous discutons de la nouvelle édition de L’Boulevard qui aura lieu à Casablanca au stade du COC du 16 - 19 NOV 2023, initialement prévu en septembre le festival à comme beaucoup d’autres événements culturels à choisi de reporter ses dates par respect pour les victimes du séisme qui a frappé le sud du pays.   Avec Syham Weigant commissaire d’exposition, nous discutons du prix Mustaqbal 2023. Pour la troisième édition du prix porté par la fondation TGCC pour l’art et la culture, les artistes ont été invités à réfléchir sur notre relation avec la technologie et sa place dans nos existences.   Retour ensuite sur l’expérience de la jeune artiste Kawtar Waddi alias San Jaune au sein de l’Incubateur de projets culturels et artistiques Bayt Al Fan. Une résidence pluridisciplinaire portée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté en partenariat avec la Fondation Hiba.   S'étalant sur une période de 9 jours, Bayt Al Fenn offre à une douzaine d'artistes de toutes disciplines confondues, un cadre, un accompagnement à la fois individuel et collectif, un programme riche et une plateforme avec pour but d'élargir leur réseau et surtout d'exposer leurs œuvres.   L’école nationale d’architecture de Rabat à organisé sa toute première semaine de l’Architecture qui se poursuit jusqu’au 30 octobre, parmi les invités de cette semaine, le réseau Rham le Réseau de Recherche sur l'Histoire de l'Architecture au Maroc qui Met en lien les chercheurs travaillant sur le XXe-XXIe. On finit cette émission avec un retour sur l’interview réalisée avec Nadya Rouizem, elle est membre de ce réseau.

31/10/2023 • 42:30

Cette semaine dans Variations nous interrogeons le geste de l’artiste, et quand on parle de geste, c’est bien de l’intention que nous souhaitons parler aujourd’hui. Ce numéro de Variations est un peu spécial car vous entendrez une nouvelle voix, celle de Yasmine Mahjoubi qui vient prêter main forte pendant quelques mois.  Un numéro spécial aussi car vous entendrez pour le coup un peu moins la voix de Layal, après neuf mois d’attente le petit Luka est venu égayer son quotidien.  Retour donc d’abord sur une entrevue réalisée avec l’architecte Driss Kettani ou nous explorons la notion du patrimoine et de ce qui définit le patrimoine de demain, puisque même sans forcément le vouloir, lorsque l’on parle de patrimoine on parle forcément de la notion de temporalité Si le patrimoine culturel se définit comme l'ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine // cet ensemble est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré au public, soit de façon exceptionnelle comme pendant les journées du patrimoines, soit de façon régulière dans un musée par exemple. Mais quid de l’architecture qui s’offre en tout temps et à toute heure dans l’espace public ? L’architecte a- t-il conscience du poids d’un trait de crayon ? Quelle est son intention première ? Discussion ensuite avec Chahinaz El Yachkouri, elle aussi est architecte mais depuis sa tendre enfance elle s’adonne à une passion : la peinture. Inspiré par les couleurs et l’architecture de sa ville natale Marrakech, Chahinaz souhaite sa peinture comme une célébration de la ville ocre et de ses environs. Au-delà de sa casquette d’architecte donc, Chahinaz expose des œuvres qui font la jonction entre deux disciplines et qui ouvrent à un certain nombre de questions. Avec Hassan Darsi nous explorons ensuite la notion de citoyenneté dans l’art. Nous discutons de sa perception personnelle du lien entre l'art et la ville. Nous cherchons également à définir comment l’espace casablancais la source du lion s'inscrit dans une vision plus large de cette relation entre l'art et la ville. Pour rappel la source du lion, cet espace porté notamment par l’artiste part de l’idée que l’art est un moyen efficace de susciter des conversations importantes dans l’espace public, qu'elles concernent des problèmes sociaux, politiques ou environnementaux, c’est aussi cela que nous discutons. Enfin, avec Amina Azreg nous continuons de parler d’intention et d’inspiration, l’inspiration qui lui vient de la ville de Casablanca et l’intention de créer des histoires afin de raconter le vieux Casa à travers ses peintures et dessins.  

21/10/2023 • 40:56

Les arts sont-ils en mesure de nous aider à réagir à la crise climatique ? L’idée en posant la question aujourd’hui n’est pas de passer pour des idéalistes et de se dire que l’art peut amener des solutions concrètes à des crises quels que soient leurs genres, il s’agit plutôt de réfléchir à la contribution des arts dans notre réponse éventuelle à la crise climatique.  Les arts après tout ont le pouvoir d'engager les émotions et de susciter la réflexion par la sensibilisation et l’éducation aux enjeux environnementaux : Les films, les documentaires, les expositions d'art et les performances théâtrales peuvent présenter de manière saisissante les réalités de la crise climatique, transmettant ainsi des informations complexes de manière accessible. Et au-delà de l'accessibilité il est aussi question de la connexion émotionnelle qu’ils ont le pouvoir de créer : La musique, la poésie, la danse peuvent toucher les cœurs et les esprits, et susciter des émotions qui incitent à l'action. Les artistes peuvent également influencer les mentalités et les comportements en proposant des visions alternatives et inspirantes de la manière dont nous pouvons vivre en harmonie avec la planète. Certaines œuvres artistiques peuvent montrer des modes de vie durables et remettre en question les schémas de consommation excessifs. Mais il n’y a pas que les œuvres qui font cela, certaines organisations et collectifs réfléchissent également à de nouvelles manières de proposer du spectacle, car il faut aujourd’hui aussi repenser les métiers de l’art, en musique par exemple ou l’impact environnemental des festivals est catastrophique. Les artistes peuvent donc utiliser leur plateforme pour défendre des solutions climatiques, mobiliser des mouvements citoyens et influer en vue de l’adoption de mesures plus audacieuses à travers des approches uniques. C’est ainsi que dans ce numéro de Variations nous nous attardons sur des actions culturelles au national et à l’international qui apportent nombre de réflexion et nombre d’alternatives concrètes en dehors des clous. Au programme de ce numéro :   Avec Bouchra Salih nous discutons d’État d'Urgence d'Instants Poétiques, un projet qui a commencé au jardin d’essais botaniques de Rabat avant de s’enraciner dans les dunes de M’Hamid El Ghizlane. Parmi les questions que l’on se pose : comment multiplier les connexions entre les esthétiques scientifiques, artistiques et politiques ?  Avec David Caroll, nous parlons du Slowfest, une initiative française qui expérimente de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion des musiques actuelles : concerts sans amplification ou sur sono solaire, tournées d’artistes à vélo ou encore micro-festival en autonomie énergétique.  Avec Hassan Darsi, nous revenons sur le projet Karyati Hayati, un projet grandeur nature ou Art et esprit citoyen se donnent la main. Un projet de taille, révélateur de l’engagement de l’artiste, face à la menace représentée par un nouveau projet de carrière dans la région de Benslimane et la mise en danger des terres agricoles avoisinantes, l’artiste, a proposé aux habitants de s’unir autour d’un projet: la création d’un village agro-écologique, un projet fédérateur, un projet de vie. Avec Rita Alaoui on recentre le sujet en parlant du rôle de l’artiste dans la sensibilisation à la crise climatique, nous discutons avec elles de ses préoccupations sur la question et de comment cela se manifeste dans son travail  

14/10/2023 • 36:06

Cette semaine dans Variations début du mois oblige, nous vous proposons un agenda culturel pour le mois d’octobre et le début du mois de novembre, il sera aujourd’hui question d’ateliers artistiques, de cinéma, de sculpture, de photographie, de surf et de danse. A vos agendas ! Au programme de ce numéro :  D’abord un point sur différentes actions qui visent à soutenir les victimes du séisme qui à frappé le sud du pays. Avec Sarah de Sarah & Ismaël nous parlons d’une caravane en partance d’Agadir proposant des ateliers d’arts plastiques aux enfants de la région de Taroudant suite au séisme. Avec Brahim Benkirane et Alexandre Chapelier, photographes, nous parlons d’une exposition conjointe qui se tiendra à la galerie Bab Rouah à Rabat, sa thématique : la résilience Avec Imane Barakat, nous parlons de la programmation artistique du Taghazout Surf Expo, pour sa seconde édition le salon professionnel qui se tiendra à Anchor point du 26 au 29 octobre, a choisi de faire la part belle aux activités artistiques   Direction Marrakech ensuite pour parler du Marrakech Short Film Festival et de l’exposition du sculpteur sénégalais Diadji Diop à la galerie comptoir des mines. Enfin avec Ahlam Morsli nous parlons des rencontres chorégraphiques de Casablanca qui reviennent cette année encore pour une nouvelle édition.  

07/10/2023 • 42:18

Cette semaine dans Variations nous parlons de musique. À travers des conversations avec divers intervenants, nous entreprenons un voyage afin de décortiquer les multiples facettes de cette dernière, tant traditionnelle que contemporaine, et explorer les méandres de son évolution fascinante. Comment et avec quels outils il est possible de repenser la musique ? Et pourquoi beaucoup d’artistes choisissent de partir de la tradition pour plonger dans le modernisme et l'universalité.  Pourquoi des compositeurs du monde arabe adoptent-ils l'univers esthétique de la « musique contemporaine » ? Quelles sont les raisons profondes qui les poussent à embrasser ces nouvelles sonorités, tout en restant ancrés dans la riche tradition musicale qui a façonné leur héritage. Autre sujet, celui de la convergence entre la musique électronique et les mélodies traditionnelles. Nous explorons les motivations qui incitent des producteurs de musique électronique à tisser des liens avec des musiciens traditionnels, plongeant ainsi dans une collaboration fructueuse qui donne naissance à des sonorités inédites, fusionnant harmonieusement l'ancien et le moderne. Comment mettre en musique une mémoire rapportée ? Comment l'approche personnelle d'un artiste peut transcender les frontières du temps pour interroger la mémoire collective, et comment les émotions intemporelles se matérialisent à travers des compositions musicales singulières ? Adopter les codes de la musique électronique est-il suffisant pour insuffler une nouvelle vie à de la musique ancestrale ? Cette interrogation nous conduit à explorer les délicates interactions entre l'innovation artistique et la préservation culturelle. Cette transformation musicale est-elle véritablement capable de revitaliser des œuvres musicales empreintes de passé ?  Voici quelques-unes des questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce numéro de Variations.  Au programme de ce numéro :  Avec Anis Fariji, Maître de conférences en ethnomusicologie et ethno-création au département Arts de l'Université de Lille, nous parlons du livre : Fragments accordés. Le livre publié aux éditions Diacritiques, s’attarde sur la description de l'acte de composition de la musique contemporaine dans le monde arabe. Avec Faycal Lahrouchi co-fondateur de l’association marocaine de musiques électroniques, nous parlons du projet Tekchbila, et de la possibilité de forger une identité propre à la scène électronique marocaine par le biais de la recherche. Avec l’artiste Widad Mjama nous parlons du projet Aita, mon amour une plongée dans un voyage fascinant au cœur de la musique traditionnelle marocaine / à la rencontre de l'art ancestral de la Aïta qui s’offre une relecture par le biais d’une musique électronique  contemporaine.  Avec Anas Ghrab,  nous allons un peu plus loin et cherchons à redéfinir les pratiques musicales à l’heure ou l’intelligence artificielle et le machine learning ne sont plus théorie.  Et enfin avec Yacir Rami nous parlons du rôle que peut jouer la musique dans un travail autour de la mémoire individuelle et collective.  

30/09/2023 • 46:38

Elle a été l’un des sujets centraux de la grève hollywoodienne, on ne parle évidemment pas de la hausse des salaires, mais de l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans le temple de l’industrie cinématographique américaines, les actrices et acteurs, doubleuses et doubleurs ont énoncé leurs craintes de se voir remplacer par cette technologie qui fait de plus en plus parler d’elle depuis que l’on a l’occasion de tester quelques uns de ces algorithmes dans nos vies quotidiennes.  A l’heure donc où l'intelligence artificielle s’immisce dans l’art, la pop culture, le journalisme et la communication, à l’heure ou il est possible de demander à midjourney ou chatgpt de peindre ou d’écrire à la manière de ! Il nous a semblé important de consacrer un numéro de Variations au sujet. S’il n’est plus aujourd’hui un thème de science fiction mais une réalité qui prend la forme d’outils qu’il est possible d’utiliser de manière quotidienne dans certains cas, il nous a semblé important de poser un certain nombre de questions à des intervenants qui s'intéressent au sujet. Evidemment Variations reste un magazine qui se consacre à la culture, et c’est donc par ce biais que nous aborderons l’intelligence artificielle, mais pas seulement, puisqu’il sera aussi question de robotique et de cybernétique.  Au programme de ce numéro :  Sofian Audry est l’auteur du livre : Art in the Age of Machine Learning, un livre paru au éditions du MIT qui propose un regard contemporain sur l'apprentissage automatique et ses pratiques dans l'art et la musique numériques. Sofian est chercheur, artiste et enseignant, il explore l’esthétique générative du comportement des agents non-humains à travers des œuvres d’art, des outils technologiques et des écrits, à la frontière de l’art numérique et de l’intelligence artificielle. Avec lui nous parlons entre autre des questions éthiques que posent l’utilisation de l’IA Comment faire face à d’éventuels incidents causés par des dysfonctionnements des outils robotiques et de l’IA ? C’est l’une des  questions que posent la création sonore “le syndicat des robots” que l’on vous présente dans ce numéro : Un futur proche ou les organisations syndicales humaines peinent à faire valoir une main d’œuvre biologique délaissée, et ou les machines elles, sont au contraire épaulées par un syndicat totalement automatisé. Pierre Gaffié est réalisateur et professeur de cinéma, avec lui nous avons discuté de son court métrage Apocalypse Note, une œuvre qui décrit un monde où l'être humain doit arrêter de composer, fautes de mélodies disponibles ...  Nous faisons dans cet interview le parallèle avec l'algorithme conçu par Damien Riehl et Noah Rubin qui a enregistré toutes les mélodies possibles à 8 notes sur 12 temps. Des mélodies générées au rythme de 300 000 par seconde. L’idée derrière ça étant de susciter un débat autour du droit d’auteur, en rendant les poursuites impossibles puisque ce sont 68 milliards de mélodies qui ont été générées et mises dans le domaine public … Anass Ghrab est anciennement directeur et responsable d’activités scientifiques au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (Sidi Bou Saïd/Tunisie), il est actuellement maître-assistant à l’Institut de Musique de Sousse. Ses recherches se focalisent sur l'histoire de la théorie musicale d'après les écrits arabes ainsi que sur l'analyse modale assistée par ordinateur. Les réflexions qu'il développe portent également sur les défis actuels liés aux humanités numériques pour la gestion, l'édition et l'analyse des données, aussi bien textuelles que sonores. Dans cette interview nous parlons d’intelligence artificielle.   

09/09/2023 • 43:20

Au programme de ce numéro: Nouvelle sortie pour le groupe tangérois de rock metal oriental Lazywall. Dem 3la dem, un morceau en darija dont on discute avec Nao, chanteur du groupe.  Une summer party pour observer les étoiles et lire le ciel. Ça se passe samedi 22 juillet à Bouskoura, loin de la pollution lumineuse de la métropole. On discute des différentes activités de Titrit Land, organisatrice de l'événement avec son co-fondateur Samir Khallouqui.  Ce samedi c’est également un concert de Coulshy band, pour les nostalgiques des génériques de dessins animés de l’enfance. Un mélange de chansons de dessins animés de Spacetoon et d'ouvertures d'anime des années 80 et 90. On en parle avec Hicham Errahali.   

24/07/2023 • 32:51

Aujourd'hui, nous avons préparé un programme riche et diversifié qui englobe la musique, l'écriture, le théâtre et nous allons même parler de la migration. Commençons par la musique, un langage universel qui transcende les frontières et les cultures. Nous vous proposons un aller-retour express à Marrakech le temps d’un concert inédit. Au-delà de l'excitation que procure un événement festif de cette envergure, nous explorerons les notions d'indépendance dans la musique et l'importance pour un artiste de prendre les rênes de sa carrière comme un véritable chef d'entreprise.  Comment concilier passion artistique et gestion professionnelle ? Quels sont les défis auxquels les artistes indépendants sont confrontés dans l'industrie musicale d'aujourd'hui ?  Ensuite, nous nous pencherons sur le pouvoir de l'écriture, un outil puissant qui permet de communiquer, d'exprimer des émotions profondes et de partager des histoires captivantes. Nous nous demanderons ce que les ateliers d'écriture peuvent apporter aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Quels sont les bénéfices d'une telle expérience créative ? Concernant le sujet de la migration. Nous nous intéresserons aux histoires de ceux qui ont quitté leur pays d'origine à la recherche d'une vie meilleure, d'une nouvelle identité ou de nouvelles opportunités. Comment les arts peuvent servir de plateforme pour raconter ces histoires universelles et susciter l'empathie et la compréhension chez les spectateurs ?  Et enfin pour le théâtre nous prenons l’avion direction Avignon pour parler d’une grande dame de chez nous.  Au programme de ce numéro :  Côté musique, c’est Oum qui nous parle de l’enregistrement live d’un album inédit pour fêter les 10 ans de sa rencontre avec ses musiciens et rejouer un répertoire que le public réclame. Pour l’écriture, c’est Meryem Bennani plus connu sous son nom de plume Ahlem B. qui nous présente 1001 histoires, des ateliers d’écritures pour tous les âges On parle ensuite de plusieurs projets entamés par Minority globe ces mois-ci, parmi lesquels l’exposition Look At Me qui se transforme en publication On en discute avec le gérant de l’association Reuben Yemoh Odoi.  Et enfin avec Amal Ayouch, nous parlons de la pièce Harems, basée sur des textes de la sociologue et féministe Fatima Mernissi. Elle se joue actuellement au festival d’Avignon, jusqu’au 24 juillet.  

17/07/2023 • 37:00

cette semaine nous parlons d’architecture et de patrimoine, de littérature et de musique. Nous nous intéressons à une plateforme de recherche et de partage initiée par des chercheurs et des doctorants spécialisés dans l’architecture et l’histoire du patrimoine du XXe-XXIe siècles au Maroc. Et nous cherchons à comprendre comment concilier une communication à destination des professionnels et du grand public  Nous parlons également de science fiction et d’anticipation en suivant les aventures d’un psychologue qui rejoint une équipe d’astronautes qui part à la recherche d’une nouvelle planète habitable en 2054. Un thriller qui nous donnera l’occasion de découvrir le style d’un auteur marocain qui nous invite à lire un journal de bord impressionnant par ses détails. En musique nous parlerons d’un projet de chaabi porté par des musiciens français qui ont choisi de rendre hommage à certaines des musiques du Maroc qu’ils affectionnent, nous parlerons également d’un album de jazz qui mélange plusieurs influences du continent. Au programme de ce numéro :  Avec Nadya Rouizem Labied, architecte, nous parlons du réseau RHAM, le RÉSEAU DE RECHERCHE SUR L’HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE AU MAROC Avec Arnaud N’Gaza, auteur, compositeur et bassiste nous parlons de la sortie de l’album Klou Ba Avec Frédéric Calmès, chanteur du projet Ouled El Bled, nous parlons de ce projet singulier,  musiciens français qui à travers des compositions originales racontent leur attachement au Maroc et aux musiques du Maroc Et enfin avec Saad Zanifi, nous parlons du thriller d’anticipation Exogenesis, un livre qui nous mène en 2054 dans une mission spatiale.   

08/07/2023 • 32:21

Aujourd’hui nous explorons des sujets qui ont su attiser nos curiosités et qui nous l’espérons sauront titiller les vôtres. Nous parlerons ainsi de crowdfunding avec de la lecture à destination des plus petits, dans un autre registre nous parlerons également d’une musique qui vient interroger la mémoire collective et de la place de la mémoire individuelle sur des sujets historiques.  Nous vous présenterons également le travail d’un compositeur qui vient dresser le portrait curieux d’autres artistes et enfin les promenades estivales dans la ville blanche et la danse seront également au programme de votre magazine culturel. Au programme de ce numéro: L’association Alouane Bladi organise des circuits de street art à vélo à Casablanca. Prochaines dates en juillet, on en discute avec Amine Hannaoui.  Le collectif Liquid Bridge organise un événement consacré aux danseurs urbains: trois jours dédiés au corps, à l’âme et au cerveau. On en parle avec Mouna Belgrini.  Deux projets en campagne de crowfunding en ce moment: Ras El Kheit du musicien Yacir Rami et un livre en darija Jeddati Fel Medina lancé par un couple maroco américain Hind Kabaj et Andrew Mandelbaum.  On discute également des portraits sonores de Pierre Pascual que l’artiste a démarrés au Maroc en 2022.  

03/07/2023 • 59:52

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