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“RIBERA (1591-1652)” TĂ©nĂšbres et lumiĂšreau Petit Palais, Parisdu 5 novembre 2024 au 23 fĂ©vrier 2025Entretien avec MaĂŻtĂ© Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit Palais, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 4 novembre 2024, durĂ©e 18’31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/06/3572_ribera_petit-palais/CommuniquĂ© de presse Commissariat :Annick Lemoine, conservatrice gĂ©nĂ©rale, directrice du Petit PalaisMaĂŻtĂ© Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit PalaisLe Petit Palais prĂ©sente la premiĂšre rĂ©trospective française jamais consacrĂ©e Ă  Jusepe de Ribera (1591-1652), l’hĂ©ritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considĂ©raient comme « plus sombre et plus fĂ©roce » encore que le grand maĂźtre italien. D’origine espagnole, il fit toute sa carriĂšre en Italie, Ă  Rome puis Ă  Naples.Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une PietĂ  – procĂšde de la rĂ©alitĂ©, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est thĂ©Ăątrale, les coloris noirs ou flamboyants, le rĂ©alisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une mĂȘme acuitĂ©, il traduit la dignitĂ© du quotidien aussi bien que des scĂšnes de torture bouleversantes. Ce tĂ©nĂ©brisme extrĂȘme lui valut au XIXe siĂšcle une immense notoriĂ©tĂ©, de Baudelaire Ă  Manet.Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la premiĂšre fois l’ensemble de la carriĂšre de Ribera : les intenses annĂ©es romaines, redĂ©couvertes depuis peu, et l’ambitieuse pĂ©riode napolitaine, Ă  l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une Ă©vidence : Ribera s’impose comme l’un des interprĂštes les plus prĂ©coces et les plus audacieux de la rĂ©volution caravagesque, et au-delĂ  comme l’un des principaux artistes de l’ñge baroque.Le parcours de l’exposition suit le fil de la carriĂšre de Ribera au coeur de l’Italie du Caravage, tout en explorant son originalitĂ©, son audace, ses motifs rĂ©currents et ses mĂ©tamorphoses. [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11/6/24 ‱ 18:30

“Josephsohn” vu par Albert Oehlenau MusĂ©e d’Art moderne de Parisdu 11 octobre 2024 au 16 fĂ©vrier 2025Entretien avec Jessica Castex, commissaire d’exposition au MusĂ©e d’Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 28 octobre 2024, durĂ©e 22’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/30/3571_josephsohn_musee-d-art-moderne-de-paris/CommuniquĂ© de presseCommissaire artistique :Albert Oehlen, artisteCommissaires :Jessica Castex, commissaire d’exposition au MusĂ©e d’Art Moderne de ParisCornelius Tittel, rĂ©dacteur en chef de Blau InternationalPour la premiĂšre rĂ©trospective en France consacrĂ©e au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le MusĂ©e d’Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique Ă  Albert Oehlen qui propose une exploration centrĂ©e sur la matĂ©rialitĂ© de l’oeuvre, libre de toute narration.Albert Oehlen, nĂ© en 1954, est un artiste majeur qui a contribuĂ© au renouvellement de la peinture allemande dans les annĂ©es quatre-vingt. Une exposition lui a Ă©tĂ© consacrĂ©e au MusĂ©e d’Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il dĂ©couvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall oĂč il rĂ©side. Ce lieu dĂ©diĂ© aux Ɠuvre du sculpteur est Ă  la fois un espace de monstration et de conservation d’oĂč provient la majeure partie des sculptures prĂȘtĂ©es pour l’exposition. En interrogeant le processus crĂ©atif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matiĂšre, l’expĂ©rience du geste, le dĂ©tail et l’inlassable recherche – en rĂ©sonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expĂ©rience artistique et vivante de sa sculpture.L’Ɠuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique, Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs us couchĂ©s au Palais de Tokyo dans son exposition The Third Mind. [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/30/24 ‱ 22:24

“L’Or des Ming”Fastes et beautĂ©s de la Chine impĂ©riale (14e – 17e siĂšcle)au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec HĂ©lĂšne Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles – musĂ©e Guimet, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 21 octobre 2024, durĂ©e 20’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/29/3569_l-or-des-ming_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/CommuniquĂ© de presse Commissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et CorĂ©e, musĂ©e GuimetHĂ©lĂšne Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles, musĂ©e GuimetCette exposition est organisĂ©e par le musĂ©e Guimet et le musĂ©e des Beaux-Arts de Qujiang (Xi’an, Shaanxi, Chine) dans le cadre de l’annĂ©e franco-chinoise du tourisme culturel et de la cĂ©lĂ©bration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.Les oeuvres prĂ©sentĂ©es dans l’exposition appartiennent Ă  la collection exceptionnelle de M. Kwok.Cet automne, le musĂ©e Guimet vous invite dans le faste de la cour impĂ©riale des Ming (1368-1644), Ă  la dĂ©couverte de l’art, aussi codifiĂ© que raffinĂ©, de la parure fĂ©minine. Une exposition inĂ©dite qui rĂ©vĂšle le luxe et la dĂ©licatesse de certaines des plus belles crĂ©ations de l’orfĂšvrerie d’or chinoise. Son esthĂ©tique foisonnante, Ă  la fois singuliĂšre et baroque, se retrouvait Ă  la CitĂ© Interdite aussi bien que dans les plus riches palais des Ă©lites fortunĂ©es. GrĂące aux prĂȘts du musĂ©e des Beaux-arts de Qujiang (Xi’an, Chine) et Ă  son exceptionnelle collection de parures et de vases, le musĂ©e Guimet offre un Ă©blouissant tĂ©moignage de la splendeur de l’orfĂšvrerie traditionnelle et de l’art du bijou, durant une pĂ©riode aujourd’hui considĂ©rĂ©e comme l’un des Ăąges d’or de la civilisation chinoise.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/24/24 ‱ 20:33

“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantesӈ la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, Parisdu 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Victoria Aresheva, commissaire Ă  la MEP, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 14 octobre 2024, durĂ©e 12’07,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/25/3567_science-fiction_maison-europeenne-de-la-photographie/CommuniquĂ© de presseCommissaires :Clothilde Morette, directrice artistique, MEPVictoria Aresheva, commissaire, MEPInitiĂ©e en 2020, l’exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l’art, la technologie et la science du XIXe siĂšcle Ă  nos jours. RĂ©unissant plus de 40 artistes de diffĂ©rentes Ă©poques et nationalitĂ©s, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d’Anna Atkins, l’inventaire des formes vĂ©gĂ©tales de Karl Blossfeldt ou encore les expĂ©rimentations au microscope de Laure Albin-Guillot avec des crĂ©ations d’artistes contemporain·es comme Sam Falls, Pierre Joseph, Jochen Lempert, Angelica Mesiti ou encore Agnieszka Polska.Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : dĂ©butant sur l’idĂ©e d’un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulĂ©s respectivement « L’agentivitĂ© des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrĂ©s Ă  des approches dites objectives, liĂ©es Ă  la science. Les quatre autres chapitres, dĂ©nommĂ©s « AudelĂ  du rĂ©el », « Les plantes vous observent », « Les plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spĂ©culative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d’expĂ©rimentation. DĂ©passant les clivages normatifs entre fiction et rĂ©alitĂ©, science et art, les artistes prĂ©sent·es dans cette exposition s’affranchissent des catĂ©gories figĂ©es afin de capturer la complexitĂ© de la vie des plantes et de nos rapports aux ĂȘtres vĂ©gĂ©taux.Cette exposition est l’occasion de plonger au coeur de la relation privilĂ©giĂ©e qu’entretiennent la photographie et la vidĂ©ographie avec les plantes, deux techniques de captation de l’image dont l’utilisation premiĂšre fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s’interposant entre nous et le monde naturel, ces procĂ©dĂ©s photographiques et cinĂ©matographiques, au lieu de crĂ©er une distance, ont mis en lumiĂšre la subjectivitĂ©, l’intelligence et les capacitĂ©s expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».En interrogeant les projections et les reprĂ©sentations humaines des plantes, cette exposition intĂšgre des narrations issues de la science et de la sciencefiction comme un moyen de fabriquer de nouveaux imaginaires. Les rĂ©cits proposĂ©s, non centrĂ©s sur l’idĂ©e de progrĂšs et de modernitĂ©, pensent avec les limites planĂ©taires. Ces histoires Ă©mancipatrices, dĂ©passant une vision anthropocentrique du monde, donnent aux plantes une place et une voix. Elles deviennent ainsi un espace de rĂ©paration de notre lien au monde vĂ©gĂ©tal. Pour penser les mutations Ă©cologiques, il est nĂ©cessaire de prendre en considĂ©ration le pouvoir politique de l’imaginaire, d’accepter nos espoirs et d’explorer nos peurs les plus intimes, afin de poursuivre ensemble l’écriture d’un futur commun. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/17/24 ‱ 12:07

“CORPS IN·VISIBLES”au MusĂ©e Rodin, Parisdu 15 octobre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Marine Kisiel, conservatrice du dĂ©partement mode XIXe siĂšcle du Palais Galliera – musĂ©e de la Mode de Paris, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris,14 octobre 2024, durĂ©e 16’30,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/19/3565_corps-in-visibles_musee-rodin/CommuniquĂ© de presseCommissariat #corpsinvisiblesMarine Kisiel, conservatrice du dĂ©partement mode XIXe siĂšcle du Palais Galliera, musĂ©e de la Mode de ParisIsabelle Collet, conservatrice gĂ©nĂ©rale, cheffe du dĂ©partement scientifique et des collections du musĂ©e Rodin.Une exposition organisĂ©e avec la collaboration exceptionnelle du Palais Galliera, musĂ©e de la Mode de Paris, et avec le concours de l’Institut de France. À l’automne 2024, le musĂ©e Rodin met Ă  l’honneur une piĂšce mĂ©connue de ses collections, l’Étude de robe de chambre pour Balzac d’Auguste Rodin. Conçue Ă  partir d’une sĂ©lection de sculptures issues des collections du musĂ©e, de piĂšces de mode du XIXe siĂšcle du Palais Galliera et d’archives inĂ©dites de la bibliothĂšque de l’Institut de France, l’exposition intitulĂ©e Corps In·visibles dĂ©plie, Ă  partir de la singuliĂšre Robe de chambre, une enquĂȘte sur la recherche d’un corps de Balzac par Rodin. Cette investigation est un vĂ©ritable prĂ©lude Ă  une rĂ©flexion sur les corps — rĂ©els, idĂ©alisĂ©s, statufiĂ©s et occultĂ©s – dans la statuaire monumentale du XIXe siĂšcle qui peuplent toujours notre monde contemporain.Le corps de Balzac, tel que Rodin l’apprĂ©hende par le vĂȘtement, lorsqu’il fait refaire un costume du romancier disparu par le tailleur de Balzac, rĂ©vĂšle de l’homme son physique considĂ©rĂ© comme peu avantageux par les commanditaires du monument : Balzac, en un mot, Ă©tait gros. Faisant dialoguer couture et sculpture, et rapprochant la pratique des tailleurs de celle des statuaires, l’exposition observe comment la perception des corps influence la fabrique de leur image de bronze, fortement idĂ©alisĂ©e. Elle rĂ©vĂšle combien le mythe de Balzac Ă©crivant en robe de chambre permet finalement Ă  Rodin de cacher sous d’amples plis un corps refusĂ© en raison de sa corpulence. L’exposition « Corps In·visibles » invite, ce faisant, Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  la reprĂ©sentation des corps dans l’espace public, et au nĂ©cessaire Ă©largissement contemporain de ces reprĂ©sentations.Retrouver un corpsChoisi par la SociĂ©tĂ© des Gens de Lettres en 1891 pour sculpter un monument Ă  Balzac, Auguste Rodin se lance dans la quĂȘte du romancier disparu depuis prĂšs d’un demi-siĂšcle : de l’étude de l’image de Balzac Ă  Bruxelles chez un collectionneur de reliques balzaciennes, Ă  la recherche de son corps dans la Touraine natale de l’écrivain oĂč Rodin trouve pour modĂšle un charretier corpulent, les Ă©tapes de cette enquĂȘte sont restituĂ©es au fil de l’exposition. Fait largement inconnu, Rodin retrouve mĂȘme le tailleur de Balzac et lui fait refaire un costume de l’écrivain pour mieux en comprendre la physionomie. Les visiteurs pourront ainsi dĂ©couvrir la redingote de Balzac, retaillĂ©e pour l’occasion Ă  partir des mesures rĂ©elles et inĂ©dites de son corps.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/14/24 ‱ 16:30

“盼 Chine, une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes”au Centre Pompidou, Parisdu 9 octobre 2024 au 3 fĂ©vrier 2025Entretien avec Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art moderne,avec Paul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, Shanghai,et avec Gu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, Shanghai, commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 7 octobre 2024, durĂ©e 36’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/09/3564_chine_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art modernePaul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour prĂ©senter une exposition collective consacrĂ©e Ă  la jeune scĂšne contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle rĂ©unit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la premiĂšre fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes.Commissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art modernePaul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour prĂ©senter une exposition collective consacrĂ©e Ă  la jeune scĂšne contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle rĂ©unit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la premiĂšre fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/9/24 ‱ 36:21

“Caillebotte” Peindre les hommesau MusĂ©e d’Orsay, Parisdu 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections – musĂ©e d’Orsay, commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 7 octobre 2024, durĂ©e 16’22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/08/3563_gustave-caillebotte_musee-d-orsay/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Au musĂ©e d’Orsay : Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections, musĂ©e d’Orsay ; avec la collaboration de Fanny Matz, chargĂ©e d’études documentaires au musĂ©e d’Orsay, Paris.Au J. Paul Getty Museum : Scott Allan, curator of Paintings, The J. Paul Getty Museum.À l’Art Institute of Chicago : Gloria Groom, Curator of Painting and Sculpture of Europe and chair and David and Mary Winton Green, The Art Institute of Chicago ; avec la collaboration de Megan True, curatorial assistant, Department of Painting and Sculpture of Europe, The Art Institute of Chicago.Exposition prĂ©sentĂ©e au J. Paul Getty Museum du 25 fĂ©vrier au 25 mai 2025 et Ă  l’Art Institute of Chicago du 29 juin au 5 octobre 2025.Alors qu’en 2024 nous commĂ©morons le 130Ăšme anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), cette exposition explore la prĂ©dilection de l’artiste impressionniste pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’éclairer d’un nouveau jour la vie et l’oeuvre d’un des plus grands peintres du XIXe siĂšcle. En 2021 et 2022, le J. Paul Getty Museum et le musĂ©e d’Orsay ont acquis respectivement deux chefs-d’Ɠuvre de Caillebotte, Jeune homme Ă  sa fenĂȘtre et Partie de bateau (ce dernier classĂ© « trĂ©sor national » et acquis grĂące au mĂ©cĂ©nat exclusif de LVMH). Au centre de ces deux tableaux, proches du spectateur, deux figures d’hommes, l’un reprĂ©sentĂ© de dos, dominant et observant le nouveau Paris d’Haussmann, l’autre, face Ă  nous, ramant Ă©nergiquement dans un canot de promenade. Ces oeuvres sont emblĂ©matiques du travail de l’artiste, dont prĂšs de 70% des tableaux de figures reprĂ©sentent exclusivement des hommes, et qui semble s’ĂȘtre intĂ©ressĂ© surtout au cĂŽtĂ© masculin de la modernitĂ©, Ă  la diffĂ©rence de Manet, Degas ou Renoir par exemple, pour qui la « vie moderne » s’est incarnĂ©e plutĂŽt dans des figures fĂ©minines ou des scĂšnes de sociabilitĂ©s mixtes.FidĂšle au programme du « rĂ©alisme », Caillebotte ne prend ses modĂšles que dans son environnement le plus immĂ©diat : ses frĂšres, ses amis, les passants des rues de son quartier, des ouvriers ou domestiques travaillant pour sa famille, les canotiers avec qui il navigue sur l’Yerres ou sur la Seine. Il ne peint pas l’Homme, mais des hommes, c’est-Ă -dire des individus et des existences particuliĂšres. Si l’identitĂ© de plusieurs d’entre eux nous Ă©chappent toujours, le travail prĂ©paratoire Ă  l’exposition a permis d’apporter des informations nouvelles quant Ă  la biographie de ceux qui furent les modĂšles de prĂ©dilection de Caillebotte. « Chroniqueur pictural de l’existence moderne » (selon les mots du critique Gustave Geffroy), le peintre met au coeur de son oeuvre une certaine « condition masculine » qui est aussi la sienne, celle d’un jeune bourgeois parisien, peintre d’avantgarde mais aussi « amateur » de sport ou d’horticulture, cĂ©libataire (c’est-Ă -dire non mariĂ© et sans enfant) Ă©pris de libertĂ©, de modernitĂ© et de fraternitĂ©(s). [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/8/24 ‱ 16:21

“Rodin / Bourdelle” Corps Ă  corpsau MusĂ©e Bourdelle, Parisdu 2 octobre 2024 au 2 fĂ©vrier 2025Entretien avec OphĂ©lie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musĂ©e Bourdelle, et commissaire gĂ©nĂ©rale de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 30 septembre 2024, durĂ©e 25’16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/06/3561_rodin-bourdelle_musee-bourdelle/CommuniquĂ© de presseCommissariat gĂ©nĂ©ral :OphĂ©lie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musĂ©e BourdelleCommissariat scientifique :JĂ©rĂŽme Godeau, commissaire d’exposition, historien de l’art, musĂ©e BourdelleColin Lemoine, responsable des photographies et des collections des XXe et XXIe siĂšcles, musĂ©e BourdelleVĂ©ronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche, musĂ©e RodinValĂ©rie Montalbetti-Kervella, responsable des sculptures, musĂ©e Bourdelle Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aĂźnĂ©. Il travailla pendant quinze annĂ©es comme praticien, chargĂ© de tailler des marbres pour Rodin. Le maĂźtre perçut en cet hĂ©ritier, volontiers indocile, un « Ă©claireur de l’avenir ».ParallĂšles, souvent superposĂ©es, leurs trajectoires mĂ©ritent d’y consacrer une grande exposition. À travers plus de 160 oeuvres, dont 96 sculptures, 38 dessins, 3 peintures et 26 photographies, le dialogue donne Ă  voir, avec une ambition et une ampleur inĂ©dites, les fraternitĂ©s et rĂ©ciprocitĂ©s comme les divergences et antagonismes de deux crĂ©ateurs, de deux univers plastiques, porteurs des enjeux majeurs de la modernitĂ©.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/4/24 ‱ 25:16

“Bruno Liljefors” La SuĂšde sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 fĂ©vrier 2025Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musĂ©e des Beaux-arts de Bordeaux, co-commissaire scientifique de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 30 septembre 2024, durĂ©e 15’42,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/03/3560_bruno-liljefors_petit-palais/CommuniquĂ© de presse Commissariat gĂ©nĂ©ral :Annick Lemoine, conservatrice gĂ©nĂ©rale, directrice du Petit PalaisEn collaboration avec Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef au Petit Palais.Commissariat scientifique :Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musĂ©e des Beaux-arts de Bordeaux.Carl-Johan Olsson, conservateur des peintures XIXe au Nationalmuseum de Stockholm.Exposition conçue avec le Nationalmuseum de Stockholm.AprĂšs deux expositions consacrĂ©es aux peintres suĂ©dois, Carl Larsson (2014) puis Anders Zorn (2017), le Petit Palais rend hommage Ă  Bruno Liljefors et annonce le dernier acte de sa programmation autour de l’illustre trio suĂ©dois « ABC » dont le nom est tirĂ© de l’association des premiĂšres lettres de chacun de leur prĂ©nom. Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scĂšne artistique scandinave de la fin du XIXe siĂšcle. En le prĂ©sentant pour la premiĂšre fois au public français, le Petit Palais souhaite rĂ©vĂ©ler la virtuositĂ© picturale et l’apport original de Liljefors dans la construction de l’imaginaire de la nature suĂ©doise. Cette exposition inĂ©dite prĂ©sentera un ensemble d’une centaine d’oeuvres, peintures, dessins et photographies issus des collections des plus grands musĂ©es suĂ©dois tels que le Nationalmuseum de Stockholm, partenaire de l’exposition, de la Thiel Gallery, du musĂ©e de Göteborg, mais aussi de nombreuses collections privĂ©es.Le parcours, Ă  la fois chronologique et thĂ©matique, aborde les diffĂ©rents aspects de l’art de Liljefors, de ses inspirations et influences jusqu’à sa technique de travail trĂšs singuliĂšre.Liljefors grandit Ă  Uppsala, une ville au nord de Stockholm, entourĂ©e de vastes Ă©tendues sauvages. Le jeune homme s’entraĂźne Ă  dessiner sur le vif dĂšs son plus jeune Ăąge et se rĂ©vĂšle particuliĂšrement douĂ© notamment pour les caricatures et l’illustration. En 1879, il s’inscrit Ă  l’AcadĂ©mie royale de peinture et rencontre Anders Zorn qui restera son ami toute sa vie. AprĂšs des voyages en Allemagne et en Italie, Liljefors se rend Ă  Paris pour parfaire son apprentissage. Il s’établit quelques temps Ă  Grez-sur-Loing au sud-est de Paris oĂč rĂ©side une colonie d’artistes nordiques parmi lesquels se trouve Carl Larsson. Contrairement Ă  ses amis peintres, Liljefors ne reste pas longtemps en France. Il retourne dĂ©finitivement en SuĂšde en 1884 oĂč il se consacre exclusivement Ă  la reprĂ©sentation de la nature suĂ©doise et de ses animaux.Observateur d’une grande finesse, Liljefors saisit sur le vif des familles de renards tapis dans les bois ou des liĂšvres filant dans la neige mais aussi des balbuzards pĂȘcheurs aux sommets de pins maritimes, des eiders Ă©voluant sur les eaux froides des archipels, des tĂ©tras paradant dans les forĂȘts. Il travaille en immersion dans la nature et se sert de ses qualitĂ©s d’acrobate et de gymnaste pour grimper aux arbres. Le peintre utilise Ă©galement les techniques de chasse comme le camouflage et la construction d’affĂ»ts pour observer les animaux sans ĂȘtre vu. Son processus crĂ©atif inclut l’usage de la photographie pour penser ses compositions qui prĂ©sentent souvent une ligne d’horizon haute voire absente plaçant ainsi le spectateur au coeur de la nature. Cette immersion est amplifiĂ©e par sa virtuositĂ© Ă  retranscrire la lumiĂšre et l’atmosphĂšre si caractĂ©ristiques des pays scandinaves. [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10/1/24 ‱ 15:41

🔊 “Chantal Akerman” Travelling, au Jeu de Paume, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Marta Ponsa, responsable des projets artistiques et de l’action culturelle – Jeu de Paume, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 23 septembre 2024, durĂ©e 18’35,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/27/3558_chantal-akerman_jeu-de-paume/CommuniquĂ© de presse Commissariat : Laurence Rassel, en collaboration avec Marta PonsaCette exposition a Ă©tĂ© conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et rĂ©alisĂ©e en collaboration avecle Jeu de Paume pour sa prĂ©sentation Ă  Paris.Le Jeu de Paume rend hommage Ă  la cinĂ©aste, artiste et Ă©crivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015) Ă  travers une exposition exceptionnelle, conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et rĂ©alisĂ©e en collaboration avec le Jeu de Paume pour sa prĂ©sentation Ă  Paris.Au carrefour du cinĂ©ma, de l’art et de l’écriture, la voix singuliĂšre de Chantal Akerman n’aura jamais autant rĂ©sonnĂ© qu’aujourd’hui. Sa sensibilitĂ© autodidacte, unique, la conduit Ă  aborder sans dĂ©tour les thĂšmes de l’intimitĂ©, de la solitude, du deuil et des injustices sociales, aussi bien que l’hĂ©ritage familial et les traces de l’histoire dans le paysage. Parmi ses films, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, figure en tĂȘte du dernier palmarĂšs dĂ©cennal des meilleurs films de tous les temps Ă©tabli par le British Film Institute.L’exposition « Travelling » initie un voyage surprenant et bouleversant, et dĂ©crit un parcours d’art et de vie façonnĂ© par de multiples gĂ©ographies : de Bruxelles aux zones frontiĂšres, de la cuisine au dĂ©sert, du burlesque au tragique, des douleurs du monde Ă  celles de l’intime. RĂ©unissant une sĂ©lection d’installations et de films dont certains sont montrĂ©s au public pour la premiĂšre fois, elle convoque la « matiĂšre vivante » qui accompagne l’oeuvre de l’artiste, en dĂ©voilant des archives inĂ©dites : scĂ©narios, notes d’intention et photographies de tournage.En Ă©cho Ă  l’exposition, la programmation culturelle de cet automne est entiĂšrement consacrĂ©e Ă  Chantal Akerman, en prĂ©sentant certains de ses films en pellicule, ainsi que des performances, lectures et rencontres. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9/27/24 ‱ 18:35

🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs,au MusĂ©e d’Orsay,du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025Entretien avec LeĂŻla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures – musĂ©e d’Orsay,et avec Estelle BĂ©guĂ©, chargĂ©e d’études documentaires – musĂ©e d’Orsay, co-commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 23 septembre 2024, durĂ©e 19’54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/02/3559_harriet-backer_musee-d-orsay/CommuniquĂ© de presseCommissariat :LeĂŻla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures, musĂ©e d’OrsayEstelle BĂ©guĂ©, chargĂ©e d’études documentaires, musĂ©e d’OrsayVibeke Waallann Hansen, conservatrice au musĂ©e national d’OsloTove HaugsbĂž, conservatrice senior au Kode Bergen Art MuseumCarina Rech, conservatrice au Nationalmuseum, StockholmExposition initiĂ©e par le National Museum, Oslo et le Kode Bergen Art Museum, et organisĂ©e en collaboration avec le Nationalmuseum, Stockholm et le musĂ©e d’Orsay, Paris. Le musĂ©e d’Orsay prĂ©sente la premiĂšre rĂ©trospective de la peintre norvĂ©gienne Harriet Backer. Largement mĂ©connue en dehors des frontiĂšres de son pays, elle a pourtant Ă©tĂ© la peintre femme la plus renommĂ©e en NorvĂšge Ă  la fin du XIXe siĂšcle. CĂ©lĂšbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a rĂ©alisĂ© une synthĂšse trĂšs personnelle des scĂšnes d’intĂ©rieur et de la pratique du plein-air, puisant aussi bien son inspiration dans le courant naturaliste que dans les innovations de l’impressionnisme Ă  travers une touche libre et un trĂšs grand intĂ©rĂȘt portĂ© aux variations de la lumiĂšre. Elle est aussi connue dans son pays natal pour ses portraits sensibles du monde rural et son intĂ©rĂȘt pour les intĂ©rieurs d’églises.À une Ă©poque oĂč, en NorvĂšge, les femmes n’étaient pas considĂ©rĂ©es comme des citoyennes Ă  part entiĂšre, elle s’est hissĂ©e Ă  la force du pinceau comme une figure importante de la scĂšne artistique norvĂ©gienne de son temps. Membre du conseil d’administration et du comitĂ© d’acquisition de la Galerie nationale de NorvĂšge pendant vingt ans, elle ouvre au dĂ©but des annĂ©es 1890 une Ă©cole de peinture oĂč elle forme des artistes importants de la gĂ©nĂ©ration suivante, tel Nikolai Astrup, Halfdan Egedius et Helga Ring Reusch. Elle est soutenue par le collectionneur Rasmus Meyer, Ă©galement grand mĂ©cĂšne d’Edvard Munch. Alors que la peinture de Backer a beaucoup Ă©voluĂ© d’un point de vue stylistique au cours de sa longue carriĂšre, elle est restĂ©e fidĂšle Ă  un nombre resserrĂ© de sujets et sa pratique est toujours fondĂ©e sur l’étude sur le motif. AprĂšs avoir Ă©voquĂ© la formation de l’artiste dans les grandes capitales culturelles de l’époque que sont notamment Munich et Paris, l’exposition prĂ©sentera Ă©galement le cercle des proches d’Harriet Backer, des artistes femmes scandinaves, Ă©galement formĂ©es Ă  travers l’Europe et qui partagent ses engagements fĂ©ministes. Le parcours abordera ensuite les grands thĂšmes de prĂ©dilection de l’artiste : les intĂ©rieurs rustiques, les peintures d’églises traditionnelles norvĂ©giennes, les paysages et son sens trĂšs particulier des natures mortes. L’exposition consacrera une large place aux reprĂ©sentations de scĂšnes musicales. Il s’agit en effet d’une composante importante dans la vie de Backer, dont la soeur Agathe Backer GrĂžndahl fut une musicienne renommĂ©e en NorvĂšge, et un sujet central dans son oeuvre oĂč les vibrations de la touche rendent perceptibles les notes de musique.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9/24/24 ‱ 19:54

“Barbara Crane” au Centre Pompidou, galerie de photographies, du 11 septembre 2024 au 6 janvier 2025Entretien avec Julie Jones, conservatrice – cabinet de la photographie, MusĂ©e national d’art moderne – Centre Pompidou, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 9 septembre 2024, durĂ©e 19’10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/26/3556_barbara-crane_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presse Commissariat : Julie Jones, conservatrice, MusĂ©e national d’art moderne, Centre PompidouLe Centre Pompidou prĂ©sente la premiĂšre monographie d’envergure consacrĂ©e en Europe Ă  Barbara Crane (nĂ©e Ă  Chicago, 1928 – 2019), photographe amĂ©ricaine de renommĂ©e internationale dont la carriĂšre s’étend sur plus de soixante ans. L’exposition rĂ©unit plus de 200 oeuvres, dont une partie rĂ©cemment entrĂ©e dans la collection du MusĂ©e national d’art moderne. RĂ©alisĂ©e en partenariat avec le Barbara B. Crane Trust, elle se centre sur les 25 premiĂšres annĂ©es de sa carriĂšre, rĂ©unissant certaines de ses oeuvres majeures, dont plusieurs inĂ©dites. Auteure d’une oeuvre plurielle, Barbara Crane n’a cessĂ© d’explorer les formes et les techniques photographiques (Ă©preuves gĂ©latino-argentiques et numĂ©riques, tirages instantanĂ©s – Polaroid –, transferts photographiques, tirages au platine-palladium, couleur, noir et blanc
), comme le montre la sĂ©lection de l’exposition.FormĂ©e Ă  la photographie ainsi qu’à l’histoire de l’art au Mills College (Californie) et Ă  la New York University, Barbara Crane devient photographe professionnelle, spĂ©cialisĂ©e en portraits. Elle continue sa formation auprĂšs d’Aaron Siskind, Ă  l’Institute of Design de Chicago dans les annĂ©es 1960 puis enseigne la photographie Ă  l’Art Institute de Chicago de 1967 Ă  1995.Son oeuvre est remarquable par la synthĂšse qu’elle opĂšre entre la tradition de la straight photography amĂ©ricaine et une sensibilitĂ© plus expĂ©rimentale, hĂ©ritĂ©e des avant-gardes europĂ©ennes, typique des enseignements de l’école de Chicago. Elle associe ainsi une libertĂ© totale envers le mĂ©dium Ă  un perfectionnisme technique qui la dĂ©marque de ses contemporains. Son approche photographique de la ville, Chicago en premier lieu, et de ses habitants anonymes en devient particuliĂšrement singuliĂšre. Le contexte artistique dans lequel elle Ă©volue, marquĂ© par le structuralisme, l’art conceptuel, comme ses influences multiples – de John Cage, Henri Matisse, en passant par Merce Cunningham et le cinĂ©ma expĂ©rimental, influent sur sa pratique dominĂ©e par l’idĂ©e de sĂ©quence et de sĂ©rie, d’accidents et de discipline.PrĂ©sente dans de nombreuses collections publiques et privĂ©es amĂ©ricaines, l’oeuvre de Barbara Crane est encore largement mĂ©connue en France. Une importante rĂ©trospective lui a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 2009, prĂ©sentĂ©e au Chicago Cultural Center, Ă  l’Amon Carter Museum, Texas et au Griffin Museum of Photography, Massachussetts.#Catalogue de l’exposition – Barbara Crane sous la direction de Julie Jones, coĂ©dition Editions du Centre Pompidou / Atelier EXB. Textes de Paul Bernard-Jabel, Lynne Brown, Agathe Cancellieri, Barbara Crane, Philippe De Jonckheere, Julie Jones, Françoise Paviot HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9/15/24 ‱ 19:10

“All the Messages Are Emotional”25e Prix Fondation Pernod RicardĂ  la Fondation Pernod Ricard, Parisdu 10 septembre au 31 octobre 2024Entretien avec ArlĂšne Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indĂ©pendante, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 9 septembre 2024, durĂ©e 18’00,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/22/3555_25e-prix-ricard_fondation-pernod-ricard/CommuniquĂ© de presse Commissaire : ArlĂšne Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indĂ©pendanteAvec ClĂ©mentine Adou, Madison Bycroft, Charlotte Houette, Lenio Kaklea, HaYoung, Paul Maheke et Mona VarichonLa premiĂšre image qui m’est apparue Ă  la suite de l’invitation afin d’assurer le commissariat du vingt-cinquiĂšme Prix Fondation Pernod Ricard, c’est une Ă©moticĂŽne inscrit sur un mur du mĂ©tro new-yorkais. Il s’agit d’un smiley avec un sourire vers le bas et des yeux en spirale annonçant la fin des conflits Ă©motionnels Ă  travers ces quelques mots : « Emotional conflicts, last day here! » Dans quelles mesures, l’étude des conflits et plus gĂ©nĂ©ralement des Ă©motions au coeur de ces tensions permettraient de mieux apprĂ©hender notre monde en mutation. Si le conflit n’est pas une agression(1), alors comment dĂ©faire ce noeud qui se forme Ă  chaque fois que nous rencontrons une dissonance affective ou que nous devons affronter une aggravation brutale de notre Ă©tat chronique perpĂ©tuellement en crise ? VoilĂ  en partie les questions qui m’ont traversĂ© l’esprit Ă  ce moment-lĂ  et qui continuent de m’habiter en ce dĂ©but d’annĂ©e.Selon Ann Cvetkovich (CA, 1957), le terme « affect » dĂ©signe autant un problĂšme conceptuel qu’une chose tangible. En tant que tel, il est mieux compris comme un terme gĂ©nĂ©rique qui inclut des mots apparentĂ©s et plus familiers tels que « sentiment » ou « Ă©motion », induisant par ailleurs le mouvement ainsi que les efforts dĂ©ployĂ©s pour Ă©tablir une distinction entre eux(2). L’émotion impliquerait donc l’idĂ©e de mouvement et ce dĂšs son origine linguistique jusqu’à sa rĂ©alitĂ© plastique. Pour autant, elle semble Ă©chapper Ă  toute tentative de dĂ©finition institutionnelle ou acadĂ©mique afin de circuler librement entre les corps. L’affect comme l’émotion n’est Ă  l’intĂ©rieur de rien, il n’est pas non plus Ă  l’extĂ©rieur. L’émotion comme l’affect repose sur une exploration sociale qui efface la distinction privĂ©/public et annonce Ă  travers cette disparition, une forme d’élocution voire d’émancipation Ă  venir. Les affects tout comme les Ă©motions et mĂȘme les sentiments sont des faits(3). Ils sont par-lĂ  mĂȘme aussi denses que complexes, car toujours situĂ©s, interpersonnels et incarnĂ©s. De telle sorte qu’ils existent Ă  travers un phĂ©nomĂšne de transmission ou plutĂŽt un ensemble de transferts opĂ©rĂ©s d’un corps Ă  un autre, d’un mouvement Ă  un autre, d’un objet Ă  un autre.Figure incontournable de la phĂ©nomĂ©nologie queer, Sara Ahmed (UK, 1950) hĂ©site Ă  utiliser le terme « affect » tant celui-ci est au coeur d’un tournant scientifique Ă  la fin des annĂ©es 1990. Elle s’intĂ©resse davantage Ă  l’émotion en tant que synonyme de mouvement mais aussi en tant que mot largement utilisĂ© au quotidien(4). Elle ajoute que ce sont les objets de l’émotion qui circulent, plutĂŽt que l’émotion en tant que telle(5). Alors, comment reconnaĂźtre ces objets dĂ©rivĂ©s de l’émotion ? Et dans quelle mesure les rĂ©unir pourrait constituer et/ou motiver le point de dĂ©part d’une exposition ? [...] ArlĂšne Berceliot Courtin, Commissaire du 25e Prix Fondation Pernod Ricard HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9/12/24 ‱ 18:00

“SurrĂ©alisme”au Centre Pompidou, Parisdu 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Marie SarrĂ©, attachĂ©e de conservation au service des collections modernes – Centre Pompidou, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 2 septembre 2024, durĂ©e 14’44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/06/3553_surrealisme_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Didier Ottinger, directeur adjoint du MusĂ©e national d’art moderne, Centre PompidouMarie SarrĂ©, attachĂ©e de conservation au service des collections modernes, Centre PompidouRetraçant plus de quarante annĂ©es d’une exceptionnelle effervescence crĂ©ative, de 1924 Ă  1969, l’exposition « SurrĂ©alisme » cĂ©lĂšbre l’anniversaire du mouvement, nĂ© avec la publication du Manifeste du surrĂ©alisme d’AndrĂ© Breton.Adoptant la forme d’une spirale ou d’un labyrinthe, l’exposition rayonne autour d’un « tambour » central au sein duquel est prĂ©sentĂ© le manuscrit original du Manifeste du surrĂ©alisme, prĂȘt exceptionnel de la BibliothĂšque nationale de France. Une projection audiovisuelle immersive en Ă©claire la genĂšse et le sens. Chronologique et thĂ©matique, le parcours de l’exposition est rythmĂ© par 13 chapitres Ă©voquant les figures littĂ©raires inspiratrices du mouvement (LautrĂ©amont, Lewis Carroll, Sade
) et les mythologies qui structurent son imaginaire poĂ©tique (l’artiste-mĂ©dium, le rĂȘve, la pierre philosophale, la forĂȘt
).FidĂšle au principe de pluridisciplinaritĂ© qui caractĂ©rise les expositions du Centre Pompidou, l’exposition « SurrĂ©alisme » associe peintures, dessins, films, photographies et documents littĂ©raires. Elle prĂ©sente les oeuvres emblĂ©matiques du mouvement, issues des principales collections publiques et privĂ©es internationales : Le Grand Masturbateur de Salvador DalĂ­ (MusĂ©e Reina SofĂ­a, MAdrid), Les Valeurs personnelles de RenĂ© Magritte (SFMoMA, San Francisco), Le Cerveau de l’enfant (Moderna Museet, Stockholm), Chant d’amour (MoMA, New York) de Giorgio de Chirico, La Grande ForĂȘt de Max Ernst (Kunstmuseum, BĂąle), Chien aboyant Ă  la lune de Joan MirĂł (Philadelphia Museum of Art), etc.L’exposition accorde une part importante aux nombreuses femmes qui ont pris part au mouvement, avec entre autres, des oeuvres de Leonora Carrington, Remedios Varo, Ithell Colquhoun, Dora Maar, Dorothea Tanning
 et rend compte de son expansion mondiale en prĂ©sentant de nombreux artistes internationaux tels que de Tatsuo Ikeda (Japon), Helen Lundeberg (États-Unis), Wilhelm Freddie (Danemark), Rufino Tamayo (Mexique), entre autres.La contestation surrĂ©aliste d’un modĂšle de civilisation seulement fondĂ© sur la rationalitĂ© technique, l’intĂ©rĂȘt du mouvement pour les cultures qui ont su prĂ©server le principe d’un monde unifiĂ© (culture des Indiens Turahumaras dĂ©couverte par Antonin Artaud, celle des Hopis Ă©tudiĂ©e par AndrĂ© Breton), attestent de sa modernitĂ©.La dissolution officielle du surrĂ©alisme n’a pas marquĂ© la fin de son influence sur l’art et la sociĂ©tĂ©. Il continue d’inspirer biennales d’art contemporain, productions cinĂ©matographiques, mode, bande dessinĂ©e, etc.Publications – Le catalogue et l’albumLe catalogue SurrĂ©alisme sous la direction de Didier Ottinger et Marie SarrĂ©, avec deux couvertures « tĂȘte-bĂȘche » pour deux entrĂ©es de lecture, aux Ă©ditions du Centre Pompidou.L’album SurrĂ©alisme, autrice : Marie SarrĂ©, aux Ă©ditions du Centre Pompidou. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

9/3/24 ‱ 14:44

“esprit d’atelier” arp et taeuber, vivre et crĂ©erĂ  la Fondation Arp – atelier de jean arp et de sophie taeuber, Clamartdu 2 fĂ©vrier au 24 novembre 2024Entretien avec Mirela Ionesco, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la Fondation Arp, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Clamart, le 22 juillet 2024, durĂ©e 20’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/26/3552_esprit-d-atelier_fondation-arp/CommuniquĂ© de presse Commissaires :Mirela Ionesco, Chiara Jaeger et SĂ©bastien TardyLa maison-atelier de Arp et Taeuber Ă  Clamart fut conçue par Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), pionniĂšre suisse de l’Avant-garde, dans l’idĂ©e que l’art et le quotidien devaient continuellement s’appuyer l’un sur l’autre. Mais quelles diffĂ©rences existent entre un atelier et une maison-atelier ? Et quelles subtilitĂ©s s’ajoutent quand cette maison-atelier n’est pas celle d’un seul artiste mais celle d’un couple d’artistes ?Esprit d’atelier, arp et taeuber, vivre et crĂ©er, nouvelle exposition de la Fondation Arp prĂ©sentĂ©e du 2 fĂ©vrier au 24 novembre 2024, plongera les visiteurs dans l’intimitĂ© d’un couple emblĂ©matique de l’art du XXe siĂšcle. Ils pourront dĂ©couvrir comment le lieu a Ă©tĂ© pensĂ©, comment s’articulent le temps du travail et celui du quotidien des deux crĂ©ateurs. Les espaces de vie et d’atelier se confondent dans une maison et un jardin dont l’histoire Ă©volue au cours des annĂ©es. Ces espaces s’agrandissent, les fonctions changent, et l’art se dĂ©veloppe Ă©galement au grĂ© de ces modifications.Le parcours de l’exposition prĂ©sentera des oeuvres majeures des deux artistes ( sculptures, peintures, dessins, Ă©crits
 ) en parallĂšle d’élĂ©ments inĂ©dits ( esquisses, Ă©bauches, photographies ), tĂ©moignant de l’esprit d’atelier, multiple, qui rĂ©sidait dans cette maison. Tout en Ă©vitant la reconstitution d’ateliers factices, chacun des crĂ©ateurs sera prĂ©sentĂ© dans l’espace qu’il occupait Ă  l’origine. D’autres salles seront consacrĂ©es Ă  la comprĂ©hension du concept de maison-atelier, par les Ă©lĂ©ments de vie, par les oeuvres en commun de Arp et Taeuber, et par les rencontres et les nombreuses visites de tous les artistes des mouvements avant-gardistes europĂ©ens de l’entre-deux-guerres ( Max Ernst, Tristan Tzara, Kurt Schwitters, Theo van Doesburg, Paul Eluard, Marcel Duchamp, Maurice Ravel
 ), si prompts Ă  venir rejoindre ce couple le temps d’une journĂ©e, d’un verre, d’une oeuvre
La Fondation Arp est une fondation d’artiste, dont Jean Arp (1886-1966) avait souhaitĂ© la crĂ©ation et esquissĂ© les contours plusieurs annĂ©es avant sa mort. CrĂ©Ă©e en 1978 Ă  l’initiative de sa seconde Ă©pouse, Marguerite Arp-Hagenbach, la Fondation est dĂ©diĂ©e Ă  la diffusion et Ă  la protection de la collection exceptionnelle dont elle est dotĂ©e, ainsi qu’à la promotion de l’hĂ©ritage culturel de Jean Arp et de Sophie Taeuber-Arp, en France et Ă  l’étranger. Longtemps ouverte au public trĂšs occasionnellement depuis sa crĂ©ation, la Fondation accueille les visiteurs Ă  horaires fixes depuis 2004. La Fondation Arp est reconnue d’utilitĂ© publique, dĂ©tentrice de l’appellation « musĂ©e de France ».[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

7/26/24 ‱ 20:24

“Sylvie Bonnot” DĂ©coller Atterrirau ChĂąteau de Tours,Toursdu 28 juin au 1er dĂ©cembre 2024Entretien avec Sylvie Bonnot,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, au Fort d’Ivry [rĂ©sidence d’artiste], le 15 juillet 2024, durĂ©e 26’38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/19/3551_sylvie-bonnot-chateau-de-tours/CommuniquĂ© de presseSylvie Bonnot arpente les forĂȘts, de la Guyane Ă  la Bourgogne, et tĂ©moigne des mutations causĂ©es par le dĂ©rĂšglement climatique sur ces espaces naturels.Photographe et plasticienne, l’artiste cherche Ă  rendre sensible la photographie et engage alors un vĂ©ritable corps-Ă -corps avec la matiĂšre mĂȘme de l’image. Pour cela, elle dĂ©colle la gĂ©latine de ses images qu’elle dĂ©pose ensuite sur des surfaces ou des volumes.Elle parle de « mues », d’une peau de l’image qui ouvre de nouveaux devenirs Ă  la photographie.L’expositionAu ChĂąteau de Tours, Sylvie Bonnot nous invite Ă  glisser dans les plissements de l’image pour y dĂ©couvrir une rĂ©alitĂ© transfigurĂ©e, oĂč le familier et l’inaccessible se mĂȘlent en un envoĂ»tant ballet.L’artiste est aussi fille de forestier. Cette part intime a Ă©tĂ© ravivĂ©e lors de la destruction de la forĂȘt familiale par une tempĂȘte fin 2019. Elle revenait alors d’un voyage au bout du monde, dans l’ariditĂ© du Cosmodrome de BaĂŻkonour au Kazakhstan, site de lancement du mythique lanceur de satellite Soyouz, fleuron de la conquĂȘte spatiale de l’époque soviĂ©tique. Un univers technologique, bercĂ© de dĂ©sir impĂ©rial d’une conquĂȘte toujours hors de portĂ©e humaine, Ă  des annĂ©es-lumiĂšre d’une futaie Ă  terre. La forĂȘt pourtant reviendrait
Sylvie Bonnot a accompagnĂ© le travail des forestiers dans l’entretien et la surveillance des forĂȘts bourguignonnes, sur ses terres natales, puis dans plusieurs rĂ©gions françaises (Bourgogne, RhĂŽne, Savoie, Guyane). Arbres, femmes et hommes, machines face aux transformations des forĂȘts
 Marcher, tailler, transformer, observer, comprendre
 La rĂ©vĂ©lation d’un univers Ă  la fois intimement liĂ© Ă  son histoire familiale, mais laissĂ© Ă  distance par le souhait d’autres devenirs. C’est ainsi que l’aventure forestiĂšre s’est immiscĂ©e au coeur de l’odyssĂ©e spatiale.Dans la steppe kazakh, elle avait traquĂ© la prĂ©sence d’une grandeur passĂ©e, d’une mythologie de la conquĂȘte spatiale alors sur le dĂ©clin. L’étape suivante Ă©tait logiquement la dĂ©couverte, en 2022, du Centre spatial guyanais Ă  Kourou dans le cadre de la rĂ©sidence hors les murs de l’Observatoire de l’Espace du CNES. AprĂšs l’ariditĂ©, l’Amazonie guyanaise : la forĂȘt dite primaire, la moiteur, l’inquiĂ©tante Ă©trangetĂ© de la fascinante canopĂ©e immergĂ©e, le combat quotidien de l’Homme face Ă  une vĂ©gĂ©tation qui le menace d’engloutissement.L’humanitĂ© et ses vains rĂȘves d’Ailleurs, la rĂ©silience des forĂȘts face au dĂ©rĂšglement climatique, Ă  l’action destructrice des hommes : deux luttes pour une survie, deux utopies crĂ©atrices d’imaginaires, de paysages rĂ©els et mentaux que Sylvie Bonnot fait Ă©merger de la matiĂšre photographique. Le procĂ©dĂ© de la « mue » qui se traduit par un dĂ©collement dĂ©licat de la membrane argentique des tirages suivi d’une transposition de la gĂ©latine vers d’autres supports cristallise un frissonnement du paysage. Le spectateur se trouve plongĂ© dans la matiĂšre : les arbres redeviennent bois, les machines rĂ©vĂšlent leur animalitĂ©, les archives de l’activitĂ© humaine se mĂ©tamorphosent en objets poĂ©tiques.Publication[Date de parution : 6 septembre 2024] – Un livre photo L’Arbre-machine, un monde en mue de Sylvie Bonnot est publiĂ© aux Éditions Loco – avec les textes de Damarice Amao, Sophie Eloy & François Michaud, Eric Karsenty, Marion Laffin, Ioana Mello Et Marc-Alexandre Tareau. [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

7/19/24 ‱ 26:38

“Juliette Agnel” Pierre, feuille, silexau Jeu de Paume – ChĂąteau de Tours,Toursdu 14 juin au 10 novembre 2024Entretien avec Juliette Agnel,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 8 juillet 2024, durĂ©e 31’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/10/3550_juliette-agnel_jeu-de-paume/CommuniquĂ© de presseCommissariat : Marta Ponsa, assistĂ©e de RaphaĂ«lle BraqLe Jeu de Paume consacre une exposition Ă  Juliette Agnel, laurĂ©ate du Prix NiĂ©pce – Gens d’Images 2023 au ChĂąteau de Tours, du 14 juin au 10 novembre 2024.À travers l’exploration de reliefs hantĂ©s d’histoires, de cavitĂ©s rocheuses ou de forĂȘts ancestrales, les photographies de Juliette Agnel semblent dĂ©voiler les traces imperceptibles d’une mĂ©moire universelle. AprĂšs des Ă©tudes en ethno-esthĂ©tique et en arts plastiques, notamment aux Beaux-Arts de Paris, elle croise le chemin du rĂ©alisateur et ethnologue français Jean Rouch. Cette rencontre la mĂšne en Afrique de l’Ouest, oĂč elle retournera rĂ©guliĂšrement pendant une dizaine d’annĂ©es. Aujourd’hui, elle poursuit ses voyages, filmant et photographiant des milieux aussi divers que le dĂ©sert des Bardenas en Espagne, les glaciers du Groenland et, plus rĂ©cemment, les forĂȘts de la Martinique.L’exposition « Pierre, feuille, silex » du Jeu de Paume–Tours noue un dialogue entre cinq sĂ©ries photographiques qui ont marquĂ© le travail rĂ©cent de l’artiste. Elle inaugure la saison estivale du ChĂąteau de Tours, rĂ©solument contemporaine.#ExpoJulietteAgnel« L’art qui me touche tient Ă  cette relation du rĂ©el Ă  l’invisible, Ă  ces forces qui nous entourent mais que nous ne voyons pas. C’est une autorisation de croire Ă  un absolu. Au Groenland, au Soudan, dans le pays Dogon ou dans le FinistĂšre, c’est la mĂȘme quĂȘte que je poursuis inlassablement : saisir ce qui nous unit en profondeur, en rappelant que le corps de l’homme est un fragment signifiant du cosmos » Juliette AgnelÀ la fois documentaire et philosophique, sa dĂ©marche inventorie aussi bien les profondeurs des forĂȘts humides de la Martinique, dans la sĂ©rie ForĂȘt-ancĂȘtres (2023), que les pierres millĂ©naires, miroirs du temps, dans Silex (2022). Juliette Agnel sonde les secrets de la nature et ses forces telluriques ; ce sont autant de pulsations des Ă©lĂ©ments minĂ©raux et vĂ©gĂ©taux qu’elle immortalise Ă  travers son appareil.La sĂ©rie L’Invisible (2019), rĂ©alisĂ©e dans les monts d’ArrĂ©e, en Bretagne occidentale, semble rĂ©vĂ©ler une prĂ©sence cachĂ©e parmi les ruines de ce lieu mystique. Dans GĂ©ode de Pulpí et Mina Rica (2022),ainsi que dans La Main de l’enfant (2023), la photographe s’enfonce plus loin encore dans les profondeurs de l’univers minĂ©ral et de la terre, se saisissant de cette matiĂšre qu’est l’obscuritĂ© pour imaginer une conversation intime avec la roche et ses concrĂ©tions.L’oeuvre de Juliette Agnel s’empare du rĂ©el et le fait basculer vers un « autre monde », selon ses propres mots. L’artiste rend hommage aux Ă©nergies de la nature, dont elle tente de capturer les vibrations invisibles et les empreintes laissĂ©es par le temps. Ses images nous incitent aussi Ă  reconstruire notre lien de parentĂ© avec le vivant pour tenter d’en prĂ©server le fragile Ă©quilibre. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

7/10/24 ‱ 31:25

“Alberto Giacometti”Ne pas parler de sculptures peintesĂ  l’Institut Giacometti, Parisdu 2 juillet au 3 novembre 2024Entretien avec InĂšs de Bordas, attachĂ©e de conservation Fondation Giacometti et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 1er juillet 2024, durĂ©e 19’53,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/04/3549_giacometti-sculptures-peintes/CommuniquĂ© de presseCommissaire :InĂšs de Bordas, attachĂ©e de conservation Fondation GiacomettiL’Institut Giacometti prĂ©sente pour la premiĂšre fois l’essentiel de sa collection de plĂątres peints, rĂ©vĂ©lant ainsi au public une part Ă©mouvante et secrĂšte de l’oeuvre de l’artiste. À toutes les Ă©tapes de sa carriĂšre, Alberto Giacometti (1901-1966) a manifestĂ© son dĂ©sir de relier intimement sculpture et peinture, en peignant certaines de ses sculptures en plĂątre et en bronze. De ses premiĂšres oeuvres Ă  sa mort, il a ainsi rĂ©alisĂ© une centaine de plĂątres peints, dont 55 appartiennent Ă  la Fondation Giacometti, et une soixantaine de bronze peints.C’est la volontĂ© de faire des figures « vivantes », qui pousse l’artiste Ă  s’emparer de sa palette et de ses pinceaux pour « animer » ses sculptures, de petite ou de grande taille, Giacometti allant mĂȘme parfois jusqu’à peindre sur des Ɠuvres achevĂ©es installĂ©es dans une exposition. Il y est encouragĂ© par son goĂ»t de l’art de l’AntiquitĂ© archaĂŻque, de l’art des Primitifs italiens et des arts non-occidentaux.« Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures », expliquait Giacometti Ă  son galeriste, Pierre Matisse, en 1950, « la couleur fait partie de la sculpture, elles sont peintes Ă  l’huile comme les tableaux ». Les sculptures de bronze peintes dont il parle ici, dĂ©concertantes et fragiles, ont cependant peu de succĂšs, et la rĂ©ticence des collectionneurs viendra Ă  bout de son engouement. Plusieurs de ces sculptures ont d’ailleurs perdu l’intensitĂ©, voire l’intĂ©gralitĂ©, de leurs couleurs avec le temps. Les plĂątres peints, par contre, pour la plupart exĂ©cutĂ©s sur des oeuvres restĂ©es Ă  l’atelier, ont Ă©tĂ© conservĂ©s par l’artiste jusqu’à sa mort, ce qui a prĂ©servĂ© la fraĂźcheur des couleurs.ProcĂ©dant dans ses premiĂšres expĂ©rimentations durant sa pĂ©riode prĂ©-surrĂ©aliste par aplats de peinture, avec une palette assez libre et plutĂŽt naturaliste s’agissant des portraits (Flora Mayo), les oeuvres de l’aprĂšs-guerre voient plutĂŽt la peinture remplacer ou complĂ©ter les incisions que l’artiste inscrit dans la matiĂšre pour « dessiner » la surface de ses figures. Les interventions colorĂ©es sont alors faites au moyen de hachures et de traits rĂ©alisĂ©s dans une gamme colorĂ©e limitĂ©e au rouge-brun-noir. Giacometti reviendra aux aplats de peinture dans sa derniĂšre pĂ©riode, notamment dans les grands bronzes peints qu’il installe dans la cour de la Fondation Maeght, sans prendre garde Ă  l’effet prĂ©visible des intempĂ©ries.L’exposition rĂ©unit un corpus exceptionnel de plĂątres peints, dont StĂšle (1958), les Femmes de Venise (1956-1957), plusieurs trĂšs grandes figures ; deux versions de La Cage (1949-1950) dont un bronze peint ; plusieurs peintures sur toile et un ensemble de dessins pour la plupart inĂ©dits.#GiacomettiSculpturespeintes – Un catalogue coĂ©ditĂ© par la Fondation Giacometti, Paris, et FAGE Ă©ditions, Lyon, accompagne l’exposition. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

7/5/24 ‱ 19:53

“Engins” Mon premier imagier photo de Nathalie Serouxaux Ă©ditions La MartiniĂšre JeunesseInterview de Nathalie Seroux, par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Colombes, le 24 juin 2024, durĂ©e 15’18. © FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/29/011_jeunesse_nathalie-seroux_engins/Aventure commencĂ©e en 2014, avec Autour de moi, la collection Mon premier imagier photo publiĂ©e aux Ă©ditions La MartiniĂšre Jeunesse se poursuit en 2017 avec Abcdaire, en 2018 avec Fruits et lĂ©gumes, en 2019 avec Au bord de la mer, en 2020 avec A la ferme, en 2022 avec A la montagne, en 2023 avec Dans la ville.Pour son huitiĂšme opus, avec Engins, Nathalie Seroux explore l’univers des quatre roues, celui des vĂ©hicules de secours, de construction, de dĂ©molition, de nettoyage, agricoles, d’aĂ©roport, tous ces vĂ©hicules utilitaires conçus pour ĂȘtre des outils de travail, pour aider les hommes Ă  mener leurs missions.Un travail photographique que Nathalie Seroux mĂšne avec passion depuis dix annĂ©es oĂč par des images colorĂ©es et ludiques, en jouant de la lumiĂšre et des matiĂšres, des associations de formes et d’idĂ©es, elle conçoit des imagiers photos Ă  hauteur d’enfant, invitant les tout-petits, de 0 Ă  3 ans, Ă  dĂ©couvrir le monde qui les entoure.Avec Engins, par une mise en page dynamique incluant pour la premiĂšre fois des photographies panoramiques, l’auteure nous plonge du chantier Ă  l’aĂ©roport en passant par les vĂ©hicules d’urgences et agricoles. Par ses choix et ses rencontres, dans cette dĂ©marche d’apprentissage, Nathalie Seroux nous rĂ©vĂšle des engins peu habituels, oĂč par effet de ricochet, elle met Ă©galement en lumiĂšre des mĂ©tiers de l’ombre ou peu connus.Ce dixiĂšme anniversaire de la collection Mon premier imagier photo est aussi l’occasion d’explorer un nouveau format oĂč si le nombre de pages est le mĂȘme, celui-ci passe d’un album de dimension de 18 x 18 cm Ă  14 x 14 cm. Un format plus facilement transportable, pouvant ĂȘtre feuilletĂ© hors de la maison et qui se veut plus manipulable pour les petites mains.Un changement de format, qui permet Ă©galement la rĂ©Ă©dition de Autour de moi et de Fruits et lĂ©gumes, oĂč Ă©puisĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, ils reviennent avec quelques nouvelles images et de nouvelles dĂ©couvertes Ă  parcourir. Des rĂ©Ă©ditions qui se poursuivent Ă  la rentrĂ©e de septembre 2024 avec A la ferme et Abcdaire.DĂ©diĂ©e Ă  l’apprentissage des petits, Nathalie Seroux nous partage cette belle aventure photographique. Une expĂ©rience autour de l’image qui nous l’espĂ©rons se poursuivra encore sur plusieurs dĂ©cennies !!!Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer Engins est en librairie depuis le 31 mai 2024 2014 Autour de moi2017 Abcdaire2018 Fruits et lĂ©gumes2019 Au bord de la mer2020 À la ferme2022 À la montagne2023 Dans la ville HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/30/24 ‱ 15:18

“Humain Autonome : DĂ©routes”au MAC VAL, musĂ©e d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seinedu 26 avril au 22 septembre 2024Entretien avec Marianne Derrien, co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Vitry-sur-Seine, le 24 juin 2024, durĂ©e 22’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/26/3548_humain-autonome_mac-val/CommuniquĂ© de presseCommissariat gĂ©nĂ©ral : Nicolas SurlapierreCommissariat de l’exposition : Marianne Derrien, Sarah Ihler-Meyer et Salim Santa LuciaCommissariat associé : Frank LamyProspective et tournĂ©e vers l’avenir, la programmation des expositions temporaires se poursuit autour des processus de constructions des identitĂ©s, des corps contemporains, tente de rĂ©flĂ©chir le rĂ©el et, Ă  terme, proposer de nouveaux scĂ©narios, de nouvelles maniĂšres d’habiter le monde. C’est dans ce contexte que le MAC VAL accueille le 4e volet du projet itinĂ©rant « Humain Autonome » dont le commissariat est assurĂ© par Marianne Derrien, Sarah Ihler-Meyer et Salim Santa Lucia. Voiture, caisse, auto, char, tacot, bagnole, tire
 L’automobile est un objet paradoxal. Si d’aucuns l’adorent, d’autres la vouent aux gĂ©monies. Elle est, Ă  tout le moins, un symbole ambigu, cause et symptĂŽme de bien des crises que nous traversons (Ă©conomique, sociĂ©tale, climatique, philosophique
). Facilitant le dĂ©placement des corps et des marchandises, l’exploration mais aussi la conquĂȘte, Ă  la fois instrument de libertĂ© et de contrĂŽle, son utilisation a façonnĂ© les paysages, les corps et les esprits. Concentrant de nombreux enjeux Ă©conomiques, l’auto est un non-lieu, mi privĂ© mi public, une machine Ă  fantasmes et un objet de fĂ©tichisme, personnifiĂ©e parfois. Ses chaĂźnes de production, ses systĂšmes d’exploitation, le lien avec les Ă©nergies fossiles, ses mythes, ses impensĂ©s sont ici analysĂ©s, dĂ©construits, repris et retournĂ©s par les artistes de l’exposition. Pour autant, il ne s’agit pas de rejeter en bloc. Mais au contraire de faire prendre conscience, de pointer certaines apories de notre monde contemporain. Cette exposition rĂ©unit une cinquantaine d’artistes de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes et est accompagnĂ©e d’une publication retraçant le projet dans son ensemble.Depuis 2020, le cycle d’expositions « Humain Autonome » a donnĂ© lieu Ă  plusieurs occurrences mĂȘlant expositions, projections, ateliers, performances au Frac Normandie Ă  Caen (« À 2000 tours minutes » et « Joyridin’ ») Ă  La Condition Publique Ă  Roubaix (« Fossiles mĂ©caniques ») dans le cadre de la Triennale Art et Industrie en collaboration avec le Centre Pompidou et le CNAP-Centre national des arts plastiques et aux Ateliers Le Wonder (« PrĂ©lude ») Ă  Clichy (92) pour la Nuit Blanche. « DĂ©routes » est donc aujourd’hui au MAC VAL, le quatriĂšme opus du projet « Humain Autonome »[...]En Ă©cho Ă  l’exposition « Humain Autonome : Accrochage »En rĂ©sonance avec l’exposition « Humain Autonome : DĂ©routes », le MAC VAL prĂ©sente une sĂ©lection d’oeuvres de sa collection. Avec Carole Benzaken, Élisabeth Ballet, Éric Dubuc, Éric Hattan, ERRÓ, Étienne Bossut, Jean Dewasne, Michel de Broin, NØNE FUTBOL CLUB, Peter Klasen, Peter StĂ€mpfli, Pierre Ardouvin, Pierre Buraglio, Raymond Hains et VĂ©ronique Boudier. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/26/24 ‱ 22:25

“Yasuhiro Ishimoto” Des lignes et des corpsLE BAL, Parisdu 19 juin au 17 novembre 2024https://francefineart.com/2024/06/18/3547_yasuhiro-ishimoto_le-bal/CommuniquĂ© de presseEntretien avec Diane Dufour, directrice du BAL, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 17 juin 2024, durĂ©e 33’30,© FranceFineArt.Commissariat :Diane Dufour, directrice du BALavec Mei Asakura, conservatrice au Ishimoto Yasuhiro Photo Center.« 
 Yasuhiro Ishimoto est visuellement bilingue : japonais par sa culture, oriental dans sa maniĂšre de voir et occidental par sa formation au Chicago Institute of Design (centre de la tradition Bauhaus), il parle anglais avec un accent allemand ». — Minor WhiteDu 19 juin au 17 novembre 2024, LE BAL prĂ©sente une figure remarquable de l’histoire de la photographie japonaise mĂ©connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). Pour la premiĂšre fois en Europe, l’exposition, organisĂ©e en Ă©troite collaboration avec le Ishimoto Yasuhiro Photo Center au Museum of Art, Kochi au Japon, rassemblera 169 tirages d’époque. Le parcours de l’exposition se concentrera sur les premiĂšres dĂ©cennies de l’oeuvre d’Ishimoto, entre Chicago et le Japon. Figure clĂ© des annĂ©es 1950 et 1960, Ishimoto sera considĂ©rĂ© comme « visuellement bilingue » par sa capacitĂ© Ă  allier l’approche formelle du Nouveau Bauhaus Ă  la quintessence de l’esthĂ©tique japonaise, sans jamais renoncer Ă  un regard critique sur les questions sociales de son Ă©poque.Cette alchimie singuliĂšre est le fruit d’un parcours unique : nĂ© de parents japonais en 1921 Ă  San Francisco, puis Ă©levĂ© jusqu’à l’ñge de 17 ans au Japon, Ishimoto retourne aux États-Unis en 1939. InternĂ© dans les camps regroupant les amĂ©ricains d’origine japonaise aprĂšs l’attaque de Pearl Harbor, il est libĂ©rĂ© et intĂšgre l’Institute of Design de Chicago en 1948. Cinq ans plus tard, il retourne au Japon et devient une figure majeure de la scĂšne photographique japonaise, incarnant « un modernisme intellectuel et austĂšre qui nous a largement inspirĂ©s
 Ses chemins de pierre Ă©voquaient des sculptures de Brancusi
.. Ishimoto jetait sur le monde un regard radicalement nouveau » (Ikko Tanaka). Au cours de la mĂȘme pĂ©riode, il ouvre la voie Ă  de nouvelles façons de concevoir le livre de photographie avec la parution d’un des ouvrages les plus importants de l’histoire de la photographie japonaise : Someday, Somewhere (1958).[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/18/24 ‱ 33:30

“Picasso Iconophage”au MusĂ©e national Picasso, Parisdu 11 juin au 15 septembre 2024Entretien avec CĂ©cile Godefroy, responsable du Centre d’Études Picasso au MusĂ©e national Picasso-Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 10 juin 2024, durĂ©e 16’36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/12/3545_picasso-iconophage_musee-national-picasso/CommuniquĂ© de presseCommissariat :CĂ©cile Godefroy, responsable du Centre d’Études Picasso au MusĂ©e national Picasso-Paris, docteure en histoire de l’art et membre de l’Association Internationale des Critiques d’art.Anne Montfort-Tanguy, conservatrice au cabinet d’Art graphique du MusĂ©e national d’art moderne et professeure en histoire de l’art moderne Ă  l’École du Louvre.Le MusĂ©e national Picasso-Paris prĂ©sente sa nouvelle exposition temporaire intitulĂ©e « Picasso Iconophage » du 11 juin au 15 septembre 2024 dans les espaces du rez-de-chaussĂ©e. L’exposition analyse la modernitĂ© de la conception de l’image de Pablo Picasso en explorant les sources artistiques et extra-artistiques de son oeuvre et leurs modes d’appropriationParcours de l’expositionMultirĂ©fĂ©rencĂ©e, l’oeuvre de Pablo Picasso frappe par la richesse de sa culture visuelle. L’artiste, cĂ©lĂ©brĂ© par les avant-gardes comme le pourfendeur de l’acadĂ©misme, n’a eu pourtant de cesse de se prĂ©senter comme l’hĂ©ritier d’une longue tradition picturale. Son rapport ambigu Ă  l’histoire de l’art pose Ă  la fois la question des sources et celle de leurs modes d’appropriation. Visiteur assidu du Louvre, Picasso a accumulĂ© sa vie durant photographies, cartes postales, reproductions, affiches, revues et livres illustrĂ©s auxquels il faut encore ajouter les oeuvres de sa collection personnelle. Cet amoncellement qui constitua pour l’artiste un riche rĂ©pertoire iconographique est symptomatique d’une nouvelle façon de penser l’image, affranchie du champ artistique et du temps historique. Il n’existe nĂ©anmoins aucune citation littĂ©rale dans son oeuvre : ses variations sur les tableaux des grands maĂźtres sont avant tout des dĂ©constructions ; ses formes et ses compositions sont toujours hybrides. L’exposition propose de mettre en Ă©vidence l’inscription des peintures, des sculptures et des dessins de Picasso dans un rĂ©seau complexe d’images sources Ă  travers quatre thĂšmes qui traversent son oeuvre : le hĂ©ros, le Minotaure, le voyeur, le mousquetaire.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/13/24 ‱ 16:35

“Objets de luxe en Chine” Printemps asiatique 2024au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Parisdu 6 juin au 24 novembre 2024Entretien avec BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiques – MAD, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 10 juin 2024, durĂ©e 19’10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/11/3544_objets-de-luxe-en-chine_musee-des-arts-decoratifs/CommuniquĂ© de presseCommissariat :BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiquesassistĂ©e de Marie OulĂšs, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon Le musĂ©e des Arts dĂ©coratifs cĂ©lĂšbre le 60e anniversaire des relations culturelles entre la Chine et la France et prĂ©sente Ă  l’occasion de la 7e Ă©dition du Printemps asiatique, du 6 juin au 24 novembre 2024, « Objets de luxe en Chine ». Ce nouvel accrochage des collections asiatiques est composĂ© de 200 piĂšces d’arts dĂ©coratifs, d’objets divers et accessoires de mode. Ces objets, disposĂ©s dans plusieurs galeries, mettent en lumiĂšre le caractĂšre exceptionnel de certaines matiĂšres et les nombreux savoir-faire chinois utilisĂ©s pour la rĂ©alisation d’objets de luxe dĂšs l’AntiquitĂ©.L’excellence des techniques employĂ©es en Chine, permet de sublimer de nombreux matĂ©riaux tels que le jade et d’autres pierres dures, la porcelaine, les Ă©maux cloisonnĂ©s ou peints, le bronze, mais aussi le bois laquĂ©, les plumes et le verre. Les nombreuses piĂšces exposĂ©es illustrent les productions rĂ©alisĂ©es du XIIIe siĂšcle et la fin du XIXe siĂšcle pendant les dynasties Yuan (1279-1368), Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), incluant quelques objets antiques. La prĂ©sentation vient aussi raconter l’histoire de la collection du musĂ©e, et les sources d’inspiration que ces objets ont pu constituer pour les artistes, crĂ©ateurs et industriels depuis plus de 150 ans, de la pĂ©riode de la Chinoiserie au XVIIIe siĂšcle Ă  la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle jusqu’à l’Art nouveau.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/10/24 ‱ 19:10

“TaĂŻnos et Kalinagos des Antilles”au musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 juin au 13 octobre 2024Entretien avec AndrĂ© Delpuech, conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 3 juin 2024, durĂ©e 16’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/03/3543_tainos-et-kalinagos_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/CommuniquĂ© de presseCommissariat :AndrĂ© Delpuech, conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine au Centre Alexandre KoyrĂ© de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.TaĂŻnos et Kalinagos des Antilles rend hommage Ă  l’exposition prĂ©sentĂ©e il y a trente ans au Petit Palais Ă  l’initiative de Jacques Chirac – exposition considĂ©rĂ©e comme un prĂ©lude Ă  la naissance du musĂ©e du quai Branly. Indissociables, Les TaĂŻnos, dans les Grandes Antilles, et les Kalinagos, dans les Petites Antilles, sont deux sociĂ©tĂ©s autochtones qui peuplaient les CaraĂŻbes avant l’arrivĂ©e de Christophe Colomb en 1492. Premiers tĂ©moins de cette rencontre des deux mondes, ces peuples amĂ©rindiens de la mer des CaraĂŻbes ont aussi Ă©tĂ© les premiers Ă  subir la conquĂȘte europĂ©enne. Largement anĂ©antis par la colonisation, les guerres et les maladies, ils continuent aujourd’hui d’ĂȘtre prĂ©sents dans quelques Ăźles comme les Kalinagos Ă  la Dominique et les Garifunas Ă  Saint-Vincent, ou des descendants taĂŻnos Ă  Porto Rico. À travers 70 oeuvres, dont une cinquantaine issue des collections du musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, l’exposition revient sur l’histoire longue de ces premiers Antillais et sur l’empreinte et les nombreux hĂ©ritages laissĂ©s dans les sociĂ©tĂ©s crĂ©oles contemporaines.« L’art des sculpteurs taĂŻnos ». Retour sur l’exposition de 1994De fĂ©vrier Ă  mai 1994 s’est tenue au musĂ©e du Petit Palais l’exposition L’art des sculpteurs taĂŻnos. Chefs-d’oeuvre des Grandes Antilles prĂ©colombiennes dont le commissaire Ă©tait Jacques Kerchache. L’initiative en revenait Ă  Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui, en rendant hommage aux sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes de la CaraĂŻbe victimes de la conquĂȘte europĂ©enne, entendait rĂ©pondre aux cĂ©lĂ©brations polĂ©miques des 500 ans de la « dĂ©couverte de l’AmĂ©rique » par Christophe Colomb, en 1992. La suite de l’histoire est connue : en 1995, Jacques Chirac est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique et dĂ©cidera de la crĂ©ation du musĂ©e du quai Branly. Il est coutume de considĂ©rer l’exposition de Jacques Kerchache sur les TaĂŻnos de 1994 comme une sorte de prĂ©lude Ă  ce nouveau musĂ©e qui allait transformer le paysage musĂ©al national.TaĂŻnos et Kalinagos des AntillesLa premiĂšre partie de l’exposition s’attache Ă  dĂ©montrer combien les recherches depuis l’exposition de 1994 ont permis de transformer notre connaissance et notre vision des TaĂŻnos et Kalinagos, sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes de la mer des CaraĂŻbes – derniĂšres d’une longue histoire qui dĂ©bute il y a plus de deux millĂ©naires sur le littoral de l’actuel Venezuela, d’oĂč sont originaires leurs ancĂȘtres. Grands marins et pĂȘcheurs habiles, cultivateurs et jardiniers remarquables, TaĂŻnos et Kalinagos ont dĂ©veloppĂ© des sociĂ©tĂ©s complexes et diversifiĂ©es s’étendant du continent sud-amĂ©ricain aux Grandes Antilles. Entre les 12e et le 15e siĂšcles, la culture taĂŻno s’épanouit dans les Grandes Antilles et les Bahamas, avec comme Ă©picentre les Ăźles d’Hispaniola (HaĂŻti et RĂ©publique dominicaine) et de Puerto Rico. Les chefferies taĂŻnos Ă©taient organisĂ©es de maniĂšre hiĂ©rarchique. L’exercice effectif d’un pouvoir centralisĂ©, associĂ© Ă  une importante dĂ©mographie, permettait de rĂ©aliser de grands travaux d’amĂ©nagement. [...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

6/4/24 ‱ 16:33

“Paris 1924. La publicitĂ© dans la villeӈ la BibliothĂšque Forney – HĂŽtel de Sens, Parisdu 28 mai au 28 septembre 2024 Entretien avec Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothĂšque Forneyet avec SĂ©verine Montigny, conservatrice du dĂ©partement des documents Ă©phĂ©mĂšres de la BibliothĂšque historique de la Ville de Paris, commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 27 mai 2024, durĂ©e 20’28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3542_paris-1924_bibliotheque-forney/CommuniquĂ© de presseCommissaires de l’exposition :Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothĂšque ForneySĂ©verine Montigny, conservatrice du dĂ©partement des documents Ă©phĂ©mĂšres de la BibliothĂšque historique de la Ville de ParisLa publicitĂ© et Paris au dĂ©but des annĂ©es 1920 sont au coeur de cette exposition : publicitĂ© institutionnelle et propagande, publicitĂ© commerciale des boutiques, des grands magasins et des marques, promotion des lieux de spectacle et de divertissement. Le but est de faire dĂ©couvrir aux visiteurs de l’exposition le Paris tel qu’il existait lors de la tenue des Jeux olympiques de 1924 et de leur faire vivre une vĂ©ritable immersion dans la capitale Ă  un siĂšcle d’intervalle, grĂące aux fonds conservĂ©s par les bibliothĂšques de la Ville de Paris. Le dĂ©veloppement de la publicitĂ© accompagne le renouveau culturel et artistique et l’essor Ă©conomique des annĂ©es 1920. Si elle reste trĂšs prĂ©sente sous ses formes traditionnelles (affiche, presse), la publicitĂ© se professionnalise, touche de nouveaux supports et explore de nouvelles voies, grĂące notamment aux enseignes lumineuses et Ă  la radio, incarnant ainsi l’image de modernitĂ© qu’on associe aux AnnĂ©es folles. Au travers de la publicitĂ©, il est d’ailleurs possible d’apprĂ©hender la ville de 1924, son actualitĂ©, sa physionomie, son ambiance, ses grands magasins, ses boutiques, ses restaurants, ses salles de spectacles
 L’exposition prĂ©sente cette diversitĂ© de formes et de thĂšmes, y compris la place du sport dans la sociĂ©tĂ© de l’époque. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/29/24 ‱ 20:28

“Bande dessinĂ©e, 1964-2024”au Centre Pompidou, Parisdu 29 mai au 4 novembre 2024Entretien avec EmmanuĂšle Payen, directrice du dĂ©partement dĂ©veloppement culturel et cinĂ©ma, BibliothĂšque publique d’information, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 27 mai 2024, durĂ©e 23’12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3541_bande-dessinee_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Anne Lemonnier, attachĂ©e de conservation, MusĂ©e national d’art moderne, Centre Pompidouet EmmanuĂšle Payen, directrice du dĂ©partement dĂ©veloppement culturel et cinĂ©ma,BibliothĂšque publique d’informationConseillers scientifiquesThierry Groensteen, historien de la bande dessinĂ©e, ancien directeur du MusĂ©e de la bandedessinĂ©e Ă  la CitĂ© internationale de la bande dessinĂ©e et de l’image Ă  AngoulĂȘmeet Lucas Hureau, directeur de MEL Compagnie des arts et du label MEL Publisher Pour la premiĂšre fois en France, le Centre Pompidou, en partenariat avec le Fonds HĂ©lĂšne & Edouard Leclerc, met en dialogue les trois principaux foyers d’expression de la bande dessinĂ©e – la crĂ©ation europĂ©enne, les mangas asiatiques et les comics amĂ©ricains – et propose une immersion exceptionnelle dans les multiples univers du 9e art. VĂ©ritable traversĂ©e de l’histoire moderne et contemporaine du mĂ©dium, elle convie les visiteurs Ă  dĂ©couvrir ses Ă©volutions au fil des dĂ©cennies, des foisonnements graphiques de l’underground aux styles contemporains les plus abstraits.L’exposition s’ouvre sur le tournant des annĂ©es 1960, marquĂ© par l’avĂšnement de la contre culture. Partout dans le monde, alors que la bande dessinĂ©e est encore perçue comme un divertissement pour la jeunesse, des initiatives Ă©ditoriales s’adressent rĂ©solument a un public adulte. En France, Hara-Kiri, magazine « bĂȘte et mĂ©chant », offre a l’humour graphique de nouveaux territoires, tandis que les aventures de Barbarella de Jean-Claude Forest sont Ă©ditĂ©es en albums par Éric Losfeld. L’annĂ©e 1964 voit le lancement au Japon du mensuel d’avant-garde Garo, qui dĂ©cline sur diffĂ©rents modes le concept de bande dessinĂ©e d’auteur. En 1968, Robert Crumb s’impose avec Zap Comix comme le chef de file du mouvement underground aux États-Unis. Posant les jalons des mondes multiples que cette rĂ©volution graphique a engendrĂ©s, un ensemble de planches d’auteurs majeurs de cette pĂ©riode, ainsi que de spectaculaires publications sont prĂ©sentĂ©s dans la toute premiĂšre salle. Autour d’un espace central, une scĂ©nographie en rayon dĂ©ploie ensuite en douze thĂ©matiques le parcours de l’exposition, convoquant les imaginaires de la bande dessinĂ©e, les Ă©motions qu’elle suscite, ainsi que la diversitĂ© des techniques artistiques employĂ©es. Plusieurs salons de lecture offrent au visiteur un temps de pause et d’approfondissement.[...] HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/29/24 ‱ 23:12

“Last Paradise” de Kourtney Roy et Mathias DelplanqueLe Prix Swiss Life Ă  4 mains, 6Ăšme Ă©dition, 2024-2025Aux Ă©ditions FiligranesEntretien avec Kourtney Roy et de Mathias Delplanque,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 13 mai 2024, durĂ©e 22’24.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/19/133_livres_last-paradise/CommuniquĂ© de presseLast Paradise – Kourtney Roy (photographie) et Mathias Delplanque (musique)Last Paradise est l’évocation en son et en image des derniĂšres vacances d’un personnage fĂ©minin singulier dans un univers balnĂ©aire dĂ©sertĂ©.Le projet prend racine dans la rĂ©gion de Rimini (Italie), oĂč le duo d’artistes se rend en fĂ©vrier 2024, hors saison, pour travailler Ă  la conception de leur oeuvre commune, Last Paradise, projet laurĂ©at de la 6Ăšme Ă©dition du Prix Swiss Life Ă  4 mains.Parcourant les stations touristiques vidĂ©es de toute prĂ©sence humaine, Kourtney Roy se met en scĂšne et se photographie, dĂ©tournant les espaces et les objets, qu’elle transforme en dĂ©cors et accessoires de cinĂ©ma Ă©phĂ©mĂšres. En orbite sur sa propre planĂšte, elle s’intĂ©resse aux espaces liminaires, aux zones marginales de la cĂ©lĂ©britĂ© et du plaisir humain.Actrice sans public, en errance dans un univers de dĂ©solation encore empreint du bruit et de la frĂ©nĂ©sie humaine, elle investit les architectures abandonnĂ©es et dialogue avec les objets trouvĂ©s, en tentant de leur donner une nouvelle vie, de rĂ©vĂ©ler leur Ă©trange beautĂ©.DĂ©sireux de composer une musique qui dialogue avec les propositions visuelles de Kourtney Roy, sans jamais chercher Ă  les illustrer, Mathias Delplanque se laisse Ă©galement guider et inspirer par le contexte de la cĂŽte adriatique. Il se plonge dans l’univers des synthĂ©tiseurs vintage italiens, dont un grand nombre a Ă©tĂ© conçu dans la rĂ©gion de Rimini. ContactĂ©s par ses soins, les collectionneurs locaux lui ouvrent grand les portes de leurs studios. Les instruments sont typĂ©s, inattendus, rares. Le son est immĂ©diatement chargĂ© d’une intense Ă©motion. L’intĂ©gralitĂ© des sons produits par le musicien pour ce projet, provient d’instruments enregistrĂ©s sur place, ou du moins d’instruments made in Rimini. A cela s’ajoute un travail de field recording rĂ©alisĂ© pendant les sĂ©ances photo de Kourtney.S’inspirant Ă  la fois des musiques de films giallo, des films de sĂ©rie Z, de la disco balĂ©arique et de l’easy listening, l’artiste, pour Last Paradise, en compose une version vaporeuse et dĂ©calĂ©e. Comme un juke-box fonctionnant tout seul dans un club vide un dimanche matin.Le livre d’artiste Last Paradise – sortie dĂ©but juillet 2024Le livre aux Ă©ditions Filigranes est accompagnĂ© d’un vinyle 45 tours avec deux des titres crĂ©Ă©s par Mathias Delplanque et ils sont dĂ©jĂ  Ă  l’écoute sur le site de l’éditeur :https://www.filigranes.com/last-paradise-streaming/Le parcours d’exposition 2024-2025 :du 1er juillet au 29 septembre 2024 : L’Aire d’Arles – sortie du livre aux Éditions Filigranesdu 4 au 25 fĂ©vrier 2025 : Jeu de Paume, Parisdu 16 juin au 14 septembre 2025 : Jeu de Paume – ChĂąteau de ToursLe parcours sera enrichi d’une reprĂ©sentation live lors d’un festival de musique encore Ă  dĂ©terminer. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/20/24 ‱ 22:24

“Les chevaux de GĂ©ricault”au MusĂ©e de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024Entretien avec Bruno Chenique, historien de l’art, spĂ©cialiste de GĂ©ricault, et co-commissaire l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 13 mai 2024, durĂ©e 40’46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/CommuniquĂ© de preseCommissariat :GaĂ«lle RIO, directrice du musĂ©e de la Vie romantiqueBruno CHENIQUE, historien de l’art, spĂ©cialiste de GĂ©ricaultÀ l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre ThĂ©odore GĂ©ricault (1791-1824), le musĂ©e de la Vie romantique prĂ©sente une exposition inĂ©dite qui explore le thĂšme du cheval, un motif puissant et omniprĂ©sent dans l’oeuvre de l’artiste. RĂ©unissant une centaine d’oeuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu’est GĂ©ricault.Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de tĂȘtes, de croupes, portraits Ă©questres
 Les multiples visages du cheval seront abordĂ©s dans cette exposition. Une centaine d’Ɠuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privĂ©es, permettent la redĂ©couverte picturale de cet animal intrinsĂšquement associĂ© Ă  GĂ©ricault. À ce propos, le poĂšte ThĂ©ophile Gautier Ă©crira en 1848 « depuis les frises du ParthĂ©non, oĂč Phidias a fait dĂ©filer ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme GĂ©ricault l’idĂ©al de la perfection chevaline. »Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre GuĂ©rin, GĂ©ricault observe ces Ă©quidĂ©s, les monte et rĂ©alise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l’anatomie, le mouvement, l’expressivitĂ©, sans jamais oublier les Ă©motions de l’animal.Cette exposition bĂ©nĂ©ficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associĂ©e Ă  l’exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.Le catalogue de l’exposition #ExpoGericault – Les chevaux de GĂ©ricault sous la direction de GaĂ«lle Rio et Bruno Chenique aux Ă©ditions Paris MusĂ©es.Peintre consacrĂ© du Radeau de la MĂ©duse, ThĂ©odore GĂ©ricault (1791-1824) n’a cessĂ© d’observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il rĂ©alise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l’anatomie, le mouvement, l’expressivitĂ© et l’émotion de l’animal. Du champ de bataille ou de courses Ă  l’écurie, le monde Ă©questre tĂ©moigne, chez l’artiste, d’une vĂ©ritable passion dĂ©veloppĂ©e depuis l’enfance. Sujet de prĂ©dilection de la gĂ©nĂ©ration romantique, le cheval a Ă©tĂ©, pour lui, le lieu de toutes les expĂ©riences esthĂ©tiques. Au-delĂ  du motif, l’obsession de GĂ©ricault s’inscrit dans un large contexte, gĂ©ographique, Ă©conomique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable maniĂšre de comprendre les profondes mutations de la sociĂ©tĂ© napolĂ©onienne vers la rĂ©volution industrielle. Commissaires de l’exposition «Les chevaux de GĂ©ricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l’art, expert de l’artiste, et GaĂ«lle Rio, docteure en histoire de l’art, spĂ©cialiste du XIXe siĂšcle, directrice du musĂ©e de la Vie romantique, invitent Ă  une lecture ambitieuse et renouvelĂ©e d’un des plus grands peintres français. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/15/24 ‱ 40:46

“Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn”au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 30 avril au 31 dĂ©cembre 2024Entretien avec Luce Lebart, historienne de la photographie, et commissaire l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Boulogne-Billancourt, le 29 avril 2024, durĂ©e 15’57,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/11/3538_natures-vivantes_musee-departemental-albert-kahn/CommuniquĂ© de presse Commissaire d’exposition : Luce Lebart, historienne de la photographieL’exposition met en lumiĂšre la passion du banquier philanthrope pour le vĂ©gĂ©tal Ă  travers les milliers d’images rĂ©alisĂ©es dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, prĂ©sentĂ©es en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.AprĂšs un cycle d’expositions consacrĂ© au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn poursuit sa dĂ©clinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’annĂ©e : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle rĂ©unira prĂšs de 200 photographies autochromes issues des collections du musĂ©e, pour nombre d’entre elles inĂ©dites, ainsi que des films, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les crĂ©ations d’artistes invitĂ©s. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/10/24 ‱ 15:56

“Luxe de poche”Petits objets prĂ©cieux au siĂšcle des LumiĂšresau musĂ©e Cognacq-Jay, Parisdu 28 mars au 29 septembre 2024Entretien avec Sixtine de Saint LĂ©ger, attachĂ©e de conservation au musĂ©e Cognacq-Jay, et co-commissaire l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 29 avril 2024, durĂ©e 23’43,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/06/3537_luxe-de-poche_musee-cognacq-jay/CommuniquĂ© de presseCommissariat gĂ©nĂ©ralSixtine de Saint LĂ©ger, attachĂ©e de conservation au musĂ©e Cognacq-JayGabrielle Baraud, assistante de conservationComitĂ© scientifiqueVincent Bastien, collaborateur scienti»que au ChĂąteau de VersaillesAriane Fennetaux, professeure des universitĂ©s, UniversitĂ© Sorbonne NouvellePascal Faracci, conservateur en chef du patrimoineL’exposition Luxe de poche au musĂ©e Cognacq-Jay prĂ©sente une collection exceptionnelle de petits objets prĂ©cieux et sophistiquĂ©s, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres prĂ©cieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornĂ©s de miniatures. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d’un quotidien raffinĂ©, signe de richesse, souvenir intime. Au siĂšcle des LumiĂšres comme aux suivants, ils suscitent un vĂ©ritable engouement en France d’abord puis dans toute l’Europe.Luxe de poche a pour ambition de renouveler le regard que l’on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque Ă  la fois l’histoire de l’art et l’histoire de la mode, l’histoire des techniques, l’histoire culturelle et l’anthropologie en faisant rĂ©sonner ces objets avec d’autres Ɠuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vĂȘtements qu’ils viennent complĂ©ter, le mobilier oĂč ils sont rangĂ©s ou prĂ©sentĂ©s et enfin des tableaux, dessins et gravures oĂč ces objets sont mis en scĂšne. Ce dialogue permet d’envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au dĂ©but du XIXe siĂšcle.Point de dĂ©part de cette nouvelle exposition, la collection remarquable d’Ernest Cognacq est enrichie de prĂȘts importants – d’institutions prestigieuses comme le musĂ©e du Louvre, le musĂ©e des Arts dĂ©coratifs de Paris, le ChĂąteau de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum Ă  Londres et des collections particuliĂšres – afin d’offrir une nouvelle lecture de ces accessoires indispensables du luxe. HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

5/4/24 ‱ 23:42

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