Baleine sous Gravillon (BSG)

Nicolas mathevon est bioacousticien. Il est aussi l’auteur de "Les animaux parlent: Sachons les écouter" (humenSciences). Dans cet épisode, rendez-vous avec les jacarés, ces caïmans sud américains. Maman crocodile sait faire la différence entre les larmes  de crocodile et de simples cris de contact. Nous allons aussi parler des otolithes des poissons qui leur permettent d’entendre sous l’eau. Car oui les poissons sont bavards et vous allez entendre, dans cet épisode, leurs nombreux cris. Au programme également, le cerf et le koala. Les 4 derniers épisodes de cette série seront diffusés exceptionnellement dès samedi, à 0h01. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

15/06/2021 • 25:42

Nicolas mathevon est bioacousticien. Il est l’auteur du livre  "Les animaux parlent: Sachons les écouter" (humenSciences). Dans cet épisode, nous parlons du chant des baleines, des dauphins, des orques et d’autres cétacés. Nicolas nous expliquer comment le son voyage 5 fois plus vite dans l’eau que dans l’air. Les baleine s’écoutent par exemple à des milliers de km à la ronde… Le cachalot détient le record en matière de puissance de son émise. Nous écouterons le cri du mastodonte des pinnipèdes: l’éléphant de mer, un sacré baryton des plages. Photo: ©Sylvain Corbel Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

15/06/2021 • 30:11

Nicolas Matheson est bioacousticien. Il est aussi l’auteur de "Les animaux parlent: Sachons les écouter" (humenSciences). Dans cet épisode, nous allons parler d’un petit oiseau de la Mata Atlantica, de la forêt du brésil, la paruline à sourcil blanc. Nous verrons aussi comment les parents Manchots reconnaissent leur petit dans la cacophonie, et plus généralement comment font tous les oiseaux vivant en colonies. Nous parlerons aussi des cris de quémande des chouettons de l’Effraie des clochers. Nous entendrons aussi le morse, la baryton de cet épisode. Car dans tous ces épisodes vous allez entendre des sons d’animaux, autant que possible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

15/06/2021 • 34:39

Nicolas Mathevon est biologiste, spécialiste du comportement animal, et bioacousticien. Il a publié en janvier 2021 "Les animaux parlent: Sachons les écouter" (humenSciences).Du Brésil à la mer du Nord, de la jungle amazonienne aux étendues glacées de l’Arctique, des pleurs des petits crocodiles aux joutes sonores des éléphants de mer, Nicolas va nous dévoiler la diversité des vocalisations animales.Nous allons écouter comment ces langages leur permettent d’exprimer leurs émotions, de choisir un partenaire, d’alerte le groupe en cas d’attaque, de savoir qui domine et qui se soumet, de marquer son territoire, d’appeler à l’aide...Dans ce premier épisode nous allons présenter cette discipline foisonnante et les bases du son, pour mieux comprendre le concert du vivant.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

15/06/2021 • 32:07

Aurore Avarguès-Weber est chercheuse en neurosciences cognitives. Elle étudie l’intelligence des abeilles, au Centre de Recherche sur la Cognition Animale de Toulouse. Ces insectes peuvent apprendre et compter, et même de débattre entre elles! Elles sont capables de compter jusqu’à 5, comme beaucoup d’animaux bien plus gros et complexes. Les abeilles peuvent aussi résoudre des additions et des soustractions élémentaires, savent utiliser le zéro... c’est-à-dire le concept de l’absence en mathématique, un concept que les occidentaux n'ont admis qu'au 12e siècle!! De nos jours, de plus en plus de chercheurs étudient les différentes facettes de l’intelligence animale, plus seulement celle des singes, des dauphins ou des chiens, mais celle des poissons, des bactéries et même des plantes: "l'intelligence d'une plante verte" ou le "QI d'une huître" n'auront bientôt plus de sens!! Photo ©Frank Canon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

08/06/2021 • 15:02

Aurore Avarguès-Weber est chercheuse en neurosciences cognitives. Elle étudie l’intelligence des abeilles. Ces insectes peuvent en effet apprendre et compter, et même débattre entre elles! Depuis le précurseur Karl Von Frisch, cet éthologue autrichien moqué par ses pairs au début de ses travaux, de plus en plus chercheurs étudient les différentes facettes de l’intelligence animale. Plus seulement celle des singes ou des chiens, mais celle des poissons, des bactéries ou même des arbres. L’expression "avoir le QI d’une huître n’aura peut-être bientôt plus de sens…L’intelligence animale est partout, pour peu qu’on se donne la peine de regarder, d’étudier, de comprendre. Dans cet épisode, Aurore nous raconte les expériences malines qui lui ont permis de faire ses découvertes suprenantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

08/06/2021 • 12:57

Aurore Avarguès-Weber est chercheuse en neurosciences cognitives. Elle étudie l’intelligence des abeilles. Aurore a montré au cours de ces recherches que ces insectes peuvent apprendre et compter, et même de débattre entre elles! Grâce aux travaux d’Aurore, c’est la notion même d’intelligence qu’il faut questionner, redéfinir. C’est peu de dire que l’homme n’a pas l’apanage de l’intelligence, qui est partout, mais qui n’avait juste pas été bien perçue jusqu’à aujourd’hui. Dans ce 2e chapitre, nous allons finir de rappeler les notions de base. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

08/06/2021 • 17:57

Aurore Avarguès-Weber est chercheuse en neurosciences cognitives. Elle étudie le comportement des abeilles, au Centre de Recherche sur la Cognition Animale de Toulouse. Dans ses travaux, Aurore est allée de surprise en surprise : les abeilles peuvent apprendre, compter, et même débattre entre elles! Le cerveau des abeilles est une tête d’épingle qui contient 100 000 fois moins de neurones que le nôtre. Malgré cela, ces insectes sont capables de faire des additions et des soustractions, de quelques chiffres jusqu'à 5. Et Aurore n’en est qu’à l’aube de ses découvertes. De plus en plus de chercheurs étudient les différentes facettes de l’intelligence animale, plus seulement celle des singes, des dauphins ou de chiens, mais celle des poissons, des bactéries ou des arbres. Dans ce premier chapitre, nous allons d’abord rappeler des notions de base, sur l’organisation de la ruche et leur reproduction. Photo ©Pierre Escoubas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

08/06/2021 • 19:57

La musique de BSG a changé, la vignette aussi. Mais au delà de ces changements "cosmétiques", la fréquence de diffusion va diminuer en saison 3: à partir du 1er septembre 2021 prochain, BSG ne sera plus hebdomadaire mais bimensuel. Autres grandes nouvelles: BSG sera désormais accompagné de 3 petits frères et sœurs: 3 nouveaux podcasts: "Combats" (40 mins/bimensuel) où seront invités des défenseurs de la nature, "Symfaunie" (< 10 mins/bimensuel), où seront présentés et expliqués des sons et des cris d'animaux, et "Nomen" (

04/06/2021 • 24:51

10e et dernier épisode de la grande saga des rapaces, avec l’ami jean Andrieux, écologue et spécialiste des rapaces. Aujourd’hui nous allons continuer de présenter les Chouettes et Hiboux. J’en profite pour vous annoncer que le podcast Baleine sous gravillon est heureux de vous annoncer la naissance de plusieurs petits frères. L’un d’eux est intitulé "Symfaunie", un format court de qq minutes, que nous lancerons à la rentrée. Il diffusera des cris d’animaux expliqués par des spécialistes. Vous pourrez bientôt écouter la ponte d’une Tortue luth ou le chant du Pouillot véloce en allant au boulot le matin. Un autre podcast s’appelle "Combat "est parlera du combat de celles et celles qui défendent les animaux. Et enfin "Nomen", un nouveau format court lui aussi, parlera d’étymologie des noms d’animaux. L’étymologie est, j’espère vous en avoir convaincu au fil des épisodes de BSG, un trésor. Photo ©Alexandre Crouzet Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

01/06/2021 • 19:53

9e épisode de la grande saga des rapaces, avec l’ami jean Andrieux, écologue et spécialiste des rapaces. Aujourd’hui nous parlons des Strigiformes, cet ordre de rapaces en grande partie nocturnes, Chouettes et Hiboux donc. Deux détails physiques permettent de différencier la Chouette du Hibou, à savoir: l’absence d’aigrettes au sommet de la tête. La Chouette n’a pas d’aigrettes. Et La présence chez la Chouette d’un disque facial en forme de cœur, qui concentre le son comme une parabole.L’autre grande particularité des rapaces nocturnes est leur vol silencieux, furtif. Les Hiboux et les Chouettes ne construisent pas de nids. Il squattent des nids abandonnés ou vivent dans des cavités. Certains pondent à même le sol ou dans des terriers récupérés.  Photo ©Alexandre Crouzet  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

01/06/2021 • 28:52

8e épisode de la grande saga des rapaces, avec l’ami jean Andrieux. Jean est écologue. Il vit dans le Vercors où il étudie et surveille les populations de Vautours fauves et de Gypaètes barbus. Aujourd’hui nous allons passer en revue les autres espèces de rapaces diurnes, autres que les grands Aigles. Nous allons donc parler des Accipitridés et des Falconidés. Les deux grandes familles de rapaces diurnes. Quelles différences entre les Accipitridés et les Falconidés? les Accipitridés, Aigles et consorts, tuent avec leurs serres et non avec leur bec. Les Falconidés, les Faucons, qui comprennent 13 espèces en Europe, sont en général plus petits, et ils possèdent des ailes nettement plus pointues et une queue en général plus longue. Autre différence: les Faucons utilisent plutôt le vol battu ou le vol en piqué. Photo ©Christophe Blanchy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

01/06/2021 • 34:18

Jean Andrieux est notre spécialiste des rapaces. Jean est écologue, il vit dans le Vercors où il travaille entre autres sur les vautours, dont le fameux Gypaète barbu. Aujourd’hui nous allons passer en revue les principales espèces de rapaces diurnes, autres que les grands Aigles. Nous allons donc parler des autres Accipitridés et des Falconidés, les deux grandes familles de rapaces diurnes. Parmi les Accipitridés (256 espèces): Buses, Bondrée, Élanion, petits Aigles, Milans, Circaète, Busards, Éperviers et Autour des Palombes. Parmi les Falconidés (65 espèces au monde), nous parlerons surtout de la douzaine d'espèces européennes: crécerelle, pélerin, émerillon, hobereau, etc... Photo ©Philippe Ricordel Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

01/06/2021 • 30:32

Lydie Lescarmontier est glaciologue. C’est aussi l’auteure de "la Voix des Pôles", sorti en février 2021. Dans ce récit de voyage, Lydie a intercalé de petites pépites de connaissances. Elle explique notamment le fonctionnement des glaciers, de l’océan, du climat. Après 10 ans de terrain et de recherche en Antarctique, elle travaille aujourd’hui dans une fondation de l’UNESCO, l’Office pour l’Éducation au Climat. En gros, elle partage ses connaissances sur le réchauffement climatique avec les enseignants des pays en voie de développement. Après l’Antarctique, Lydie travaille aussi depuis 6 dans l’Arctique, au pôle Nord, le faux jumeau du pôle Sud. L’Arctique est en effet un océan entouré de terres, tandis que l’Antarctique est un continent entouré de l’océan Austral. Photo ©Lydie Lescarmontier Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

25/05/2021 • 20:26

Lydie Lescarmontier est glaciologue et l’auteure de l"a Voix des Pôles" un livre sorti en février 2021. Après 10 ans de terrain et de recherche en Antarctique, elle travaille aujourd’hui dans une fondation de l’UNESCO, l’office pour l’éduction au climat. Le "personnage" de son livre que je préfère est l'Astrolabe, un navire polaire français qui a assuré pendant 30 ans la logistique de la Terre Adélie en Antarctique et celle des missions scientifiques françaises dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Il assurait ses rotations pendant l'été austral vers la base Dumont d'Urville depuis le port de Hobart en Tasmanie jusqu'à début 2017. Le navire a repris le nom de deux navires de célèbres explorateurs français, L'Astrolabe de La Pérouse et L'Astrolabe de Dumont d'Urville. Ce bateau de 65m peut transporter 48 passagers dans treize cabines. Photo ©Lydie Lescarmontier  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

25/05/2021 • 18:34

Lydie Lescarmontier est glaciologue et l’auteure de "la Voix des Pôles, un livre sorti en février dernier. Pendant 10 ans donc, Lydie a fait des allez retour mouvementés et houleux entre l’Australie et la base française Dumont d’Urville en Antarctique, pour étudier les déplacement du glacier Mertz. Je m’arrête un instant dans cet épisode sur la vie de Jules Dumont d’Urville, (1790-1842) un de nos plus grands explorateurs. Il a exploré l’Océanie et fut le premier européen à poser le pied en Antarctique. Il a aussi, et on le sait peu, découvert la Vénus de Milo!! Ses cartes sont encore utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa division de l’Océanie, fruit de ses observations ethnographiques, est encore utilisée aujourd’hui : elle distingue la Polynésie, la Mélanésie et la Micronésie. La station scientifique française en Antarctique porte son nom. Photo ©Lydie Lescarmontier  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

25/05/2021 • 32:28

Lydie Lescarmontier est glaciologue, et l’auteure de la "Voix de Pôles", sorti en février dernier. Après 10 ans de terrain et de recherche en Antarctique, elle travaille aujourd’hui dans une fondation de l’UNESCO, l’office pour l’éduction au climat. Elle partage ses connaissances sur le réchauffement climatique avec les profs des pays en voie de développement.10 ans d’Antarctique donc, mais depuis 6 ans, Lydie s’intéresse à son faux jumeau, l’Arctique, qui se réchaufferait 3 fois plus vite que le reste de la planète. La perspective d’un océan arctique sans glace n’est pas à exclure. "Faux jumeau" car nos deux pôles sont très différents. Ils sont certes glacés tous les deux, mais la ressemblance s’arrête là. Au nord, l'Arctique est un océan entouré de terres. Au sud, l'Antarctique est un continent entouré d’océan. Lydie nous explique les autres différences. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

25/05/2021 • 24:31

Lydie Lescarmontier est glaciologue, guide et photographe. Pendant 10 ans, Lydie a fait des allers-retours entre l’Australie et la base française Dumont d’Urville en Antarctique, pour étudier les déplacements du glacier Mertz. Ces 10 années furent loin d’être un long fleuve tranquille, ce furent d'abord des traversées houleuses dans les 40e rugissants, les 50e hurlants et les 60 déferlants. Ce furent des allers incertains et des retours hypothétiques entre des tempêtes et des pannes d’hélicoptère et de bateau, le célèbre Astrolabe, qui a été pris plus de 50 jours dans les glaces. Lydie raconte ces aventures dans son livre "La Voix des Pôles". Elle intercale, entre les chapitres du récit, des pépites de connaissances précieuses sur l’océan, les pôles, la glace et le climat. Photo ©Lydie Lescarmontier  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

25/05/2021 • 27:50

Samuel Alizon est spécialiste de l'évolution des virus. Avec, nous allons faire un pas de côté pour mieux comprendre les rapports entre les virus en général et les hommes, leur co-évolution. Le mot virus, dès le départ, véhicule un parfum de mort. C’est le père de la chirurgie Ambroise Paré au 16e siècle, qui sans bien les connaître, sans les voir, les nomment virus, du latin virus: "poison". Les virus ont longtemps été considérés comme des sous-produits de l’évolution biologique. Cette vision a bien changé depuis la découverte des virus géants, qui ont des noms étonnants : mimivirus découverts en 2003 par un certainDidfier Raoult, mégavirus, mamavirus, pandoravirus, et même un marseillevirus identifié en 2009 par le même Didier Raoult. Les virus apparaissent maintenant beaucoup plus vieux, complexes, et divers que l’on a pu l’imaginer. Selon de nombreux virologues, les virus sont la source principale de variation et de sélection, les deux piliers du schéma d’évolution darwinienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

18/05/2021 • 25:08

Samuel Alizon est spécialiste des virus. Dans cet épisode, nous parlons des rapports entre les virus en général et les hommes. Nous allons parler de leur co évolution. L’ADN humain contient en majorité des séquences qui ne jouant a priori aucun rôle dans l’expression des gènes, donc qui n’ont a priori aucune utilité connue. Les chercheurs parlent d’"ADN de rebut". Plus étonnant encore, ces milliers de séquences contiennent des traces de virus inactifs. On estime qu’entre 40 et 80% du génome humain serait lié à d’anciennes contaminations virales. Certains de ces virus ont fusionné avec nous et ont collaboré avec nos cellules et nos bactéries pour le plus grand bien de l’organisme. Quelles sont-elles et quel fut le rôle? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

18/05/2021 • 19:45

Samuel Alizon est spécialiste des virus, chercheur au CNRS. Nous n’allons pas ou peu parler de la covid avec Samuel, mais plutôt des rapports entre les virus en général et les hommes. Nous allons parler de leur co-évolution. Une génération de virus apparait toute les 20 minutes en moyenne, contre 20 ans pour nous autres. Vu qu’ils mutent beaucoup, ils s'adaptent rapidement, et produisent des variants plus ou moins viables et efficaces. Ce ne sont pas les virus anglais, indien ou sud africain qui diront le contraire. Comment de nouvelles maladies infectieuses apparaissent-elles ? Pourquoi certains antibiotiques cessent-ils d'être efficaces ? Quels impacts peuvent avoir les changements de mode de vie ou les politiques de santé publique sur la virulence des agents pathogènes? À l'approche pasteurienne, qui décortique les mécanismes cellulaires pour apporter des réponses au niveau individuel, il est nécessaire, selon Samuel, d'associer une approche darwinienne, qui étudie la dynamique des populations au sein de leurs environnements: seule une démarche prenant en compte ces deux domaines de trouver des traitements intéressants et durables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

18/05/2021 • 23:59

Samuel Alizon est spécialiste de l’évolution des virus. Dans cet épisode, nous n’allons pas ou peu parler de la Covid. Nous allons faire un pas de côté pour mieux comprendre les rapports entre les virus en général et les hommes. Nous allons parler de leur co-évolution. Les virus existent depuis l’aube des temps, quasiment depuis l’apparition de la vie sans doute. Contrairement aux idées reçues, leur rôle ne se réduit pas qu’à nous exterminer. Il y a 100 fois plus de virus dans nos corps que de cellules, des milliers de virus différents. 96% sont bactériophages, ils n’infectent que des bactéries, qu’ils régulent donc. Au même titre que le célèbre microbiote, nous avons donc un virobiote, qu’on appelle aussi le virome. Selon un nombre croissant de virologues, les virus qui sont partout seraient aussi des moteurs de l’évolution, rien de moins. Samuel a écrit un livre intitulé "Evolution, écologie et pandémies faire dialoguer Pasteur et Darwin" chez Points, sorti fin 2020. Il y explique que la biologie est divisé en deux grands domaines qui ne se parlent pas assez, une première catégorie de checheurs qui ont le nez dans le guidon du moléculaire, ceux là, assimilés à Pasteur, veulent comprendre des mécanisme fins et précis. À l’autre extremité des scientifiques de l’école de Darwin qui essaient de percer le profond mystère de l’évolution, des virus, des hommes, du vivant et surtout de mieux comprendre la coévolution entre tout ça. Selon Samuel, comprendre ces liens étroits pourrait nous aider à mieux prévenir, au lieu de guérir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

18/05/2021 • 24:28

Ennaloel Mateo-Espada  est une passionnée d’Insectes, en master d’écologie à Montpellier. C’est la créatrice du compte insta le Monde des minuscules. Aujourd’hui nous continuons à vous parler des Mantes. Il n’y a que 8 espèces en France, que nous allons passer en revue dans cet épisode. Les Mantes n’ont guère d’égal que les phasmes en matière de camouflage et de mimétisme. Sur la piste des Mantes, suite et fin de notre voyage dans le monde des insectes avec l'amie Ennaloel. Photo ©Bastien Riu Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11/05/2021 • 18:53

Ennaloel Mateo-Espada est une passionnée d’Insectes. Elle fait un master d’écologie à Montpellier. C’est la créatrice du compte insta le Monde des minuscules. Cet épisode est consacré aux Mantes, ces belles prédatrices aussi solitaires que cannibales. Ceci explique sans doute cela. Actuellement, les Mantes comptent près de 2500 espèces, réparties en 16 familles. La France ne compte que 8 espèces dont la plus connue du grand public est la Mantis religiosa, la mante religieuse. Mais la petite préférée de des amis naturalistes et photographes, c’est souvent l’empuse alias le "diablotin", une mante cornue d’un mimétisme incroyable. Photo ©Pierre Escoubas   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11/05/2021 • 19:54

Ennaloel Mateo-Espada est une passionnée d’Insectes. Elle est étudiante en master d’écologie à Montpellier. Nous poursuivons avec elle, l’opération de "debunk", de ménage dans les idées reçues, mais aussi d’informations précieuses sur les insectes. Ces petits êtres disparaissent 8 fois plus vite que le reste du vivant. Nous avons donc tout intérêt à mieux comprendre les insectes, à mieux les respecter, car ils ont toute leur place dans les milieux. Comment pouvez vous leur donner un coup de main? vous pouvez:1 Les attirer avec des plantes. "Plus de coquelicots!" comme dirait l’autre!2 Leur installer des hôtels à insectes et une mare.3. Laissez un peu les tondeuses au garage. Laissez le maximum du jardin à l’état sauvage.4. Remplacer les pesticides par du naturel: insectes auxiliaires, plantes répulsives, engrais verts.5. Consommer des fruits et légumes de saison.6. Privilégier les espèces endémiques.7. Fabriquer son propre compostVous trouverez énormément d’infos concrètes sur Internet. Photo ©Ennaloel Mateo-Espada  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11/05/2021 • 30:09

Ennaloel Mateo-Espada est une passionnée d’insectes, créatrice du compte insta Le Monde des Minuscules. Elle est étudiante en master d’écologie à Montpellier. Vous l'avez déjà entendue dans BSG. Souvenez vous, dans une première volée de 4 épisodes, nous avions vu avec elle toutes les bases sur les insectes, les principaux ordres: Coléoptères, Diptères, Hymenoptère, Odonates... Nous avions aussi fait un focus sur les Coccinelles et les Punaises. Aujourd’hui je vous propose 4 nouveaux épisodes sur les Insectes. Les deux premiers passent en revue toutes sortes d’idées reçues sur les Insectes. Des pourquoi et des comment qui seront expliqués avec malice par Ennaloel. Quelle Mouche vous pique? mythes et réalités du monde des Insectes. Photo ©Ennaloel Mateo-Espada Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11/05/2021 • 26:58

Les pratiques comme la prostitution, les crimes ou les déviances comme le viol ou le harcèlement ne sont pas réservées à l’homme... de même que les raffinements comme la fellation ou le cunnilingus. Nous verrons que l’homosexualité et la bisexualité, "cette possibilité de doubler ses chances le samedi soir", comme disait Woody Allen, existent aussi dans le monde animal. La sexualité de l’homme a quelque chose de spécial? vraiment, au fond ? La sexualité humaine, « c’est une cuillère à thé de nature pour une pelletée de culture ». Photo © Mickaël Sauser Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

04/05/2021 • 31:12

Mathieu Keller est spécialiste du comportement de la reproduction. Poursuite du voyage dans la sexualité des animaux, pas seulement pour collectionner des cartes postales rigolotes ou enfiler des perles mutlicolores pour vous faire sourire, mais aussi et surtout comprendre les processus à l’œuvre. Dans la nature, si beaucoup de choses sont apparues au hasard, beaucoup de comportements et d’inventions des espèces ont été sélectionnés par l’évolution pour des raisons parfois étonnantes, mais qui ont toujours une bonne raison d’être, de se perpétuer. Le kama sutra des animaux, le pourquoi et le comment de la sexualité animale, chapitre 3. Photo ©Thomas Deschamp Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

04/05/2021 • 28:51

Mathieu Keller est spécialiste du comportement de la reproduction. La reproduction est souvent présentée comme la manière dont les individus assurent la «survie de l'espèce». Mais c'est une conception fausse. Les biologistes s’accordent aujourd'hui à considérer que les individus ne sont pas une fin en soi. Ils ne sont que des artifices inventés par les gènes pour se reproduire. Autre concept intéressant, le "double coût" de la reproduction sexuée : d’abord, il faut trouver un partenaire, et ça peut être exténuant et dangereux, et surtout ça engendre des mâles et des femelles, donc une moitié d’inutiles… Ces coûts jouent un rôle important dans les processus de sélection naturelle. Dans certains cas, les adultes meurent en quelque sorte « au profit » de leur progéniture, après avoir produit un grand nombre d'œufs (ex: les saumons). Dans d'autres cas, comme les grands mammifères, les adultes produisent peu de petits, mais consacrent beaucoup d'énergie à les élever et les protéger. Photo © Nicolas Davy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

04/05/2021 • 25:13

Mathieu Keller est spécialiste du comportement de la reproduction. "Sexe" vient du latin "secare" qui signifie couper. La conversation est un jeu de sécateurs disait Jules Romain, l’auteur de Knock. Curieuse étymologie pour quelque chose qui est censé rapprocher les corps au moins au départ. La reproduction sexuée présente des avantages et des inconvénients. Mais au final, 95% des espèces actuelles y ont recours. Seulement 5% des espèces utilisent la reproduction asexuée, sans sexe, qui présente elle aussi des avantages et des inconvénients. Certaines espèces, comme le puceron, sont ceinture et bretelle, puisqu’elles peuvent utiliser les deux modalités. Dans ce premier épisode, nous allons détailler toutes les bases indispensables. Photo ©Fabrice Estrada  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

04/05/2021 • 28:49