Aujourd’hui, deux millions de Belges courent un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Une paupérisation grandissante de la société qui rime avec une augmentation des inégalités économiques et une diminution d’accès aux ressources de base. C’est pourquoi le Centre d’Action Laïque a décidé de consacrer sa campagne d’éducation permanente 2024 "Solde insuffisant: le choix de qui?" à la précarité. Le choix de ce sujet en année électorale est délibéré: pour le mouvement laïque, la justice sociale et la dignité humaine sont des conditions de l’émancipation individuelle et collective et du progrès social. Cette campagne repose sur un double questionnement. D’une part, la personne précarisée est-elle réellement responsable de la situation dans laquelle elle se trouve? Est-ce réellement son choix d’être allocataire social, travailleur pauvre, étudiant au statut précaire, mère célibataire, réfugiés…? Que penser des discours ultra-responsabilisants, voire culpabilisants ou criminalisants, à l’égard des personnes en situation de précarité? Les sanctions à leur égard ont-elles un sens? D’autre part, les pouvoirs publics se donnent-ils réellement les moyens de lutter contre la précarité et d’assurer la cohésion sociale? Le solde (budgétaire) insuffisant pour éradiquer la pauvreté est un choix politique, le choix de qui? Quelques questions, une multitude de réponses. Au fil des 14 épisodes de ce podcast laïque, 7 thématiques seront analysées au travers du prisme de la précarité. Les 7 régionales du Centre d'Action Laïque dresseront ensemble un portrait-robot de la situation de précarité en Belgique francophone, afin de susciter questionnement et sens critique et rechercher collectivement des éléments de réponses et de solutions.
Et c'est au sein d'un service du CAL Luxembourg que nous nous rendons pour ce 14ème et ultime épisode de cette série de podcast. Drug's Care, service d'aide et de soins spécialisés en assuétudes, propose un comptoir d'échange en matériel stérile pour usager de drogue, mais pas que... Pour assurer sa mission principale de réduction de risques, il va même jusqu'à la création d'un jeu de plateau.
1/9/25 • 10:51
Pour ce treizième et avant-dernier épisode de notre série, c'est à Arlon que nous donne rendez-vous Eric, ex-SDF et polytoxicomane abstinent. Au travers de son récit, Eric met en avant l'importance d'être vigilent face aux addictions, mais également face à la précarité grandissante de notre société.
1/9/25 • 08:18
Comment donner une voix à celles et ceux qu’on n’entend pas ? Comment utiliser l’art comme outil de résistance ? Dans cet épisode, nous restons à Charleroi pour découvrir une scène slam organisée par le CAL Charleroi, en collaboration avec l'Eden. Les poètes et poétesses d’un soir y partagent leurs expériences, leurs histoires et états d’âme au regard de la précarité.
12/26/24 • 11:16
Dans cet épisode, nous partons à Charleroi où nous en apprendrons plus sur la précarité étudiante. Une forme de précarité qui va bien au-delà des difficultés financières et qui touche 1 étudiant sur 3 en Belgique francophone, y compris sur le plan social. Eléa, jeune avocate stagiaire, revient sur son expérience personnelle, de ses études à son début de carrière.
12/26/24 • 11:31
Comment améliorer l’accès des personnes les plus précarisées aux soins de santé mentale ? Et comment prévenir ces problèmes de santé mentale, pour éviter qu’ils ne s’aggravent et qu’ils ne mènent à la rue ? Des psychologues de première ligne, mais aussi Christine Mahy, secrétaire générale du RWLP, et François Perl, pour Solidaris, se sont réunis au Festival des égalités organisé par le Centre d’Action Laïque de Namur pour avancer des pistes de solutions. Au-delà de l’accessibilité financière, c’est toute la société qu’il faut faire évoluer pour réduire l’individualisme et la méritocratie, et augmenter la solidarité.
12/12/24 • 21:09
Quand il faut faire un choix entre remplir son frigo et aller chez le psy, la décision est vite prise pour les personnes précarisées. La santé mentale n’est pas une priorité quand on vit dans la pauvreté. Et pourtant, les conditions de vie difficiles, le mal logement et le stress peuvent provoquer un mal-être, des troubles dépressifs, voire des pathologies plus graves. Rencontre avec Noëllie Denomerenge, facilitatrice en prévention des inégalités au Réseaux Wallon de Lutte contre la Pauvreté et experte du vécu.
12/12/24 • 13:43
Pour ce deuxième épisode, consacré aux actions mises en place pour répondre aux défis auxquels doivent faire face les familles monoparentales, nous sommes allés à la rencontre des experts de terrain qui travaillent chaque jour pour soutenir ces familles : Mélissa, animatrice au Relais de La Louvière de Picardie Laïque et Ilham, assistante sociale au Relais Familles Monoparentales.
11/28/24 • 14:33
Dans cet épisode, nous nous plongeons au cœur des défis et des réalités des familles monoparentales. Des familles qui peuvent basculer plus vite que d’autres dans la précarité. Pour mieux comprendre leur quotidien, nous avons rencontré Pauline, maman solo. Même si Pauline a la chance d’être soutenue par sa famille et par le père de sa fille, qui reste très présent, l’organisation de la vie quotidienne peut se révéler être un véritable casse-tête. Et à certaines périodes de l’année, comme la rentrée scolaire, elle doit faire des sacrifices.
11/28/24 • 12:03
Sixième épisode: la Fabrique de Soi, un lieu de soutien scolaire mais aussi un lieu où la santé mentale des enfants et des ados est prise en compte. À L'école de devoirs de Laïcité Brabant wallon, la liberté et l'égalité sont partout, mais la solidarité y est reine.
11/14/24 • 12:31
Pour ce cinquième épisode direction Tubize. C'est ici que nous rencontrons Aurora, élève de 5ème secondaire et jeune tutrice à la Fabrique de Soi, l'école de devoirs de Laïcité Brabant wallon. Au travers de son récit, Aurora nous dévoile toute son ambition pour réussir ses études et garder la tête hors de l'eau, malgré les difficultés vécues. Un portrait de Mehdi Toukabri.
11/14/24 • 07:47
Face à l’augmentation des témoignages de personnes qui travaillent dans des secteurs précaires, comme le ménage ou l’Horeca, qui souffrent de la pénibilité de leur travail et qui se sentent peu considérées, Bruxelles-Laïque a décidé de créer un collectif pour récolter leur parole. A travers des réunions pour informer notamment les personnes de leurs droits, Bruxelles Laïque veut montrer que le collectif peut être moteur de changement et qu’il est temps de réhumaniser les travailleurs et travailleuses, peu considérés, voire pas respectés du tout.
10/31/24 • 13:45
« Il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi. » Voici un cliché qui a la vie dure. Et pourtant, au pôle Action sociale de Bruxelles-Laïque, on constate tous les jours qu’il n’y a pas d’emploi pour tout le monde et que les emplois proposés aux personnes peu qualifiées sont souvent précaires. Portrait d’Abu, demandeur d’emploi accompagné depuis 12 ans par Pascale Kolchory, conseillère emploi à Bruxelles-Laïque.
10/31/24 • 13:57
Solde insuffisant: le choix de qui? La culture pour toutes et pour tous. 2ème partie L'accès à la culture pour toutes et tous, c'est un choix. C'est en tout cas celui que le mouvement laïque. Plongée dans un projet porté notamment par le Centre d'Action Laïque de la Province de Liège
10/17/24 • 14:26
Solde insuffisant: le choix de qui? La culture pour toutes et tous. 1ère partie Seraing a l'un des revenus médians les plus bas de Belgique. Ses habitants souffrent d'une image qui les réduit au statut de ville du passé, de ville pauvre, de ville industrielle... Nous sommes allés à la rencontre des Serésiens et des Serésiennes pour déconstruire un cliché: celui que "les pauvres ne s'intéressent pas à la culture".
10/17/24 • 10:56