Au cœur de Bruxelles, une porte s’ouvre sur une maison sans pareilles. C’est un lieu secret, qui permet aux femmes de se ressourcer, de prendre du temps pour elles, pour panser les plaies et les blessures de parcours accidentés et remplis d’embûches. Un lieu qui rassemble des femmes aux parcours de vies différents, qui se retrouvent le temps d’une pause pour rompre avec les violences de genre. Ces femmes sont en migration pour les unes, citoyennes belges pour les autres. Un mélange hybride de résidentes, de bénévoles, de travailleuses qui co-construisent un espace safe pour répondre à des besoins urgents et spécifiques. Ici, on s’appelle toutes Sisters. Un podcast réalisé par Anna Galy et Naïké Garny
Au cœur de la ville, une porte s’ouvre sur une maison sans pareilles. L’adresse est gardée secrète pour protéger les femmes qui y vivent. Car il n’y a que des femmes derrière cette porte.Des femmes aux parcours de vies différents, qui se retrouvent le temps d’une pause pour rompre avec les violences de genre.Dans cette maison, elles peuvent souffler, se ressourcer, prendre du temps pour elles, tout le temps nécessaire pour panser les blessures de leurs parcours accidentés et remplis d’embûches.Ces femmes sont en migration pour les unes, citoyennes belges pour les autres. Un mélange hybride de résidentes, de bénévoles, de travailleuses qui construisent ensemble un espace safe pour répondre à des besoins urgents et spécifiques.Dans cet épisode d’ouverture, nous ferons visiter la maison, ou plutôt “le Château” comme on l’appelle.Ici, derrière ces murs, on s’appelle toutes Sisters.Bienvenue à la Sisters’ House.Lien et références : Réalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric Vanstraelen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 34:31
Au cœur de Bruxelles, une porte s’ouvre sur une maison sans pareilles.C’est un lieu secret, qui permet aux femmes de se ressourcer, de prendre du temps pour elles, pour panser les plaies et les blessures de parcours accidentés et remplis d’embûches. Un lieu qui rassemble des femmes aux parcours de vies différents, qui se retrouvent le temps d’une pause pour rompre avec les violences de genre. Ces femmes sont en migration pour les unes, citoyennes belges pour les autres. Un mélange hybride de résidentes, de bénévoles, de travailleuses qui co-construisent un espace safe pour répondre à des besoins urgents et spécifiques.Ici, on s’appelle toutes Sisters.Un podcast réalisé par Anna Galy et Naïké Garny Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 03:52
Imaginez vivre dans un contexte où tout est hostile à votre existence, à votre liberté, à votre volonté. Imaginez que la guerre peut-être s’invite dans votre quotidien, qu’autour de vous la terreur, chaque jour, gagne du terrain. Que feriez-vous ? Si tout ce que vous possédiez n’était que la force de vos jambes et votre instinct de survie pour avancer.C’est ce que font ces femmes qui prennent les chemins de l’exil, elles avancent face au vent, elles zigzaguent, elles se cachent, elles attendent, elles repartent. Elles bravent les courants, les déserts et les dangers. Elles cherchent désespérément et coûte que coûte, la sortie de secours d’une vie incertaine et chaotique.Elles espèrent qu’une autre vie est possible pour elles, un avenir tout simplement.Ces femmes qui souvent fuient l’excision, la guerre, le mariage forcé, vont encore connaître sur leurs routes jusqu’ici en Europe, les viols, le trafic d’êtres humains, le racisme, la misère, la violence institutionnelle. Quelle quantité d’atrocités un être humain peut-il supporter ?Ces multiples violences, quand elles sont spécifiques aux femmes, sont appelées les violences de genre et sont indissociables de l’expérience d’une femme en migration. C’est un véritable parcours de combattante. Survivre à ces épreuves ce n’est pas juste faire preuve de résilience. C’est de la résistance. Ces femmes ne sont pas les victimes de leurs histoires, elles en sont surtout les actrices. Elles font preuve de force, d’ingéniosité, de détermination, de courage.Personne ne peut comprendre le poids et la profondeur de leurs traumatismes. Mais partout dans le monde, des femmes se révoltent contre les traitements inhumains infligés à d’autres femmes. Cette solidarité a un autre prénom: Sororité.Ce mot qui ronronne sur la langue quand il est prononcé, comment l’expliquer ? Est-il seulement le double féminin du mot fraternité ? Ou gronde-t-il autre chose dans le ventre de ce mot, une puissance salvatrice, une dimension éminemment politique.C’est une lutte sans répit de refuser l’écrasement du racisme et du patriarcat. Alors dans ce monde qui n’est pas fait pour les femmes, qui ressemble parfois à un parcours d’épreuves sexistes, se dresse la Sisters’ House, comme un château où les femmes sont reines. Sur la porte du pont-levis serait écrit « Ici s’arrêtent les violences de genre, et commence le repos des guerrières.»Bienvenue à la Sisters’ House.Lien et références : “Les damnées de la mer”, Camille Schmoll, Editions La Découverte, 2020“Sororité : la solidarité politique entre les femmes”, bell hooks dans “Black Feminism. Anthologie du féminisme africain-américain” de Elsa Dorlin, Editions L’HarmattanRéalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric VanstraelenUne production We Tell Stories et LiquidSky Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 30:58
La Sister’s House est là pour rappeler que dans un monde violent on peut aussi créer des abris, des lieux qui réinventent les manières de soigner, de vivre ensemble. Ici l’on peut expérimenter un exemple de ce qu’un projet social solidaire et créatif peut avoir comme impact positif direct sur des vies. Sur les vies des résidentes, mais aussi celles des bénévoles qui vont à leur rencontre.Tout est parti de là, de la motivation de citoyennes belges qui, par la force de leur indignation et leur volonté d’action ont réussi à construire un projet solide et durable. À l’origine, le projet ne pouvait compter que sur des bénévoles pour exister. Ensemble elles portaient toute la logistique, les permanences (présence opérationnelle et soutien émotionnel sur place, les accompagnements). Cette gestion là, a progressivement été transférée à des travailleuses sociales, mais les bénévoles ont continué de venir et chacune à sa manière, elles participent à la vie de la maison sous toutes ses formes. En plus d’aider à la logistique et l’intendance, pour certaines il s’agit d’animer un cours de sport une fois par semaine, ou d’accompagner une activité culturelle le week-end, de proposer un atelier bien-être et parfois il s’agit simplement de passer des moments dans le salon entre sisters.Cet épisode va donc à la rencontre des bénévoles qui viennent partager un peu de leur temps, à une époque où tout le monde semble en manquer.Elles sont toutes arrivées dans le projet sans savoir à quoi s’attendre, et souvent elles vous diront qu’elles y ont reçu bien plus que ce qu’elles ont donné.Bienvenue à la Sisters’ House.Lien et références : Pour rejoindre l’équipe des bénévoles de la Sisters’ House, cliquez sur ce lien. Vous pouvez également suivre les pages facebook et compte instagram du projet Sisters’ House ou de la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 33:02
L’Éthiopie qui connaissait déjà une grande instabilité, après de longues années de dictature, conflits armés, sécheresse et famine, est dévastée depuis 2020 par une guerre civile qui oppose d’un côté les indépendantistes de la région du Tigray et de l’autre côté le gouvernement Éthiopien et son pays voisin, l’Érythrée. Fin 2022, une étude menée par l'université de Gand estime le nombre de morts engendré par le conflit à entre 385 000 et 600 000 morts en 2 ans. Cette guerre a eu pour conséquence un exode important de populations vers les pays voisins, et aussi vers l’Europe.La Belgique est souvent une terre de transit pour ces populations qui cherchent à rejoindre leur communauté dans d’autres pays européens.Au bout d’un périple qui a pris parfois des mois, parfois des années, un grand nombre de femmes originaires des ces pays d’Afrique de l’Est sont passées par la Sisters’ House. Dans cet abri temporaire, elles ont laissé des traces profondes de leurs identités, de leurs traditions, leur cuisine, leurs modes de vie. Leurs visages et leurs histoires sont marqués à jamais dans les cœurs des femmes belges qui ont croisé leur route.Dans cet épisode nous vous transportons dans une autre réalité, celle de Asha, une jeune femme Éthiopienne qui a souhaité se présenter à vous, et via ce média, vous rencontrer.Bienvenue à la Sisters’ House.Lien et références :“Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur”, Kimberlé Crenshaw, Cahiers du Genre, 2005Pour rejoindre l’équipe des bénévoles de la Sisters’ House, cliquez sur ce lien.Réalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric VanstraelenUne production LiquidSky et We Tell Stories Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 28:59
À la Sister’s House se côtoient toutes sortes de réalités. Il y a des femmes enceintes, des filles très jeunes, et des dames plus âgées, des étudiantes, et des femmes queer, des mamans qui sont loin de leurs enfants, et des filles séparées de leur familles. La porte d'entrée du projet de la Sister’s House c’est l’hébergement, premièrement, mais pas seulement vous l’aurez compris, loin de là. Il est pensé pour répondre à une multitude de besoins qui découlent de cette réalité de migration et de précarité, ou qui sont parfois pré-existants, mais qu’on met de côté, parce qu’on est dans l’urgence et que la première nécessité c’est d’avoir accès à un toit, un repas et à une douche. Mais il y a de nombreux besoins connexes qui sont liés aux soins de santé, à l’accès aux informations, et aux droits fondamentaux, car bien souvent ces personnes en sont un peu dépossédées.Certaines résidentes ont besoin d’un soutien psychologique, d’un suivi de grossesse ou d’autres rendez-vous médicaux. Et puis parfois elles ont simplement besoin de conseils, de pouvoir passer un coup de téléphone, ou juste d’être écoutées.L’objectif des équipes de la Sister's House, composée de diverses travailleuses notamment d’assistantes sociales, de juristes et de médiatrices interculturelles, c’est de pouvoir répondre à tous ces types de besoins pour renforcer les femmes qui y sont hébergées et leur donner un maximum de clés de compréhension de leur situation, de leurs droits, de ce à quoi elles ont accès, de ce qu’elles doivent pouvoir revendiquer et demander. Ces travailleuses sociales sont prêtes à les accompagner et à les soutenir, et pas seulement à la demande, elles sont proactives dans cette démarche d’aide et de rencontre, en partant du principe que parfois certaines demandes peuvent être difficiles à formuler. C'est cette approche que ces travailleuses et bénévoles ont décidé d’avoir avec le tableau de la migration, et c’est de cette façon qu’elles ont choisi d’en parler.Bienvenue à la Sister’s House.Lien et références : “Comment prendre en compte la pensée féministe postcoloniale dans l’accueil des femmes en migrations, le cas de la Sister’s House”, Naïké Garny, Mémoire de Master de spécialisation en Etudes de Genre 2022Réalisation : Anna Galy (@anita.konnichiwa) & Naïké Garny (@klebou)Illustration : Delphine Frantzen (@frantzendelphine)Musique : Dragan Goolaerts (@dragan.goolaerts)Mixage son : Cédric Vanstraelen (@cydyjen)Une production We Tell Stories (@wetellstories_) et LiquidSky Productions (@liquidskyprod)Avec le soutien de l'Union des Anciens Étudiants de l'ULB (@uae_alumniulb) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 30:12
Quand on a choisi d’exercer un métier de relation d’aide ou de soin auprès de publics fortement précarisés, c’est bien souvent par conviction, par volonté d’agir et de servir. Disons que ce n’est pas vraiment un choix de carrière pour faire fortune ou pour briller en société. Comme beaucoup de métiers liés au soin, qui nécessitent de se mettre au service d’autrui, on remarque que les postes sont en grande majorité occupés par des femmes.Souvent ce sont des métiers peu reconnus et peu valorisés.Le contexte d’urgence, mais aussi la prise de conscience des vécus violents des personnes accompagnées combinée aux conditions de travail parfois précaires dans lesquelles ils sont exercés, en font des métiers très énergivores et difficiles. S’ajoutent à cela la fatigue, la surcharge de travail, le manque de moyens, qui participent à l’épuisement des équipes associatives.Alors oui bien sûr les pouvoirs publics mettent des moyens dans le social, mais c’est cruellement insuffisant par rapport à la détresse humaine qui se produit de par le type de société dans lequel on vit, et c’est le milieu social trinque.Et pourtant en apportant leur écoute, leur soutien, et en consacrant leur temps aux personnes dans le besoin, combien de situations de vies difficiles s’améliorent chaque jour grâce aux travailleuses et aux travailleurs sociaux, combien de barrières sont progressivement dépassées vers l’accès aux droits?Ce sont des métiers passionnants et où la qualité des rapports humains enrichissent le sentiment de participer à un changement, de servir ses idéaux vers une société plus juste, équitable et digne. Bienvenue à la Sister’s House.Lien et références : Pour plus d’information sur le stress vicariant et le collectif OXO : cliquez ici et ici .Réalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric Vanstraelen Une production We Tell Stories et LiquidSky ProductionsRéalisé avec le soutien de l’Union des Anciens Étudiants de l’ULB Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 28:07
Rien ne pourrait préparer qui que ce soit aux difficultés et aux violences rencontrées lors des parcours migratoires.Il arrive souvent que les personnes qui fuient leur pays aient un rapport particulier avec les autorités et l’Etat de manière générale, quand ces Etats sont eux-mêmes les persécuteurs ou quand ceux-ci ne sont pas en mesure de protéger leur population et de leur fournir une certaine assistance et une sécurité. Les personnes qui les fuient partent avec l’idée que la police et les autorités ne sont pas fiables voire dangereuses, puis elles traversent des pays comme la Grèce et la Croatie où elles sont loin d’être accueillies à bras ouverts et constatent qu’en Europe la même violence est perpétrée. Elles font face à la violence de la Police et des Institutions étatiques, n’ont pas toujours accès à des soins de santé, et comprennent petit à petit qu’il sera difficile de trouver de l’aide.Au parc Maximilien, quand les populations migrantes en transit ont commencé à arriver, presque chaque matin avaient lieu des rafles, des interventions musclées de police, qui cherchaient à arrêter un maximum de personnes et à les envoyer en centre fermé. Les bénévoles qui venaient pour leur apporter de la nourriture et des vêtements, ont mis en place une équipe qui venait tous les matins avant que ces interventions de police n’aient lieu, pour réveiller ces personnes et leur permettre au moins de mettre leurs chaussures et de s’enfuir, évitant ainsi un grand nombre d'arrestations. On a pu constater que ces interventions devenaient de plus en plus violentes, de plus en plus tôt, et que les personnes systématiquement arrêtées étaient des femmes, des enfants, des personnes âgées ou malades, et c’est sur base de ce constat que l’hébergement citoyen a été lancé.Commence alors un combat, entre les mouvements solidaires et la violence de l'État.Loin des conflits armés que ces populations migrantes fuient parfois, c’est une véritable guerre psychologique qui s’installe ici en Europe. L’Europe qui, après la deuxième guerre mondiale, érigeait tout en haut de son système judiciaire international, la défense des droits Humains et la condamnation de crimes contre l’Humanité.”Plus jamais ça” disait-on… Pourtant aujourd’hui les Etats européens rendent l’accès à ces droits presque impossibles pour les personnes qui font appel à leur protection, par une succession de violences et d’humiliations institutionnelles.Le but d’un lieu comme la Sister’s House est de recréer un lien de confiance qui a souvent été abîmé, entre les résidentes et des actrices sociales, des alliées juridiques qui leur permettront de mettre tout en œuvre pour avoir accès à des droits fondamentaux.Parce que cette bataille est bien trop sournoise et structurelle pour y arriver toutes seules.Bienvenue à la Sister’s House.Liens et références:Pour lire l’article cité du journal Le Monde, cliquez ici.Extrait Vidéo, réalisée par Juliette Arnould : cliquez ici.Réalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric VanstraelenUne production We Tell Stories et LiquidSky ProductionsRéalisé avec le soutien de l’Union des Anciens Étudiants de l’ULB Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 40:02
C'est la fin de l’année. À la Sister’s House, des bénévoles ont organisé une collecte de dons pour confectionner des paquets cadeaux de Noël à distribuer aux Sisters.La maison se décore, on célèbre cette fin d’année dans un mélange atypique de traditions religieuses, de fêtes et de coutumes qu’on ne retrouve qu’à la Sister’s House. On profite aussi des plaisirs d’hiver, on prend soin de soi, on joue, on papote de la vie dans la maison et on émet des souhaits pour l’avenir… On garde espoir.C’est aussi l’occasion de regarder en arrière pour faire le bilan et apprécier tout le chemin parcouru. Se réjouir des petites et grandes victoires. Se dire que l’une des forces de ce projet est peut-être d’avoir eu si peu de ressources financières et matérielles au début, mais tellement d’énergie et de créativité que ça donnait le sentiment que tout était possible.Puis se tourner vers l’avenir et imaginer un projet qui continue de prendre de l'ampleur au niveau du terrain, mais aussi au niveau politique. Un projet en constante évolution, porté et façonné par des femmes de différents horizons dans une optique de défendre et de pratiquer un accueil toujours plus digne et adapté pour celles qui arrivent.Pour imaginer et proposer de créer des liens avec d’autres projets similaires dans d’autres pays d'Europe et faire résonner les pratiques et les visions. On ne sait pas vraiment si ce modèle existe ailleurs, mais on a envie de croire qu’il existe d’autres Sister’s House et que les femmes ici et là réinventent les pratiques de solidarité et d’hospitalité.Bienvenue à la Sister’s HouseSi vous souhaitez faire un don à la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés, vous trouverez toutes les infos ici.Réalisation : Anna Galy & Naïké GarnyIllustration : Delphine FrantzenMusique : Dragan GoolaertsMixage son : Cédric Vanstraelen Une production We Tell Stories et LiquidSky ProductionsRéalisé avec le soutien de l’Union des Anciens Étudiants de l’ULB Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/23 • 40:40