Les Rencontres Philosophiques de Monaco ont l'ambition de créer un "lieu" inédit donnant l'hospitalité aux penseurs français et étrangers qui aujourd'hui la nourrissent de leurs recherches, et accueillant le public le plus large, à qui la philosophie apporte les outils de réflexion nécessaires pour comprendre le monde, la société, les autres et soi-même. Chaque conférence est disponible en podcast avec Philomonaco. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’amour se vit dans le désir de l’autre et là où les amants ne cessent de relancer leur relation en se livrant passionnément pour l’autre. Désir de l’autre et passion pour l’autre forment ainsi l’influx perpétuellement réinventé du rapport amoureux. C’est, en quelque sorte, son langage secret et unique ; l’expressivité qui rythme et offre la cadence insubstituable entre amants. Or si désir et passion traduisent l’expression propre et la dynamique personnelle, impénétrable, inaccessible de l’amour, peut-on éviter la jalousie de s’y immiscer ? En effet, comment ne pas jalousement retenir l’autre désiré à n’être que pour soi-même et ainsi restreindre sa liberté ? Comment, au coeur du désir et de la relation passionnelle, accepter dans la confiance la liberté de l’autre, voire donner à l’autre sa liberté dans l’alliance aimante ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
27/01/2015 • 21:04
L’amour se vit dans le désir de l’autre et là où les amants ne cessent de relancer leur relation en se livrant passionnément pour l’autre. Désir de l’autre et passion pour l’autre forment ainsi l’influx perpétuellement réinventé du rapport amoureux. C’est, en quelque sorte, son langage secret et unique ; l’expressivité qui rythme et offre la cadence insubstituable entre amants. Or si désir et passion traduisent l’expression propre et la dynamique personnelle, impénétrable, inaccessible de l’amour, peut-on éviter la jalousie de s’y immiscer ? En effet, comment ne pas jalousement retenir l’autre désiré à n’être que pour soi-même et ainsi restreindre sa liberté ? Comment, au coeur du désir et de la relation passionnelle, accepter dans la confiance la liberté de l’autre, voire donner à l’autre sa liberté dans l’alliance aimante ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
27/01/2015 • 22:20
Est-ce toi que j’aime ou aimé-je moi en toi ? Quel amant(e) ne s’est pas posé(e), au moins une fois, cette question ? Car elle interroge précisément l’ambiguïté qui hante toute relation amoureuse, à savoir celle entre le narcissisme de l’amant(e) et le désir d’aimer l’autre comme autre. Nous touchons ainsi au difficile équilibre entre amour narcissique et amour de l’autre. N’aime-t-on en l’autre que le reflet de soi-même ? Peut-on jamais aimer l’autre en tant qu’autre ? Comment ne pas transformer la relation amoureuse en une stratégie narcissique de manipulation, voire de domination, où l’autre n’est aimé que parce qu’il est utilisé en tant que moyen pour le bénéfice du soi ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/01/2016 • 30:51
L’amour relève la justice. Non pas qu’il la supprime ou l’abolit, mais bien plutôt parce que s’y exprime son accomplissement. Nous le voyons, par exemple, dans les scènes de pardon ou de grâce où la justice rétributive se suspend pour laisser se dire l’instant d’une réconciliation effective. En ces scènes, l’exigence n’est plus celle de la Loi, mais se fait supplément amoureux de miséricorde. D’où la question : comment penser ensemble la Loi qui juge en déterminant les peines selon un calcul de la rétribution et le geste d’absolution toujours au-delà̀ de la Loi ? Certes cette question se pose dans le sillage de l’histoire de la philosophie, mais elle touche aussi et permet d’aborder l’apport de la religion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
25/02/2016 • 30:05
Si amour en politique il y a, c’est toujours afin de concilier ou réconcilier les êtres autour d’un projet de société commun et partagé. Il s’agit d’un dessein éthique au sein duquel les citoyens s’adonnent à faire valoir une conception du « vivre- ensemble ». Pourquoi alors parler d’amour ? Il se construit en effet au sein de ce « vivre-ensemble » non pas simplement une rationalité politique collective, mais aussi la possibilité de son dépassement ou de son débordement dans une « aimance » capable de transformer la socialité en communauté, voire en fraternité. Il nous appartiendra de poser la question philosophique de savoir comment maintenir l’équilibre entre l’agir et la décision politiques et cette « aimance » où les citoyens se reconnaissent, au-delà de la raison politique, en tant que frères et sœurs engagés dans un destin commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
17/03/2016 • 26:17
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
21/03/2016 • 24:24
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
21/03/2016 • 25:22
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
21/03/2016 • 27:06
Si amour en politique il y a, c’est toujours afin de concilier ou réconcilier les êtres autour d’un projet de société commun et partagé. Il s’agit d’un dessein éthique au sein duquel les citoyens s’adonnent à faire valoir une conception du « vivre- ensemble ». Pourquoi alors parler d’amour ? Il se construit en effet au sein de ce « vivre-ensemble » non pas simplement une rationalité politique collective, mais aussi la possibilité de son dépassement ou de son débordement dans une « aimance » capable de transformer la socialité en communauté, voire en fraternité. Il nous appartiendra de poser la question philosophique de savoir comment maintenir l’équilibre entre l’agir et la décision politiques et cette « aimance » où les citoyens se reconnaissent, au-delà de la raison politique, en tant que frères et sœurs engagés dans un destin commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
27/04/2016 • 26:02
L’instant de la rencontre ouvre à l’entièreté de l’amour. Non pas qu’elle prédit ce qui arrivera entre l’amant(e) et l’aimé(e) ou détermine d’emblée ce qui peut arriver lorsque deux êtres se rencontrent, mais en ce qu’elle marque ineffaçablement les êtres qui se rencontrent. Et ce parce que la rencontre amoureuse suspend le monde environnant et projette les êtres dans un instant hors du temps où tout disparaît sauf le regard, le toucher, les paroles de l’autre. Or cet instant de la rencontre, hors du temps et où tout commence pourtant, en quoi et pourquoi est-il empreint d’amour ? Qu’est ce qui fait de la rencontre une rencontre amoureuse ? Est-elle reconnaissable et si oui comment et pourquoi ? Que se passe-t-il et qu’est-ce qui passe entre deux êtres au moment intempestif de leur rencontre amoureuse ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
18/10/2016 • 36:46
L’instant de la rencontre ouvre à l’entièreté de l’amour. Non pas qu’elle prédit ce qui arrivera entre l’amant(e) et l’aimé(e) ou détermine d’emblée ce qui peut arriver lorsque deux êtres se rencontrent, mais en ce qu’elle marque ineffaçablement les êtres qui se rencontrent. Et ce parce que la rencontre amoureuse suspend le monde environnant et projette les êtres dans un instant hors du temps où tout disparaît sauf le regard, le toucher, les paroles de l’autre. Or cet instant de la rencontre, hors du temps et où tout commence pourtant, en quoi et pourquoi est-il empreint d’amour ? Qu’est ce qui fait de la rencontre une rencontre amoureuse ? Est-elle reconnaissable et si oui comment et pourquoi ? Que se passe-t-il et qu’est-ce qui passe entre deux êtres au moment intempestif de leur rencontre amoureuse ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
18/10/2016 • 22:13
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui », écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
25/06/2019 • 23:05
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui » écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 20:58
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui » écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 23:09
Peut-on toujours façonner le corps comme s’il était un matériau étendu, malléable, transformable ? Le « sculpter » pour en faire l’extension esthétique de soi-même, le rendre plus performant, plus désirable, plus érotique ? Que signifie philosophiquement un tel geste ? Son corps propre peut-il être le reflet esthétisant de sa pensée ? Si oui, comment le juger beau ou laid ? Quels critères permettent de statuer sur ce que serait la beauté ou la laideur d’un corps ? Et si de tels critères existent, comment juger du dépérissement inévitable du corps ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 26:34
Peut-on toujours façonner le corps comme s’il était un matériau étendu, malléable, transformable ? Le « sculpter » pour en faire l’extension esthétique de soi-même, le rendre plus performant, plus désirable, plus érotique ? Que signifie philosophiquement un tel geste ? Son corps propre peut-il être le reflet esthétisant de sa pensée ? Si oui, comment le juger beau ou laid ? Quels critères permettent de statuer sur ce que serait la beauté ou la laideur d’un corps ? Et si de tels critères existent, comment juger du dépérissement inévitable du corps ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 12:24
Et si le corps n’est pas pensable en tant que simple « objet », pourrait-il devenir infini ? Pourrait-il arriver à vaincre la finitude de l’humain ? Se profile ainsi, devant la philosophie actuelle, la question du transhumanisme. Les possibilités techniques (bio et nanotechnologies) grandissantes, permettant de prendre possession des corps et d’en faire des machines ultra performantes où l’humain se verrait augmenté tant dans ses facultés physiques qu’intellectuelles, ouvrent-elles la voie à l’immortalité ? Si oui, quelles en seraient les conséquences existentielles, et par extension, éthiques, politiques, psychologiques et sociologiques ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 20:12
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
26/06/2019 • 34:05
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
13/08/2019 • 29:18
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
13/08/2019 • 25:34
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
13/08/2019 • 21:47
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
13/08/2019 • 22:24
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
13/08/2019 • 26:34
D’où vient la violence ? Quelle en serait la source, la cause, l’origine ? Depuis quel prétexte ou au sein de quel contexte la violence se déchaîne-t-elle ?Ces questions auront, et ce depuis toujours, accompagné l’être humain. En effet, depuis que l’humain est l’humain, il se sera toujours confronté à ce qui risquait de le détruire et ainsi il en aura incessamment recherché l’origine. Serait-elle naturelle et toujours à l’œuvre dans la nature, ou bien ne surgit-elle que dans la sphère sociétale où les hommes se voient engagés dans la lutte et le combat pour la reconnaissance ?Si nous ouvrons nos Ateliers philosophiques par ces questions fondamentales, c’est parce qu’il nous faut, comme il se doit en philosophie, découvrir et ainsi définir ce qui engage la violence, le lieu depuis lequel celle-ci se voit incitée et excitée ainsi que là où elle se manifeste, se propage, se déploie en risquant de tout emporter dans sa persévérance. Il nous appartiendra ainsi de révéler l’essence de la violence en cherchant à repérer le point où elle tire sa sève destructrice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 24:57
D’où vient la violence ? Quelle en serait la source, la cause, l’origine ? Depuis quel prétexte ou au sein de quel contexte la violence se déchaîne-t-elle ?Ces questions auront, et ce depuis toujours, accompagné l’être humain. En effet, depuis que l’humain est l’humain, il se sera toujours confronté à ce qui risquait de le détruire et ainsi il en aura incessamment recherché l’origine. Serait-elle naturelle et toujours à l’œuvre dans la nature, ou bien ne surgit-elle que dans la sphère sociétale où les hommes se voient engagés dans la lutte et le combat pour la reconnaissance ?Si nous ouvrons nos Ateliers philosophiques par ces questions fondamentales, c’est parce qu’il nous faut, comme il se doit en philosophie, découvrir et ainsi définir ce qui engage la violence, le lieu depuis lequel celle-ci se voit incitée et excitée ainsi que là où elle se manifeste, se propage, se déploie en risquant de tout emporter dans sa persévérance. Il nous appartiendra ainsi de révéler l’essence de la violence en cherchant à repérer le point où elle tire sa sève destructrice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 22:48
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 22:10
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 25:59
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 24:42
Si le langage est le moyen privilégié pour déjouer, voire freiner ou contrecarrer les conflits, les discordes et les mésententes qui peuvent souvent dégénérer en manifestations de violence réelles, il peut aussi attiser et provoque des violences tout aussi brutales. Il déclenche en effet des situations d’inextricables barbaries où les hommes se trouvent pris dans des luttes de pouvoir excitées par des volontés aiguës de domination. De l’insulte à la médisance, du mensonge à la manipulation, du dénigrement à l’indifférence, le langage peut s’avérer être le théâtre non pas d’une rencontre mais d’une violente stratégie d’exclusion, d’ostracisme et de rejet de l’autre. En quoi et comment la pensée philosophique peut-elle empêcher le langage de sombrer dans de tels effets, capables, à eux seuls, de miner le tissu de nos rapports personnels et publics ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 24:39
Si le langage est le moyen privilégié pour déjouer, voire freiner ou contrecarrer les conflits, les discordes et les mésententes qui peuvent souvent dégénérer en manifestations de violence réelles, il peut aussi attiser et provoquer des violences tout aussi brutales. Il déclenche en effet des situations d’inextricables barbaries où les hommes se trouvent pris dans des luttes de pouvoir excitées par des volontés aiguës de domination. De l’insulte à la médisance, du mensonge à la manipulation, du dénigrement à l’indifférence, le langage peut s’avérer être le théâtre non pas d’une rencontre mais d’une violente stratégie d’exclusion, d’ostracisme et de rejet de l’autre. En quoi et comment la pensée philosophique peut-elle empêcher le langage de sombrer dans de tels effets, capables, à eux seuls, de miner le tissu de nos rapports personnels et publics ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
14/08/2019 • 30:09