Show cover of Kestuf'

Kestuf'

Dans ce podcast, je rencontre des professionnels de l'agriculture, de l'artisanat et plus globalement, des métiers manuels. Ils nous racontent leur quotidien à travers des petits jeux cocasses, sans formalités. On dégomme les clichés et les idéalisations qu’on se fait de leur job à grands coups de savates, on parle des aspects positifs ET négatifs de leur univers, et on décrypte leur vision sur l'avenir du secteur. Sans se prendre trop au sérieux évidemment.

Tracks

Esther est un peu comme une bourrasque de ce vent qui bat les campagnes du Sud-Ouest, une énergie puissante et vivifiante qui s’ancre dans son territoire et le façonne. Elle se balance entre un élan vers le vivant, vers cette vie qui l’entoure, et un élan vers soi, vers sa manière d’être au monde. Avec @enviesdebrebis , elle exprime sa volonté de mener ses produits du début à la fin pour accorder ses valeurs et ses envies à la réalité de l’élevage. Elle s’est donc installée comme éleveuse de brebis et transforme la production laitière de son troupeau en yaourts et fromages bios. Deux métiers en un seul mais qui apporte la satisfaction d’aller jusqu’au bout, jusqu’aux bouches. On a parlé de son saut à pieds joints dans la vie agricole, du lien entre les humains et les animaux, des tiraillements et grands questionnements qui l’accompagnent et la font progresser, de l’importance de remettre en question une pratique établie pour ne pas la répéter mécaniquement, de la philosophie qui alimente son engagement pour cette vie, de responsabilité, de sacrifice, de modèle économique, du bio, d’avenir et de mort. Esther a la voix qui sonne du cœur, ces mots juste qui vous interroge, le discours qui raconte une trajectoire en toute humilité, en toute beauté. Je vous souhaite une bonne écoute à ses côtés. #podcast #pod #stream #audio #radio #kestuf #metier #travail #agriculture #elevage #production #ferme #fermiere #fromage #yaourt #bio #brebis #france #tarn #territoire #local #francais #paysan #reconversion #affinage #formation #professionnelle #animal #troupeau

12/1/24 • 76:27

Premier épisode de cette mini-série dans laquelle je vous raconte ma reconversion de responsable administrative et financière à charpentière. Un témoignage qui n'engage que moi dans lequel je parle des questionnements qui me viennent au fur et à mesure que cette expérience avance. Je vous confie mes réflexions de femme et d'humaine, et j'en profiterais parfois pour faire intervenir d'autres personnes avec des témoignages différents.Bonne écoute

11/25/24 • 26:15

A la rencontre de Mathilde, peintre en bâtiment à son compte dans les Hauts De France. On parle de son quotidien, des difficultés rencontrées pendant son parcours et de ses flamboyantes réussites aux compétitions internationales des métiers (worldskills). De l'inspiration, de la motivation, de la détermination, de la passion. Quatre termes qui représentent on ne peut mieux l'empreinte que vous laisse Mathilde après une heure de discussion. Je vous souhaite une bonne écoute!Hâte de lire vos retours.

10/31/24 • 57:26

L’été est terminé, mon aventure dans les Alpes s’est achevée avec succès et m’a offert une longue période de réflexion sur la direction que je souhaite donner à ce podcast. Initialement, ma quête de reconversion m’a poussé à donner la parole aux professionnels des métiers manuels, d’abord pour combler ma curiosité sur leur travail et ensuite pour participer, à mon humble niveau, à leur valorisation qui me semble essentielle pour l’avenir de notre société. Il y a quelques semaines, j’ai commencé ma nouvelle vie d’apprentie charpentière. Si ce métier vous intéresse d’ailleurs, je vous invite à écouter l’épisode 4 avec Bastien. Autant mes premières journées sur le chantier de la Cathédrale de Démouville, à côté de Caen, m’ont confirmé que j’avais trouvé une voie qui me plaisait, autant elles ont été rapidement remplies par des angoisses. Ces pensées naissent de la zone d’inconfort certaine dans laquelle je me trouve mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela ne vient pas de l’aspect technique du métier. Non, cela est plus subtil, plus ancré. Après l’avoir digéré, j’ai compris qu’il s’agit d’un manque net d’imaginaire quant à la façon de combiner ce métier et mes projets de vie personnels soit une famille, des enfants, un jardin potager, un engagement associatif local, des weekends entre amis… J’ai cherché des témoignages féminins qui pourraient ouvrir mon esprit patriarco-injonctivo pollué à ce sujet pour me rassurer, mais je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions. Je profite donc d’avoir les pieds dans le plat pour lancer des épisodes hors-série en parallèle des entretiens métiers pour vous partager ma trajectoire de femme vers un métier de l’artisanat français, un univers ouvrier masculin : la charpente. Vous y retrouverez mes doutes, mes avancées, mes compréhensions, mes difficultés, globalement, la manière dont je déblaye le champs des possibles pour me construire un quotidien qui combine mon ambition de devenir une charpentière accomplie et une femme épanouie. Je vous souhaite une belle rentrée à tous, et on se retrouve très vite dans les futurs épisodes. Si vous souhaitez être au courant de la sortie des épisodes, vous pouvez vous abonner au podcast sur votre application d’écoute et suivre le compte Instagram Kestuf.podcast où j’annoncerais la sortie de chaque épisode. Vous pouvez m’écrire aussi, si vous souhaitez réagir ou faire une remarque sur un épisode, à l’adresse kestufpodcast@gmail.com ! allez, zoubi.

9/8/24 • 03:45

Mathilde, c’est une frondeuse. C’est le genre de meuf qui prend des décisions quand elles sont nécessaires, quand la cohérence est en jeu, quand le bonheur est en jeu, quand l’envie d’accomplir est en jeu. Et les frondeuses doutent, ruminent, se triturent les neurones et grâce à ces remises en questions, de véritables initiatives et révolutions métiers naissent un jour. C’est dans un four paysan caché dans le Luberon que Mathilde expérience la production du pain, propulsée par la dissonance cognitive qui la rongeait dans son ancien job. Quoi de plus concret, de plus essentiel, de plus utile et de plus beau que de faire du pain au levain ? Si vous aviez déjà un aperçu de l'univers de la boulangerie avec Guillaume, vous découvrirez ici une toute autre manière de faire ce métier. Avec Mathilde, on a causé de reconversion, de pratique ancienne, de rentabilité, de gaspillage, de gluten, de valeurs et d’engagements, de l’astreinte du levain, du rôle social de la boulangerie, des vieux codes genrés, de la nécessaire réforme de la profession pour rendre son exercice soutenable, de satisfaction, de discipline de vie et du nécessaire remaniement des conditions de travail pour rendre le métier de boulanger de nouveau attractif. Parler avec Mathilde, c’est aussi une bulle de sensibilité, de légèreté et de passion. Je vous recommande chaudement. Bonne écoute.

5/24/24 • 90:02

Dans cet extrait, Mathilde vous embarque dans une journée de travail du matin au soir. Ecoute à accompagner de l'odeur d'un pain fraichement sorti du four, encore tout chaud. Si vous souhaitez en découvrir d'avantage sur le quotidien de Mathilde, foncez écouter à la version longue. Bonne écoute

5/24/24 • 24:54

Les pieds terre ancrés sur terre, les épaules solides face aux défis qu’il se fixe et un esprit appliqué, Emeric dépose en vous cette flamme de l’accomplissement. Elle l’a poussé à se dépasser pour montrer ce qu’il savait faire de mieux à la planète entière lors des @worldskills et l’a mené à ouvrir les portes de sa première boutique, à 23 ans, dans le centre ville de @Bayonne. Le vivant, et plus précisément le végétal, a toujours été un sujet de passion pour lui. Déterminé, il s’est mis en mouvement tôt pour y consacrer sa vie professionnelle. Frondeur consciencieux, créatif organisé et d’une douceur rigoureuse, Emeric nous emmène dans un quotidien qu’il s’est bâti à force d’engagement, de responsabilité et de fascination pour les fleurs. Nous avons parlé de ses démarrages très jeune dans la profession, des concours internationaux de fleuriste, de la sensibilité inhérente au métier, d’allergie, des différents formats pour exercer, du prix des fleurs, de reconnaissance, de la filière florale française, de l’équilibre entre technique et créativité, de gestion du stress, de fleurs bios et des dernières innovations florales. Sur le fond mélodique de l’accent du Sud-Ouest, je vous laisse avec notre discussion. Bonne écoute.

5/10/24 • 105:45

Dans cet extrait, nous discutons des problématiques rencontrées par les fleuristes pour tendre vers un modèle plus durable, de l'obligatoire changement collectif et des moeurs. Nous évoquons également les dernières innovations technologiques industrielles qui s'annoncent comme des alternatives moins polluantes (but, you know they know we know). Si cet extrait vous a plu, je vous recommande franchement la version longue. Bonne écoute.

5/10/24 • 12:14

Caché sous une barbe bien charnue, Joseph nous ouvre les portes de son univers avec sensibilité. Son âme philosophe, affinée chaque année en contemplant son troupeau se remplir la panse, donne une puissante couleur à son témoignage. Au-delà de l'attachement pour son métier, on décèle une conscience maturée de ce qu'il représente et Joseph nous le partage avec sincérité. Il a décroché à l'appel de la nature, des animaux et, surtout, de la cohérence. Bien qu'engagé dans des actions militantes politiques, il interrompt sa vie biarrote car "avant de changer les choses, il faut se changer soi-même". Ce retour à l'essentiel, c'est avec les brebis que Joseph le formalise. Elles sont parfois plus de 2000 à ses côtés. Rapidement, il prend la mesure du vide informationnel et du retard juridique des droits du travail de la profession de berger. Il décide donc d'ouvrir la voie et d'élever la voix via son compte instagram @Carnetdeberger, et de nous sensibiliser à son monde. Avec Joseph, on a causé de l'histoire du métier de berger, de la disparition de la transhumance traditionnelle, du turnover chez les jeunes bergers, de l'écosystème du pastoralisme, de force mentale et physique, du lien avec les animaux et leur rôle fondamental dans l'équilibre de la biosphère, de philosophie et de liberté, de la prédation, du stress inhérent à la pratique, de la famille, de notre usage de la montagne, des conditions de travail difficiles et de sa vision sur l'avenir de la pratique pastorale. Cette discussion est un plongeon dans l'essentiel, une longue vue sur ces pratiques ancestrales que notre monde ronge et un partage d'une puissante douceur. Je vous laisse avec Joseph, qui m'a touché. Bonne écoute.

4/26/24 • 100:27

Ici, on parcourt avec Joseph toutes les idées qu'on peut se faire du métier de berger et du berger lui-même. Les points évoqués : La solitude Le kiff du plein air Bosser avec des animaux c'est une vraie chance Métier précaire Métier difficile physiquement Une philosophie de vie On dégomme plus ou moins, on affine, on rafraîchit. Découvrez ici la réalité derrière ces clichés ! Et si ça vous a plu, foncez découvrir la version longue :) Bonne écoute

4/26/24 • 18:47

Eve est une femme samouraï. En elle bouillonne le feu de la passion et de la création, la force de l'entrepreneuriat et de l'indépendance et la puissance du geste. Cette énergie débordante, elle semble parvenir à la canaliser à travers sa patience et sa persévérance, sa concentration et sa délicatesse, sa philosophie et ses valeurs. Sa voix est douce mais ferme, son discours profond d'intention. Elle a trouvé son terroir d'expression dans le matériau verre dont la malléabilité éphémère rend le travail soumis à la spontanéité et à la justesse. A cheval entre son atelier bourguignon et sa vitrine parisienne, Eve manie avec brio un quotidien rempli de créativité, d'administratif et de communication. Elle nous rappelle indirectement que pratiquer un art professionnellement est durable si l'artiste porte l'effort du partage de son message artistique au monde. Avec Eve, on a causé technique et pratique du travail des verriers, mais aussi de la vision soulevée par cette activité sur nos modes de consommation frénétiques, de l'équilibre relationnel que l'on construit quand on entreprend avec la famille, amis et travail, des innovations de la filière et de ce qui la nourrit dans ce travail. Pour reprendre ses mots, Eve mène "une vie de débordée et débordante mais je le fais parce que je mesure ma chance de pratiquer ce métier là". Son discours passionné est une belle manière de découvrir ce métier, je vous invite donc chaleureusement à vous immerger. Bonne écoute.

4/12/24 • 118:28

Dans cet extrait, Eve nous parle de la philosophie qui est née de sa pratique d'un métier d'art et de la nouvelle lecture de la société qui en a découlé, sur nos modes de consommation, sur nos comportements et notre rapport à l'accumulation matérielle. Si cet extrait vous a plu, foncez écouter la version longue. Bon moment garanti !

4/12/24 • 16:03

Après 7 années bercées par la mécanique du temps, Elodie revient sur son quotidien d'horlogère pour nous partager avec humilité et un amour toujours présent les dessous de ce métier ancestral. D'Elodie dégage une douceur profonde, curieuse et attentive, patiente et optimiste. Suisse originaire de Neufchâtel, elle est tombé dans la marmite de l'horlogerie quand elle était petite. Aujourd'hui, cette aventurière et grande sportive prend un virage vers sa passion : l'aventure en montagne. Pourtant, elle compte bien continuer de pratiquer la mécanique horlogère dans sa vie. Avec Elodie, on plonge dans l'univers de la création de montres, des clichés bien dodus qui poursuivent la profession jusqu'aux rouages détaillés d'une entreprise de montres sur-mesure. On essaye de se remémorer l'histoire pour savoir si c'est la France ou la Suisse qui a inventé l'horlogerie, mais c'est bancal. On évoque les tendances marketing du luxe qui donnent un nouveau visage à la profession, la quantité d'étapes nécessaires avant de finaliser une montre, la différence entre l'industrie et le sur-mesure, la patience que requiert le travail méticuleux des pièces, de la suisse. J'ai appris énormément de choses et je vous invite grandement à plugger vos écouteurs pour en faire autant. En plus, la douce voix d'Elodie vous accompagnera avec brio dans ce voyage temporel. Bonne écoute.

3/29/24 • 97:48

Découvrez la vision d'Elodie sur l'avenir du métier d'horloger et sur les changements que la profession pourrait mettre en place pour soutenir la transition écologique.

3/29/24 • 17:54

Guillaume, il charbonne. Et je pèse mon mot car sa valeur travail est au cœur de la manière dont il aborde son métier. Entendre, fais les choses bien et réfléchis pour ne pas les faire pour rien. Ici, pas de rêverie mais du concret, de la réalité. C’est dur ? Oui. Ça vaut le coup ? Oui. Derrière un discours qui pourrait sembler sec au premier abord, on découvre aux travers de Guillaume une profonde volonté de bien faire, de faire mieux, meilleur. Ce qui pourrait apparaître comme une fatigue est en fait un regard franc sur les difficultés du métier. Pas de paillettes, pas d’utopie, de l’honnêteté et de la détermination. Guillaume trouve sa motivation dans cet univers intransigeant mais rempli de contact humain, de savoir-faire donc de transmission, et de responsabilité. Et par dessus tout, la liberté. On a parlé de la réaction des apprentis face aux difficultés de la profession, aux responsabilités qu’incombe une boulangerie, de sandwichs, de discipline, de respect, de stress, de leitmotiv, de Cédric Grolet… Je vous invite vivement à écouter Guillaume car son témoignage est à l’image de son quotidien, réaliste. Bonne écoute. 🎙️

3/15/24 • 59:34

Solène fait partie des superhéroïnes que le monde agricole devrait se gargariser d’avoir. Le genre de meuf qui prend le taureau par les cornes car si elle ne le fait pas, qui le fera? Son moteur semble tourner avec un carburant alternatif, doux mélange d’optimisme, de dévouement, d’efficacité et de sensibilité. Et elle en fait du chemin. Pour une nana qui plante, Solène s’est aussi implantée elle-même. Soucieuse de son terroir, elle s’engage pour les gens qui y vivent et participe à offrir du mieux à chaque niveau de son impact. Offrir une vie qui fait du sens à ses employées et des légumes bios en vente directe aux habitants d’une part. S’investir dans l’écosystème agricole local, optimiser son travail pour qu’il soit viable sur le long terme, viser la rentabilité, diversifier l’activité et parfois, prendre un peu de temps pour soi. Avec Solène, on a parlé de la valeur travail à la campagne, du bio et de la sournoiserie des chartes, de la naissance de la Ferme Les Essards, de fleurs, de l’évolution nécessaire du cadre de travail pour qu’il respecte le corps des agriculteurs, de l’importance de l’efficacité, d’épanouissement, de vente, de management, de féminisme, du manque de paillettes de l’agriculture… et bien d’autres. Partager sa réalité est un exercice facile pour Solène, elle vous embarque dans son quotidien sans artifices et dans son discours transpire l’espoir, la colère, la douceur, l’inquiétude. L’étoffe d’une militante pour qui l’action n’est plus à théoriser mais à pratiquer. Bonne écoute !

3/1/24 • 138:38

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3/1/24 • 16:44

C’est cette joie profondément ancrée dans sa voix et son regard qui vous empêche de froncer les sourcils lorsqu’il balance « la corde me manque ». Derrière cet aventurier moustachu à la gentillesse infinie, Axel, un gars comme on n'en croise pas beaucoup, un de ceux qui vous marque. De lui émane une vapeur de liberté, dopée par son besoin d’adrénaline et sa débrouillardise, mais aussi une chaleur profondément humaine qu’il manifeste à travers son amour pour la camaraderie. Découvert à l’armée, cet esprit de famille est un pilier que son métier de cordiste nourrit au quotidien. Avec Axel, on a parlé des différents activités cachées derrière le métier de cordiste, d’Éric et Ramzy, de la saveur du risque et de sa reconnaissance professionnelle, de la petite communauté des cordistes, de se rapport passion qu'il a pour son travail, de températures extrêmes et de caca (oui, vraiment), de termes techniques et aussi des options disponibles pour que les cordistes soient acteurs de la transition écologique. Une discussion amicale, humble et profondément sincère durant laquelle on part à la découverte d'un métier que peu connaissent mais que tous admirent. Celui des hommes perchés, des spidermans du BTP, des camarades encordés, mais qui, au grand jamais, ne vous prendront de haut. Je vous laisse avec Axel et vous souhaite une bonne écoute. Zoubi Infos utiles : Je ne retrouve pas l'entreprise de cordiste 100% féminine de Montpellier dont me parlait Axel, mais j'ai cependant trouvé le réseau féminin qui recense les femmes de la profession : @womeninropeaccess Le podcast @La voix du cordiste (à retrouver sur toutes vos app de podcast) dont l'invité de l'épisode 1 est l'un des formateurs d'Axel et qui accueille d'autres cordistes si vous souhaitez une immersion encore plus approfondie de la profession

2/16/24 • 113:53

Extrait de l'épisode avec Axel, Cordiste. Je vous invite à écouter la vision d'Axel sur son métier, son partage autour de ce qu'il lit à travers le regard des autres et ce qui lui donne du sens, tous les matins, au réveil. Si cet extrait vous a plu, foncez écouter l'épisode en entier ! Bonne écoute.

2/16/24 • 19:37

Si l’enthousiasme devait choisir une égérie, je lui conseillerais Henri. Il est de ceux qui vous rappelle la puissance de la passion et qui vous donne envie de faire ce que vous aimez. Rien que ça ouais ! Du haut de ses 22 ans, Henri partage joyeusement son engagement profond pour son métier, son ambition grouillante d’idées de projets, sa discipline et sa volonté déjà bien ancrée de transmettre son savoir-faire. On a parlé de la vie d’un compagnon sur le Tour de France, des options pour pratiquer le métier de charcutier, de la diversité de savoir-faire inhérente à la profession, de l’arrivée des femmes dans la profession, de l’ancrage de la charcuterie (et de la gourmandise) dans la culture française. On aussi évoqué le retard du métier sur des sujets d’innovation, des nouveaux horizons pour l’exercer et même de charcuterie végane ! Oui oui ! Une discussion chargée de rires, de détente, de partage et d’humilité. Henri nous ouvre amicalement les portes de son univers et je ne peux que vous recommander de vous y plonger. Je suis ressortie imprégnée du modjo bon-vivant, pleine d’énergie avec la conviction qu’on peut gravir des sommets en se donnant les moyens de ses ambitions. Tout ça dans un bonhomme de 22 ans, ça laisse projeter des jours heureux pour la charcuterie française. On a souligné la force des valeurs des compagnons du devoir et de la qualité de l’enseignement du CPROC, on a salivé du rituel pain-rillettes à 9h de l’équipe de M.Bricaud, on a évoqué Francis Fauvel pour leur aventure au championnat de France de pâté croûte et leurs après-midis créatives et son ami charcutier Paul Digian pour son ourson guimauve en trompe l’oeil. On a également cité : I said it with Beef pour leur bouquet de saucisson Josh Nylan à Sydney pour sa charcuterie de poisson L’initiative de l’association Bondir.e_ contre la violence en cuisine Le MOF Arnaud Nicolas pour son travail de charcutier Si vous aussi, vous êtes chauds bouillants pour une boulangerie-charcuterie, foncez écouter Henri et saliver sur sa page Instagram. Et une bonne écoute bien sûr.

2/2/24 • 100:04

Extrait de l'épisode avec Henri, Charcutier. Je vous invite à écouter comment Henri nous dégomme des clichés à grands coups de hachoir ! Il rétablit la vérité autant sur les femmes et les hommes qui le pratiquent que sur la profession en elle-même. Ca fait du bien et ça donnerait presque envie de se lancer en charcuterie... Le Askip Quizz d'Henri : Tu ne travailles que le cochon Tu ouvriras ta charcuterie ou tu ne seras pas Ton quotidien est de couper de la viande Ton métier n'est pas très sexy Tu fais beaucoup d'effort physique Tu bosses entre hommes Si cet extrait vous a plu, foncez écouter l'épisode en entier ! Bonne écoute.

2/2/24 • 17:35

Bastien est un invité spécial pour moi. Non pas qu'il soit chelou, ça, c'est à vous d'en juger (:D), mais il m'a beaucoup aidé dans mes recherches sur le métier de charpentière. Perché sur les toits de notre belle Savoie depuis plus de trois ans maintenant, on sent chez lui une sorte de plénitude. Alors si travailler en hauteur demande de l'équilibre, il faut croire que cela ouvre la voie à une certaine liberté. Bastien, c'est peut-être un gars tranquille, mais c'est un gars concret. Parti ingénieur fini charpentier, il a appris à savoir ce qu'il veut, et maintenant qu'il le sait, il met en place le nécessaire pour l'obtenir. Pour autant, l'humilité est son credo et il n'hésite pas à montrer sa vulnérabilité. Sous ce bob cochounou, c'est un cocktail de gentillesse, de réflexion et d'accomplissement. On aurait pu continuer des heures mais la caserne des pompiers attendait son soldat volontaire. Durant ce précieux moment, on a parlé de son chemin des barrages hydrauliques à la charpente bois, de la particularité d'un travail en équilibre, de la diversité du métier de charpentier, des différents formats dans lequel tu peux l'exercer et de l'investissement physique conséquent. On a aussi causé de ses frayeurs en hauteur et de ses petits secrets. Bastien nous explique humblement et sans paillettes la réalité du charpentier, et ça, sous toutes les météos. De quoi repartir avec une idée honnête de ce beau métier dans lequel le savoir-faire exerce encore toute sa puissance et sa responsabilité. A vos casques, airpods, partez !

1/19/24 • 100:31

Je m’attendais à une boule d’énergie, mais Eloise est un feu d’artifice. Moi, j’ai senti en elle une pleine joie de vivre et son métier en est une des sources, mais pas que. Parce que si produire des bons légumes pour que les gens mangent de bonnes choses est une des raisons pour lesquelles elle se lèvent le matin, d’autres aspects de son métier la stimulent tout autant. Eloise, c’est le genre de meuf qui a le sourire flanqué dans la voix, qui fait rêver tout Instagram d’une vie à la ferme, qui prend soin de ceux qui travaillent à ses côtés et qui, malgré son lien étroit avec la nature, ose s’imaginer d’autres futurs que celui de maraîchère. Ses épaules sont bien solides, carrés face à leurs responsabilités et ambitieuses. Une badass. Avec Eloïse, on a causé de l’importance des potes, de travail en équipe, de la mission qu’elle s’est donnée pour mettre en lumière sa profession en partageant son quotidien de maraîchère sur les réseaux sociaux, des prix du bio, de la complexité de s’installer en tant que jeune maraîcher, de la sexitude des légumes... Cet épisode est une immersion heureuse dans sa vie de jeune agricultrice que je vous recommande chaudement. Je suis ressortie de notre discussion imprégnée de sa bonne humeur en m'imaginant un futur les pieds dans la terre. C'est la force d'Eloise, elle fait naître en vous des imaginaires inimaginables jusqu'alors. Le Instagram de la Ferme de Domangeville : https://www.instagram.com/lafermededomangeville?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=OGQ5ZDc2ODk2ZA== On a également cité Julian Boutillot, de mon jardinier bio : https://www.instagram.com/monjardinierbio?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=OGQ5ZDc2ODk2ZA== Bonne écoute!

1/4/24 • 100:49

Discuter avec Florent, c’est passionnant. Féru n’est pas assez puissant pour décrire son kiff pour le bois. Et pourtant, ce ne sont pas ses premières expériences professionnelles chez les plus bétonneux des politiques qui auraient laissé imaginer un tel intérêt pour cette si belle matière. Flo, c’est un engagé. C’est le genre de mec qui va vous embarquer en croisade pour sauver nos forêts. C’est aussi celui qui a le mot juste, qui sait raconter le travail du bois avec éloquence et transmettre la passion qui l’anime. Quitter les sphères d’ingénieurs pour devenir ébéniste, fallait la tenter. Derrière ces petites lunettes et sa grosse moustache, y’a une bonne dose de courage et de détermination. On a parlé de nos forêts françaises, des enjeux stratégiques de la filière bois, de carbone et de l’hérésie des Douglas, de la considération des métiers manuels et du rapport social avec les clients, des avantages de la collaboration et du partage chez les artisans et du danger du perfectionnisme. On a aussi décidé de changer le nom de la profession et on conseille fortement aux artisans d’agrémenter leurs explications de quelques mots tarabiscotés. Au delà de tout ça, vous découvrirez les dessous du quotidien d’un ébéniste indépendant, du saut du lit au coucher en passant par la scierie. Le tout avec une belle dose de bonne humeur ! Foncez écouter Florent, artisan ébéniste et heureux créateur de l’atelier Ska. Et chanceuse comme je suis, mon ami.

12/22/23 • 102:37

Pour ce premier épisode, j’ai l’honneur de passer un excellent moment avec Quentin, vigneron et heureux propriétaire du Château de la Craffe. Contrairement aux photos, Quentin n’est pas un gangster. Par contre, c’est un amoureux du pinard qui a décidé d’en faire son quotidien. Bosser dans la nature, avec la nature et en prendre soin pour qu’elle puisse donner ce qu’elle a de meilleur. Et ensuite, exprimer sa créativité en proposant non seulement des vins mais aussi des expériences qui feront de la dégustation un vrai moment de plaisir. C’est ça, le Château de la Craffe. Et non, le vigneron n’est pas un ivrogne mais Quentin vous dira qu’il faut aimer son produit pour bien le produire. Et oui, le vin est une affaire de famille mais on peut aussi très bien se lancer en solo. Ah, et être maître de son quotidien requiert quand même une bonne discipline pour tailler sa vigne quand il pleut des cordes. On a parlé de chauve-souris dans les vignes, des nouvelles inspirations et courants de pensée du milieu viticole, de marketing, de la vie de la famille dans un vignoble, de l’importance de la légèreté, de vente, de polyculture… On a aussi révisé notre littérature viticole, visiblement vieillotte. On a cité : l’association étudiante AOC Kedge Bordeaux les lyonnais Vinovae (https://www.vinovae.com/) l’Institut national de l’origine et de la qualité (https://www.inao.gouv.fr/)-le fond Vivea (https://vivea.fr/) les formations du Wine & Spirit Education Trust (https://www.wsetglobal.com/) Une belle immersion dans les bottes du vigneron. N’hésitez pas à déguster cette épisode avec une bonne bouteille du Château de la Craffe, l’expérience sera encore meilleure.A découvrir ici : https://chateaudelacraffe.com/

12/9/23 • 99:23

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